Crépey
Modèle:Infobox Commune de France
Crépey est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est.
Géographie
La commune d'une superficie de 2139 hectares est arrosée par le ruisseau d'Uvry sur plus de 2 km<ref>Modèle:Lien web.</ref>. D'après les données Corine Land Cover, le territoire communal comprenait en 2011, près de 55 % de terres arables et prairies, 44 % de forêts et 1,3 % de zones bâties<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Communes limitrophesModèle:Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Crépey est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (49,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (47,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (43,7 %), terres arables (33,6 %), prairies (11,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,5 %), zones agricoles hétérogènes (4,4 %), zones urbanisées (1,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Une mention ancienne de Crépey est Crespiacus en 869<ref>NEGRE (E.) Toponymie générale de la France. (1990), t. 1, p. 551.</ref>. Les noms latins de Crépey furent Crepeium et Crepiacum<ref name=":0" />.
Le pouillé ecclésiastique de B. Picart utilise la forme latinisée Crepeium.
Un plan des bois de Crépey fut demandé à un arpenteur en 1726, de nombreux micro-toponymes y figurent<ref>Modèle:Lien web.</ref> qui existent encore : la Champelle, le Charmé, les Côtes, Corcieux.(Fig. 1)
Histoire
Les habitants sont surnommés « Crépey les faous »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Préhistoire et antiquité
Des traces d'occupations anciennes ont été mises en évidence sur le territoire communal (lieu dit les Tuilottes) et versées au Musée lorrain de Nancy, les artéfacts ont peut-être été abimés lors de son incendie en 1870<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
D'après les chroniques il y aurait un établissement gallo-romain au lieu-dit la Ferté<ref name=":1">Modèle:Article.</ref>.
Moyen Âge et Renaissance
Les chroniques historiques font remonter la fondation du village au {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IXe{{#if:| }} }} siécle ainsi que le précise Lepage :
«.Dans une charte de l'évêque Frotaire, de 856, en faveur de l'abbaye Saint-Epvre de Toul; ce prélat donna aux religieux l'église de Crépey (basilicam de Crepiaco)»<ref name=":0">Modèle:Ouvrage.</ref>
En 936, l'empereur Othon accorde le patronage de la cure.
En 1280, un Vautrin de Crévéchamps (écuyer) reçoit des revenus de cette commune en échange de six semaines de garde par ses soins à Einville.
Époque moderne
Le village fut traversé par les troupes en opération lors de la guerre de 1870<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. et des habitants cités lors du premier conflit mondial :
«M. l'abbé Bourguignon, curé de Crépey. - Le 28 avril 1918, cité à l'Ordre du 1210 Régiment d'Artillerie lourde (Ordre Modèle:N°) « Excellent serviteur, a toujours et partout fait son devoir, a été blessé deux fois dans l'exercice de ses fonctions de brigadier-brancardier(...))»<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>
Le 20 juin 1940, le 132e RIF forme un dernier « carré » face à l'avance allemandeModèle:Référence nécessaire.
La commune abrita un dépôt de munitions de l'armée de l'air. Utilisé dès 1919, il est achevé en 1936 puis fermé le Modèle:Date-. Il porta les noms suivants : Compagnie de Munitions 642, DRMu 04.651, ESMu 04.651. Il faisait partie a sa dissolution de l'Établissement principal des munitions Alsace-Lorraine<ref name=":2">Modèle:Ouvrage.</ref>.
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Économie
Lepage précise dans sa notice sur ce bourg et pour la période du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : Modèle:Citation Le village avait donc une tradition agricole et viticole, mais a possédé un artisanat de la pierre.(les Poirières, probable altération de pierrièr(es))<ref name=":1" />
Secteur primaire ou Agriculture
Le secteur primaire comprend, outre les exploitations agricoles et les élevages, les établissements liés à l’exploitation de la forêt et les pêcheurs.
D'après le recensement agricole 2010 du Ministère de l'agriculture (Agreste<ref>Modèle:Lien web.</ref>), la commune de Crépey était majoritairement orientée<ref group="Note" >Orientation technico-économique de la commune : production dominante de la commune, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel de l'ensemble des exploitations agricoles de la commune à la production brute standard.</ref> sur la polyculture et le poly - élevage (auparavant même production ) sur une surface agricole utilisée<ref group="Note">Superficie agricole utilisée : superficies des terres labourables, superficies des cultures permanentes, superficies toujours en herbe, superficies de légumes, fleurs et autres superficies cultivées de l'exploitation agricole.</ref> d'environ 490 hectares (surface cultivable communale) en forte baisse depuis 1988 - Le cheptel en unité de gros bétail s'est réduit de 778 à 346 entre 1988 et 2010. Il n'y avait plus que 5 (14 auparavant) exploitation(s) agricole(s) ayant leur siège dans la commune employant 6 unité(s) de travail<ref group="Note">Unité de travail annuel : mesure en équivalent temps complet du volume de travail fourni par toutes les personnes intervenant sur l'exploitation. Cette notion est une estimation du volume de travail utilisé comme moyen de production et non une mesure de l'emploi sur les exploitations agricoles.</ref>. (19 auparavant)
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église de la Nativité-de-la-Vierge, reconstruite en 1787.
- Chapelle Saint-Lambert, remaniée Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
- Guéoir.
Personnalités liées à la commune
Héraldique
Voir aussi
Bibliographie
- G. Hamm, Carte Archéologique de la Gaule. 54. La Meurthe-et-Moselle, Paris, 2005.
- P. Marchal, Les histoires d’un village sans histoire : CRÉPEY, études touloises, Toul, 2013.
- Modèle:Ouvrage.