Curchy
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Curchy est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France. Modèle:Sommaire
Géographie
Description
Curchy, un village picard du Santerre, est aisément accessible par l'ex-RN 30 (actuelle RD 930). Il se situe à quelques kilomètres au nord-ouest de Nesle.
Il est traversé par la ligne d'Amiens à Laon mais la gare la plus proche est la gare de Nesle, desservie par des trains régionaux TER Hauts-de-France qui effectuent des missions entre les gares d'Amiens et de Tergnier ou de Laon.
En 2019, la localité est desservie par les autocars du réseau inter-urbain Trans'80, Hauts-de-France (ligne Modèle:N°, Nesle - Hombleux - Ham)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Communes limitrophes
Modèle:Carte communes limitrophes
Hydrographie
L'Ingon, affluent gauche du fleuve la Somme, traverse le village. Modèle:Article connexe
Urbanisme
Typologie
Curchy est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (94,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (93,4 %), zones urbanisées (3,9 %), forêts (1,8 %), zones agricoles hétérogènes (0,9 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Habitat et logement
En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 148, alors qu'il était de 144 en 2014 et de 143 en 2009<ref name="LogCom" group="I"/>.
Parmi ces logements, 78,4 % étaient des résidences principales, 8,1 % des résidences secondaires et 13,5 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 100 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 0 % des appartements<ref name="LogT2" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Curchy en 2019 en comparaison avec celle de la Somme et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (8,1 %) inférieure à celle du département (8,3 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 84,4 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (84 % en 2014), contre 60,2 % pour la Somme et 57,5 pour la France entière<ref name="LogT7" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.
Typologie | Curchy<ref name="LogCom" group="I">Modèle:Lien web.</ref> | Somme<ref name="LogDep" group="I">Modèle:Lien web.</ref> | France entière<ref name="LogFr" group="I">Modèle:Lien web.</ref> |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 78,4 | 83,2 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 8,1 | 8,3 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 13,5 | 8,5 | 8,2 |
Toponymie
Curci est relevé en 1132<ref name="Garnier">Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 282 (lire en ligne sur DicoTopo) [1].</ref>. La forme évolue en Curchi en 1160<ref name="Noti">Modèle:Ouvrage.</ref>. Puis Curciaum en 1189 ; Curchum en 1200 ; Curchy en 1277 ; Cursi en 1665 ; Couchy en 1710 ; Courchy en 1761<ref name="Garnier"/>.
Histoire
Modèle:... Des muches creusées dans la craie ont permis aux habitants de se réfugier pendant les périodes troubles qu'a connues le village.
- Première Guerre mondiale
Un hôpital militaire a été construit sous l'église par les Allemands<ref>Panneau d'informations sur la place du village.</ref>.
Un aérodrome militaire est installé à Curchy-Manicourt utilisé par l'armée allemande juin à août 1918 puis par l'aviation française. Il est équipé de cinq hangars et six tentes en mai, trois hangars et six puis trois tentes en juin-juillet 1918. L'escadrille française Modèle:Abréviation 204 l'occupe du Modèle:Date- au Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>
L'escadrille SPAbi 21 est stationnée à Curchy-Manicourt du 9 (ou 10) au Modèle:Date- en soutien avec la [[64e division d'infanterie (France)|Modèle:64e]]<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Les villages de Curchy, de Manicourt et de Dreslincourt sont considérés comme détruits à la fin de la guerre<ref name="CSRD">Carte spéciale des régions dévastées, document mentionné en liens externes, 1920.</ref>. Curchy, et Dreslincourt ont été décorées de la Croix de guerre 1914-1918, le Modèle:Date-<ref>Journal officiel du 7 novembre 1920, Modèle:P..</ref>.
Des travaux de reconstruction débutent avant la fin du conflit sous l'autorité de l'armée française<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>
- Fusion de communes
En 1966, les communes de Curchy et de Dreslincourt, instituées lors de la Révolution française, fusionnent sous le nom de Curchy-Dreslincourt.
En 1973, les communes de Curchy-Dreslincourt et de Manicourt fusionnent à leur tour pour devenir une nouvelle commune dénommée Curchy<ref name="Cassini"/> Modèle:Article connexe
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Rattachements administratifs
La commune se trouvait jusqu'en 2016 dans l'arrondissement de Montdidier du département de la Somme. Par arrêté préfectoral du Modèle:Date-, elle en est détachée le Modèle:Date- pour intégrer l'arrondissement de Péronne<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Roye<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Rattachements électoraux
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Ham. Modèle:Article détaillé Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la cinquième circonscription de la Somme. Modèle:Article détaillé
Intercommunalité
La commune faisait partie de la communauté de communes du Pays Neslois (CCPN), créée fin 2001, et qui succédait au district de Nesle, créé par arrêté préfectoral du Modèle:Date-.
La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, prévoyant que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de Modèle:Nb<ref>Section III de l'Modèle:Légifrance, sur Légifrance</ref>, le schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) arrêté par le préfet de la Somme le 30 mars 2016 prévoit notamment la fusion des communautés de communes du Pays Hamois et celle du Pays Neslois, afin de constituer une intercommunalité de Modèle:Nobr groupant Modèle:Unité, et précise qu'il « s'agit d'un bassin de vie cohérent dans lequel existent déjà des migrations pendulaires entre Ham et Nesle. Ainsi Ham offre des équipements culturels, scolaires et sportifs (médiathèque et auditorium de musique de grande capacité, lycée professionnel, complexe nautique), tandis que Nesle est la commune d'accueil de grandes entreprises de l'agroalimentaire ainsi que de leurs sous-traitants »<ref>Projet de SDCI du 13 octobre 2015, Modèle:Page.</ref>.
La fusion intervient le Modèle:Date- et la nouvelle structure, dont la commune fait désormais partie, prend le nom de communauté de communes de l'Est de la Somme<ref>Modèle:Article Modèle:Citation.</ref>,<ref>Modèle:Article Modèle:Citation.</ref>.
Liste des maires successifs
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu
Équipements et services publics
Enseignement
Population et société
Démographie
Modèle:Article connexe Modèle:Population de France/section
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Médard<ref>Modèle:Lien web.</ref>, dont la nef est datée du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Panneau d'informations près de l'église.</ref>. Son clocher comprend deux girouettes représentant chacune un coq.
- Ancienne chapelle Sainte-Radegonde de Dreslincourt :
L'ancienne chapelle Sainte-Radegonde existait déjà en 1633. Elle a été transformée en maison d'habitation<ref name=AG>Modèle:Ouvrage Modèle:ASIN.</ref>. - Le marronnier remarquable de Dreslincourt, planté en 1780 selon la tradition locale. Le tronc mesure 5,60 m de diamètre. Dans la nuit du 3 au 4 mai 2021, le marronnier a été victime d'une tornade : le vent s'engouffrant dans le feuillage a fait tournoyer les branches et a brisé le tronc en son milieu<ref>Modèle:Article.</ref>. Il paraît difficile de sauver ce qu'il reste de cet arbre remarquable.
- Le calvaire de Dreslincourt, en pierre calcaire très ancien est situé à proximité du marronnier de Dreslincourt.
- Cimetière militaire allemand de Manicourt
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L'église Saint-Médard.
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Les deux coqs de l'église
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L'église et le cimetière.
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Le cimetière militaire allemand.
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Le tronc du marronnier planté en 1780, photographié en 2019 avant d'être cassé par une tempête en 2021.
-
Panneau d'informations locales.
-
Panneau d'histoire locale.
Personnalités liées à la commune
Pour approfondir
Articles connexes
Liens externes
- Modèle:Ouvrage sur Gallica.