Dammard

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Infobox Commune de France Dammard est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France. Situé dans l'ancien Valois son origine est séculaire, son nom vient de l'évêque de Noyon, Saint-Médard<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La commune a été profondément marquée par les combats de la Première Guerre mondiale. Elle a été à ce titre décorée de la croix de guerre en 1920<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>{{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k63919566/f64.item.r=dammard%7C{{ #if: bpt6k63919566/f64.item.r=dammard |{{ #if: JO 24/10/1920 (p.16440) | JO 24/10/1920 (p.16440) | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}</ref>.

Modèle:Sommaire

Géographie

Modèle:Encadré texte

Localisation

Dammard se situe au sud du département de l'Aisne aux confins de l'Oise et de la Seine-et-Marne, à la limite de l'Orxois et de la Haute-Brie<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle fait ainsi partie de l'aire d'attraction de Paris selon la définition de l'Insee<ref name="AAV2020" />.

Elle est composée d'un bourg principal situé à l'est de son territoire et des hameaux de Montmarlet et Montémafroy. Ses habitants sont appelés les Dammardois et les Dammardoises.

Une voie antique La Ferté-Milon - Château-Thierry aurait traversé la commune<ref>{{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b84456728/f1.item%7C{{ #if: btv1b84456728/f1.item |{{ #if: Département de l'Aisne. Carte pour servir à l'histoire des itinéraires ... Piette, Amédée | Département de l'Aisne. Carte pour servir à l'histoire des itinéraires ... Piette, Amédée | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La commune est proche de l'aéroport Charles-de-Gaulle à Roissy, 45 min en voiture (Modèle:Unité). Le village est desservi par l’autoroute A4 (Modèle:Unité / 20 min) ce qui lui permet de relier Reims en moins d'une heure (Modèle:Unité) ainsi que Paris en 1 h 15 (Modèle:Unité).

Le village se situe à Modèle:Unité de Villers-Cotterêts et de la "Cité de la Francophonie" qui sera installée dans le château de Villers-Cotterêts. Ce projet, dont l'ouverture d'un "musée de la Francophonie" a été annoncé pour l'horizon 2022, s'inscrit dans sa stratégie internationale de promotion du français à l'étranger<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La commune est située à moins d'une heure de route du parc Astérix (Modèle:Unité) et 45 min de Disneyland Paris (Modèle:Unité).

Communes limitrophes

Modèle:Centrer

Fichier:Chateau de monthoury.jpg
Château de Monthoury.

Le château de Monthoury pourtant très proche de la commune de Dammard ne fait pas partie de la commune. Il est situé sur la commune de Macogny (anciennement Montron<ref>{{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k64790620/f3%7C{{ #if: bpt6k64790620/f3 |{{ #if: « Décrets du 8 janvier 1925 autorisant des changements de noms de communes », Journal officiel de la République française, 26 janvier 1925, p. 12093 | « Décrets du 8 janvier 1925 autorisant des changements de noms de communes », Journal officiel de la République française, 26 janvier 1925, p. 12093 | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}</ref>). Les cartes postales d’avant guerre illustrent cette confusion entraînée par la proximité du château avec Dammard.

Jean-Baptiste Duchastel de Montflambert (1756 - 1830) fait construire le château de Monthoury au coût de Modèle:Unité en 1815.

Topographie

Dammard se situe en majeure partie sur un plateau à une altitude de Modèle:Unité maximum, la partie méridionale de son territoire est marquée par une vallée où coule le ru d'Allan, Modèle:Unité au-dessus du niveau de la mer. Les bois de Montigny et de Borny enveloppent la partie ouest du territoire de la commune.

Climat

La commune est bercée par un climat de type océanique, Cfb selon la classification de Köppen.

Dammard est rattachée météorologiquement à la Station de Roissy-en-France, distante de Modèle:Unité, ceci depuis 2015<ref>Modèle:Lien web</ref> et la fermeture de la station automatique de Passy-en-Valois<ref>Modèle:Lien web</ref>. Une étude du BRGM vient corroborer ce rattachement, en effet il a été relevé entre 1959 et 1968 à Dammard selon cette étude, Modèle:Unité de précipitation en moyenne et une température annuelle moyenne de Modèle:Tmp<ref>Modèle:Lien web</ref>, une seconde étude toujours du BRGM vient corroborer les moyennes de précipitation avec une valeur moyennée de 665 mm entre 1931 et 1960<ref>Modèle:Lien web</ref>.Modèle:Climat

Paroisse

Dammard fait partie de la paroisse de Saint-Félix-de-Valois<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Curé de Dammard à travers les siècles<ref>Modèle:Lien web</ref>
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Urbanisme

Typologie

Dammard est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire regroupe Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (93,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (72,4 %), prairies (17,4 %), zones urbanisées (4,1 %), zones agricoles hétérogènes (3,7 %), forêts (2,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports

Transport en commun

La gare la plus proche est celle de La Ferté-Milon, située à Modèle:Unité à au nord ouest par la D 4. La gare est desservie par des trains de la Ligne P du Transilien qui assurent des liaisons avec la gare Paris-Est. (1 h de trajet)

Pour rejoindre Paris-Nord il faudra se rendre à Crépy-en-Valois et prendre la ligne K du Transilien (25 min de voiture et 35 min de train soit 1 h de trajet). La gare de Crépy-en-Valois permet aussi la déserte de la ville de Laon.

Un service de transport à la demande (TAD) existent au sein de la communauté de communes Retz-en-Valois<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il permet de relier Dammard à La Ferté-Milon et à Villers-Cotterêts<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Voies routières

La commune est desservie par la D 4 qui lui permet de relier la Ferté-Milon à l'ouest et Soissons et Château-Thierry via la D 1 à l'est.

Hydrographie

Le ru d'Allan<ref>Modèle:Lien web</ref>, affluent de la rivière Ourcq, marque pour partie la frontière sud du territoire de la commune sur une longueur de Modèle:Unité. Ses affluent sont respectivement sur le territoire de la commune :

Il y avait sur le territoire de la commune à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle deux moulins à eau, Rouzy qui n'était plus exploité en 1884<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le moulin de Rouzy était probablement situé à la ferme du moulin neuf au lieu-dit du même nom. L'autre moulin se situait au lieu-dit de Taillepied au sud ouest du territoire communal, celui-ci à une origine fort ancienne puisqu'il existait déjà au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

L'eau potable d'origine souterraine provient de trois captages différents tous situés sur le Clignon<ref>Modèle:Lien web</ref>:

  • Le captage de Licy-Clignon :

Ce captage a été créé en 1979 au lieu-dit « les Zièbres ». Sa profondeur est de Modèle:Unité. En 2013, Modèle:Unité d’eau y ont été prélevés. L’eau est prélevée dans les marnes et caillasses du lutétien et les calcaires grossiers du lutétien.

  • Le captage de Monthiers :

Ce captage a été créé en 1954 au lieu-dit « le Four à Chaux ». Sa profondeur est de Modèle:Unité. En 2013, Modèle:Unité d’eau y ont été prélevés. L’eau est prélevée dans les marnes et caillasses du lutétien et les calcaires grossiers du lutétien.

  • Le captage de Torcy-en-Valois

Toponymie

En 1180 le village s'appelait Domnus Marthus<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name=":1">Modèle:Ouvrage</ref> puis a pris le nom de Domnus Medardus.

La commune partage avec la ville de Dampmart en Seine-et-Marne l'origine de son nom actuel. Il vient de l'évêque de Noyon, Saint-Médard ; ainsi le nom de la commune signifie littéralement le domaine de Saint-Médard soit en latin Domnus Medardus (Domaine de Saint-Médard, en formule abréviée Saint-Mard), qui donne en français Dam - mard<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Le nom de la commune a beaucoup varié au cours des siècles ainsi on trouve<ref>Modèle:Ouvrage</ref>:

  • Dampmard-en-Orxois, 1518 (Hôtel-Dieu de Soissons).
  • Dampmard, 1569 (tombe de Robert de Lenoncourt, en l'église de Passy-en-Valois).
  • Dammart, 1582 (arch. commune de Dammard).
  • Damart, 1621 (tombe de Catherine de Fleurigny, en l'église de Rozel-Saint-Albin).
  • Damars, 1709.
  • Domart, 1750 (intend, de Soissons).
  • Dammards (Cassini), autrefois baronnie.

Géologie

Fichier:Dammard géologie.jpg
Coupe géologique Dammard

Le sous-sol au droit du bourg est constitué de haut en bas par<ref>Modèle:Lien web</ref> :

  • des limons de plateau
  • des formations de gypse, du Bartonien supérieur (Ludien)
  • des marno-calcaires de Saint-Ouen, du Bartonien moyen (Marinésien)
  • des sables de Beauchamps, du Bartonien inférieur (Auversien)
  • des calcaires et des marnes et caillasses du Lutétien supérieur
  • des calcaires grossiers du Lutétien moyen
  • des pierres à liards et de la glauconie grossière du Lutécien inférieur
  • des sables de Cuise de l'Yprésien supérieur (Cuisien)

En allant vers Chézy-en-Orxois, une ancienne sablière encore visible au lieu-dit "la Grande Bruyère" (au sud de la commune) laisse apparaître le sable de Beauchamp au travers d'une carrière ainsi que par des affleurements directs<ref>{{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97605175/f25.image.r=dammard%20sommelans%20sabli%C3%A8re%7C{{ #if: bpt6k97605175/f25.image.r=dammard%20sommelans%20sabli%C3%A8re |{{ #if: Ministère des travaux publics. Bulletin des services de la carte géologique de la France et des topographies souterraines | Ministère des travaux publics. Bulletin des services de la carte géologique de la France et des topographies souterraines | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}</ref>.

Histoire

Les habitants de Dammard furent affranchis en 1246, par Jean de Dreux, comte de Braine, leur seigneur suzerain, lequel leur accorda la charte de Saint-Quentin<ref>Modèle:Lien web</ref>, comme l'avait jurée Bernard de Saint-Valery (V. Saint-Quentin)<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref name=":1" />.

Seigneurs de Dammard<ref>Modèle:Lien web</ref> :

  • 1180. Pons, chev. de Dammart; femme, lda.
  • 1227 Guillaume de Dompmart.
  • 1240 Guy de Dompmart, chevalier, femme, Marthe
  • 1246 Oudard, écuyer de Dompmart, leur fils.
  • 1284 Thibaudin de Passy, seign.dud., Modèle:3e fils de Pierre IV, seign. de Passy.
  • 129. Thibaut de Passy, son fils ; sans enfants,
  • vers 1400, Jean de Craon, chevalier, seign. de Dompmart, vidame de Laon ; femme, Marguerite de Châtillon.
  • 1499 Jean de Villers-Mélon, s. de Dommard, vicomte de Soissons ; femme, Marguerite de Soissons
  • Vers 1520 Florimond de Villers-Saint-Paul, chev., seig.dud. ; femme, Jeanne de Conflans.
  • 15.. Robert de Lenoncourt, comte de Vignory ; femme, Josseline de Pisseleu. Leur fille Guillemette porta cette terre à
  • 15.. Louis de Fleurigny, dont la fille cadette nommée Catherine la donna en dot à
  • 1564 Charles de Ligny, s. de Plessier-Huleu
  • 1660 N. de Gourlay, vicomte de Dammart.
  • 1664 Messire Louis Faure, conseiller du roi, seigneur et baron de Dampmard ; femme Marie Desseing enterré dans l’église.
  • 1685 Jean Faure, seigneur et baron de Dampmard. (Il signe de Faure sur les registres)
  • On voyer autrefois à Dammart, les fiefs de Bois de Noloy et de l'Evéché, qui étaient possédés en 1694, par René de Gréle, écuyer
  • 17.. Une demoiselle Jeanne Faure a laissé sa terre à M. de Vassan, qui était propriétaire au moment de l’émigration. M de Vassan légua son domaine à M de Walcourt qui le transmit par testament, en 1835, à son cousin Charles de Graimberg de Heidelberg. Les héritiers de ce dernier vendirent la propriété à M.Potel qui était leur fermier.

La seigneurie de Dammard a été la propriété du prince de Condé au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Village de l'ancien Valois, autrefois de la généralité de Soissons, du bailliage de Château-Thierry, élection de Crespy, diocèse de Soissons.

Fichier:Hondius 1620 - Pais de Valois.png
Carte pays du Valois en 1620 (Hondius).

Le territoire et les environs de la commune ont été le cadre de nombreux faits d'armes. Ainsi le 3 mars 1814, où Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} battit les troupes de Blücher qui tenaient la ligne La Ferté-Milon, Neuilly-Saint-Front et Oulchy-le-Château ; de vifs combats furent livrés aux environs de Chouy, du bois de Dammard (ce bois n’existe plus aujourd'hui, il a été localisé aux abords de Neuilly-Saint-Front, à l'emplacement de la nécropole nationale de Neuilly-Saint-Front, établie en 1919 et abritant Modèle:Nombre), de Rozet-Saint-Albin, de Vichel-Nanteuil et sur les bords de l'Ourcq<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Dans son ouvrage<ref>Modèle:Lien web</ref> F. Koch expose ces combats faisant partie de la campagne de France de 1814 dont voici un extrait :

"Les maréchaux découvrirent vers dix heures du matin l’arrière-garde à la hauteur de Passy ; l'infanterie étant encore trop éloignée, il fut enjoint au général Doumerc de tourner l'ennemi par sa gauche avec une partie de sa cavalerie, pendant que l'artillerie légère la canonnerait vivement de front. C'était une chose aisée qui ne réussit pourtant pas ; cet officier général ne trouvant pas le chemin le plus court pour opérer son mouvement, le feld-maréchal eut le temps de faire des dispositions. Se voyant sur le point d'être accablé, il fit prendre la droite de son arrière-garde à la réserve de cavalerie du général Kleist, la gauche à celle du comte Langeron, et les fit appuyer à 5oo pas en arrière, par les brigades Klux et Pirch, entre lesquelles se trouvait un bouquet de bois (le bois de Dammard); enfin, il jeta un bataillon dans la ferme à droite de ce petit bois, et y plaça Modèle:Nombre de canon.

Dans cette position, il fallait s'attendre à tout, car le défilé de l'Ourcq était obstrué par l'infanterie, l'artillerie et les bagages des autres corps d'armée. Si la cavalerie du général Doumerc avait donné comme on s'y attendait, cette arrière-garde eût été fort compromise ; mais elle ne put l'aborder assez tôt, ni avec assez de vigueur, et ne lui fit que quelques prisonniers. L'infanterie du duc de Raguse arriva trop tard pour agir simultanément; en sorte que l'ennemi eut le temps de repasser l'Ourcq et d'éviter le choc. II s'engagea seulement des deux rives, un feu très-vif d'artillerie et de mousqueterie : Modèle:Nombre de gros canon et une nuée de tirailleurs défendaient le pont et écartaient la cavalerie française des gués qu'indiquait, en les passant, celle des Alliés. Ce ne fut qu'à cinq heures qu'elle se retira avec une perte de 5 à 6oo hommes, regardée comme très-légère, en comparaison du mal qu'aurait pu lui causer une attaque prompte et vigoureuse.

La situation de l'armée de Silésie n'était rien moins que rassurante, fille continuait son mouvement sur l'Aisne eu deux colonnes, par Blancy et Parcy et par la grande route de Soissons, toute l'artillerie légère et la cavalerie formant l’arrière garde. A la vérité, elle s'approchait des corps de Bulow et Winzingerode ; mais le dernier seulement était sur la rive, droite de l’Aisne ; et le feld-maréchal n'ayant aucun passage favorable d'assuré, pressé en queue par les maréchaux qui se trouvaient établis à Neuilly-Saint-Front, allait voir arriver sur son flanc gauche, l'Empereur dont l'avant-garde s’approchait de Rocourt, Déjà une de ses colonnes de bagages était tombée dans l'armée française, et il courait risque d'être acculé à l'Aisne, lorsqu'un heureux hasard, lui ouvrit une voie de salut."

Durant la grande guerre, les Modèle:17e et Modèle:18e régiments de chasseurs ont libéré la commune les Modèle:1er et 2 juin 1918. Au cours de ces combats les soldats furent des exemples d'audace, de dévouement, d'endurance et même d'héroïsme donnés par les gradés et chasseurs du Modèle:18e malgré la fatigue occasionnée par cinq jours et cinq nuits consécutives passés sans pouvoir prendre aucun repos. Ainsi une plaque inaugurée le 19 mai 1931 par les généraux Rivain, Prax et de Gastines<ref>Modèle:Lien web</ref> commémore ces faits d'armes dans le village<ref>{{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6335421v/f40.item.r=Combat%20de%20Dammard%7C{{ #if: bpt6k6335421v/f40.item.r=Combat%20de%20Dammard |{{ #if: Combat de Dammard | Combat de Dammard | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En juillet 1918 le village a été le cadre de violents combats qui ont conduit à sa libération définitive. Cette libération s'inscrit dans le cadre de la seconde bataille de la Marne<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Bataille de Château-Thierry (1918)</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. De tous les départements, ravagés par la guerre, l’Aisne est incontestablement celui qui a le plus cruellement souffert<ref>Modèle:Lien web</ref>. La grande guerre a ravagé en grande partie le village<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>, voir les illustrations de l'église en ruine et des maisons du village.

Politique et administration

Découpage territorial

La commune de Dammard est membre de la communauté de communes Retz-en-Valois, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le Modèle:Date- dont le siège est à Villers-Cotterêts. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Soissons, au département de l'Aisne et à la région Hauts-de-France<ref name="meta">Modèle:Lien web.</ref>. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Villers-Cotterêts pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015<ref name="meta"/>, et de la cinquième circonscription de l'Aisne pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010<ref name="Rattachements-elect">Modèle:Lien web.</ref>.

Administration municipale

Le nombre d'habitants de la commune étant compris entre 100 et 499, le conseil municipal se compose de onze membres<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Par arrêté préfectoral du Modèle:Date-, la commune est détachée depuis le Modèle:Date- de l'arrondissement de Château-Thierry pour intégrer l'arrondissement de Soissons<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Liste des maires

Modèle:ÉluDébutModèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Intercommunalité

La commune fait partie de la communauté de communes de Retz-en-Valois<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section

Enseignement

Dammard se trouve dans l'académie d'Amiens (rectorat), l'école élémentaire publique de la commune dépend de l'inspection académique de l'Aisne. Elle compte 2 classes et un total de Modèle:Nombre, dans le cadre du regroupement pédagpogique Monnes, Dammard, Chézy-en-Orxois<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Jumelage

Le village a été jumelé avec Teichwolframsdorf en République démocratique allemande<ref>Modèle:Lien web</ref>. dans les années 1960.

Média

La commune est dotée d’un réseau Internet très haut débit via fibre optique depuis février 2019<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Sports

La commune de Dammard abrite un club de tir à l'arc depuis 1622<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Elle est aussi doté d'un club de football<ref>Modèle:Lien web</ref> ainsi que d'un club aquariophile<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Lieux et monuments

Fichier:Eglise Dammard new 2.jpg
Plan de l'église post et avant guerre de 14-18 (en rouge l'ancien tracé).

Église

Après la Première Guerre mondiale, l'église Saint-Médard a vu son architecture profondément remaniée. Durant les combats de la bataille de la Marne, le monument a été presque totalement détruit. Celle-ci faisait Modèle:Unité de long alors qu'aujourd'hui elle n'en fait plus que Modèle:Unité. Les modifications liées aux dommages de guerre ne concernent pas uniquement les dimensions de l'église, voir photos actuelles de l’église et à la sortie de la grande guerre. La comparaison du plan de l'église avant la grande guerre et du plan actuel<ref>Plan cadastral commune de Dammard section D02</ref> met en lumière les nombreux changements opérés sur le bâtiment. À l'origine l'église était composée d'une nef sans bas-côtés, d'un transept pourvu d'un unique croisillon au nord. Le chœur datait du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ainsi que la croisée du transept, ces parties ont été assez bien conservées malgré les bombardements de la grande guerre. Les voûtes de la nef dataient de 1631<ref name=":0">Modèle:Ouvrage</ref>.

La cloche de l'église Saint-Médard a fait l'objet d'un classement au monument historique. Celle-ci d'une hauteur de Modèle:Unité et d'un diamètre de Modèle:Unité pèse Modèle:Unité. Elle comprend cinq ornements (appelés cartouches) : les armes royales, la crucifixion, une Vierge à l'enfant, sainte Barbe et saint Eloi<ref>Modèle:Lien web</ref>. La cloche reçut le nom de Charité, elle a été coulée en bronze en 1583, la cloche a été bénie la même année par Charles de Roussy évêques de Soissons<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Cloche de l'église, sur le mur, avec deux marteaux
Cloche de l'église Saint-Médard, placée sur le mur - cloche de l'église sonnant la demie : fichier sonore

On peut y lire les inscriptions suivantes<ref>Modèle:Lien web</ref> :

Modèle:1re ligne :

Croix très forte sur piédestal, Mc CHARLES DE ROUCY ESUESQUE DE SOISSONS MESSIRE NICOLAS DE LION Sr DESPAULX DAME IVACINE DE PICELEU DAME DESPAULX CONTESSE DOIRIERE DE VIGNORY MESSIRE L DE

Modèle:2e ligne :

Croix, FLEURIGNY DAME G DE LENONCOURT SA FEME HENRY DE QUINQUANPOIS CONTE DE VIGNORY AAGE DE CINQ ANS R DE FONTAINE ESCUIER DAEL A DE LIMER R DU VERIOLET.

Modèle:3e ligne :

Croix très forte sur piédestal, A DE MONOY SA FEME IOS DU VERIOLET ESCUIER Mr A POIGNANT LIEUTn DU ROY Me V. POIGNANT PRr DU ROY M. GAULTIER CAPte DE NULLY Modèle:Mme C MONTUELLE ESLEU Me I RACINE ARGENTIER.

Modèle:4e ligne :

En minuscule gothique de plus grande taille à la suite d'une crucifixion avec la Vierge et saint Jean.

Lavoir

Un lavoir est présent au sein de la commune.

Fichier:20200610 182316 lavoir de Dammard.jpg

Économie

Entreprises et commerces

Une distillerie a vu le jour à Dammard en 1903. À la fin des années 1960, elle a été progressivement transformée en conserverie<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Revenus de la population et fiscalité

En 2016, le revenu fiscal médian par ménage était de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Culture locale et patrimoine

Gastronomie

Le ru d'Alland fournissait des écrevisses de premier choix appréciées et connues jusque Paris<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elles se faisaient déjà rares à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Lien web</ref>, elles ont complètement disparu à ce jour.

Littérature

Fichier:De la mer aux Vosges (...)Franc-Nohain (1873-1934) bpt6k6529533v.jpg
Illustration de la Mer aux Vosges : église de Dammard en ruine.

De la Mer aux Vosges, Franc-Nohain Paris de Boccard 1921, illustration de Paul Adrien Bouroux<ref>Modèle:Lien web</ref>. Dans cet ouvrage, l'auteur raconte au travers de la seconde bataille de la Marne, la reconquête entre autres du village de Dammard, y figurent de nombreuses illustrations de Dammard en ruine à la suite de la grande guerre.

Le nom de la commune figure dans un Épître de Franc-Nohain à Jean de La Fontaine "du Pélican et quelques autres"<ref>Modèle:Lien web</ref> dont voici un extrait :

Il n'est pas jusqu'au cormoran

Qui, sur le bord d'un étang,

N'apparaisse :

Et pas un mot du Pélican !

Et l'on viendra encor prétendre

Que vous étiez observateur,

Et que vous aviez l'art d'étudier les mœurs

Des bêtes petites et grandes!...

Vous avez l'inouï bonheur

De voir un pélican tête à tête, – une aubaine –

Et l'ample comédie à cent actes divers

Se déroule sans lui, sans qu'il soit, dans vos vers,

Un rôle à lui donner, Monsieur de La Fontaine !...

Lors ne nous dites plus que, sans autre souci,

Quand vous vous promeniez tout autour de Chaûry,

Sur les bords de la Marne ou dans le bois de Blesmes,

« Flore, écho, les zéphirs et leurs molles haleines.

Le vert tapis des prés, et l'argent des fontaines »,

Les animaux grands et petits

Occupaient seuls vos yeux et vos esprits,

Vous leur demandiez tous vos thèmes.

Vous parlez dix-sept fois- du lion ; mais d'hasard

En voyiez-vous beaucoup en allant à Dammard,

Ou à la Fontaine-Regnard,

De lions ou de léopards ?

Non plus de dauphins, que je sache !

Et si vous avez vu des singes, des guenons,

Chez la duchesse de Bouillon,

Les écureuils, à la queue en panache,

Fuyant de branche en branche aussitôt que paraît

Monsieur le Maître des Forêts,

Les écureuils roux qui croquaient

Des noisettes, non des pistaches

Vous ne les avez remarqués

Que sur le blason de Fouquet !....

L'auteur fait allusion directement au lien qu'entretient Jean de La Fontaine avec Dammard (voir Personnalités liées à la commune).

Pierre Marcel Pathias alias Annibal de Monchanut, poète et avocat<ref>Modèle:Lien web</ref> a écrit un recueil de poésie "La muse casquée et les héros bleus<ref>Modèle:Ouvrage</ref>". Dans celui-ci il y décrit la bataille de Dammard du 18 et du 19 juillet 1918 au travers d'un long poème dont voici un extrait :

[ ]

Mais trêve à ce doux badinage!

Dis-toi bien que tu vas au feu

Et que terrible est le carnage;

Recommande ton âme à Dieu;

Reporte toute ta pensée

Sur la pauvre mère angoissée

Qui prie en t'attendant là-bas;

Implore ton salut pour elle

Qui souffrirait peine mortelle

Si tu ne t'en revenais pas.

[ ]

Personnalités liées à la commune

Paysages

L'aquarelliste Jean-Charles Decoudun<ref>Modèle:Lien web</ref> a saisi dans sa série "Le Valois"<ref>Modèle:Lien web</ref> un paysage d'hiver de Dammard.

Les peintres Fernand Pinal et Joseph Le Tessier surnommé "le fauve de l’Orxois", ont immortalisé au début du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XXe{{#if:|  }} }} les paysages aux alentours de Dammard.

Fichier:J Le Tessier paysage orxois.jpg
Paysage de l'Orxois par Joseph Le Tessier.

Faune et flore

On rencontre et surtout on entend, au gré des promenades sur le territoire de Dammard, des crapauds sonneur à ventre jaune en particulier à proximité des étangs<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Fichier:Gelbbauchunke-Bombina-variegata.jpg
Crapaud sonneur à ventre jaune.

Un certain nombre d'espèce, dont certaines menacées comme la grive litorne et la cigogne blanche, ont été observées sur le territoire de Dammard<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Voir aussi

Notes et références

Notes et cartes

Notes

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Cartes

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Références

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Liens externes

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