Dannemarie-sur-Crète
Modèle:Infobox Commune de France
Dannemarie-sur-Crète est une commune française située dans le département du Doubs en région Bourgogne-Franche-Comté.
Géographie
Communes limitrophes
Transports
La commune est desservie par les lignes 57 et 59 du réseau de transport en commun Ginko.
Elle dispose dispose d'un arrêt SNCF sur la ligne BESANCON-DIJON. https://www.ter.sncf.com/bourgogne-franche-comte/gares/87718312/Dannemarie-Velesme/pratique
Urbanisme
Typologie
Dannemarie-sur-Crète est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Besançon, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (73,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (52 %), zones urbanisées (21,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (12,4 %), terres arables (7,6 %), prairies (4,7 %), forêts (2,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Domna Maria en 1110 ; Dennemarie en 1268 ; Dompna Maria en 1275 ; Dampnamaria au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle ; Daimpnemarie en 1590 - Devient Dannemarie-sur-Crête par décret du 2 janvier 1922<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Construite sur une crête d'altitude de Modèle:Unité, son point culminant se situe au bois du Cras à Modèle:Unité tandis que la cote la plus basse se trouve sur la route nationale au carrefour de celle-ci avec la route Dannemarie-sur-Crète-Velesmes-Essarts.
Histoire
Sous l'ère des ducs de Bourgogne, Dannemarie n'est qu'un petit hameau d'une douzaine de maisons groupées autour d'un prieuré. Les terres étaient rattachées aux seigneurs de Montferrant, Torpes ou Corcondray, dont les finages se rejoignaient près du moulin de Bénusse.
En 1477, la Franche-Comté, et avec elle Dannemarie passe dans la maison de Habsbourg. L'obligation de cuire son pain au four banal disparait dans un acte du 13 décembre 1692, permettant aux habitants de Dannemarie de construire, chacun, un four. L'ancien four banal est d'ailleurs encore aujourd'hui visible dans la cour du château du village. Au cours du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, et plus particulièrement pendant la guerre de Trente Ans, Dannemarie, comme toutes les communes de l'Est souffrit de déprédations de bandes. Aussi bien ne trouve-t-on plus actuellement dans le village qu'une seule maison de cette époque. Mais, immédiatement après la conquête de la Franche-Comté par Louis XIV, le village prend un remarquable essor, en même temps que Besançon se couvre de monuments magnifiques. Dannemarie souffre pendant la révolution de nombreuses réquisitions au profit de l'armée du Rhin.
En 1804, les communes de Pouilley-Français, Villers-Buzon et Bénusse sont réunies à la paroisse de Danemarie. L'activité du conseil municipal, au cours de la Restauration et de la Monarchie de Juillet est assez restreinte : la commune se plaint d'être la plus pauvre de toutes ; effectivement elle n'a que des bois insignifiants comme ressource. Pour se procurer des ressources, la paroisse loue les bancs de l'église aux fidèles au prix moyen de 3 francs par an.
La ligne Paris - Dijon - Dole est mise en service en 1855 et l'inauguration du nouveau tronçon de Dole à Besançon a lieu le 7 avril 1856. Le village dispose d'une gare.
Il y eut peu de faits marquants pendant la deuxième République puis sous le Second Empire.
Comme conséquence des défaites françaises de la guerre de 1870, les habitants eurent évidemment à supporter individuellement la contribution de guerre imposée par Bismarck qui s'élevait à 5 milliards d'or. Pendant la période 1871-1902, le conseil municipal eut souvent à débattre de la question scolaire. En effet deux écoles fonctionnaient simultanément : l'école publique mixte et l'école libre de filles qui finalement ferme le 18 décembre 1898.
Le 9 août 1914, est voté un crédit de 500 francs « pour les besoins de plusieurs familles, par suite de départ de leur chef au front ». Le maire devait : secourir les familles nécessiteuses et les veuves ; porter aide aux femmes et aux vieillards qui assuraient péniblement la marche des cultures en l'absence du mobilisé. Pendant ces tragiques années, le village payait aussi de son sang un tribut comme en font foi les plaques commémoratives apposées dans l'église et sur le monument aux morts : 4 morts pour la France, sans compter de nombreux blessés.
Aucun événement particulier n'est à signaler jusqu'au mois de mai 1940. En juin, l'invasion de la France s'étend jusqu'à la Suisse. Dannemarie est occupée par les Allemands jusqu'en 1941. À l'exception de vols ou de bris de meubles de la commune, la troupe allemande n'exerce pas de graves sévices. Dans la nuit du 8 au 9 septembre 1944, à minuit, les Américains, précédés de chars, pénètrent sur la place de l'église et poursuivent l'armée en déroute.
La ligne de chemin de fer fut mitraillée à hauteur de la gare et un mécanicien de la SNCF fut tué; son souvenir est rappelé par une plaque apposée sur la mairie (ex gare).
Les combats de la Seconde Guerre mondiale, par bonheur n'ont pas rajouté de noms à la liste des victimes de conflits.
En 1970, les premiers élèves font leur rentrée au lycée Granvelle. http://granvelle.educagri.fr/
L'ancien bâtiment voyageurs de la gare est devenu la mairie de la commune.
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Démographie
Modèle:Population de France/section
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Lycée agricole Perrenot-de-Granvelle. Le lycée, conçu par Jacques Clipet et Gérard Boucton et achevé en 1969, bénéficie depuis 2020 du label Architecture contemporaine remarquable<ref>BFC-2020-10-09-006 - Décision Label ACR Lycée Perrenot de Granvelle de Dannemarie sur Crête</ref>.
- Gare de Dannemarie-Velesmes.
- Une église sous le vocable de l'Assomption.
- Un pressoir. Un alambic. Une fontaine. Un four banal. Un lavoir.
Personnalités liées à la commune
- Marcelle Mourot (1918-1982), résistante, déportée est née à Dannemarie-sur-Crête