Dick Fosbury

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Homonymes Modèle:Infobox Athlète

Richard Fosbury, dit Dick Fosbury, né le Modèle:Date de naissance à Portland (Oregon) et mort le Modèle:Date de décès à Salt Lake City (Utah), est un athlète américain pratiquant le saut en hauteur.

Il est célèbre pour avoir inventé et popularisé le saut en rouleau dorsal (appelé également le « Modèle:Nobr »), avec lequel il a remporté le titre olympique à Mexico en 1968. Depuis lors ce type de saut, dos à la barre, a totalement supplanté le traditionnel rouleau ventral.

Biographie

Enfance

Richard Douglas Fosbury est né le Modèle:Date- dans l'Oregon à Portland, d'une mère secrétaire et d'un père cadre commercial<ref name="dyl"/>. Pendant son enfance, il se rend compte qu'il est doué pour les mathématiques et les sciences. Il est par ailleurs membre de la chorale de son école. En sport, peu à l'aise au baseball, il se tourne vers le basket-ball en raison de sa grande taille. Il participe aux épreuves d'athlétisme mais ses résultats ne sont pas exceptionnels. À cette époque il voit déjà le sport comme un moyen de rencontrer de nouvelles personnes et non comme une compétition<ref>Modèle:Ouvrage, page 49</ref>.

Carrière sportive

Des débuts hésitants

Fichier:High jump cissors.svg
La méthode du ciseau.

Dès l'âge de Modèle:Nombre, il pratique le saut en hauteur avec la méthode du ciseau, comme l’enseigne son professeur de sport<ref name=int>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Interview de Dick Fosbury pour ESPN SportsZone, sur le site speedendurance.com, consulté le 9 mai</ref>. À Modèle:Nombre, il entre au lycée de Medford et continue la pratique de l'athlétisme. Rien ne le destine à devenir un grand athlète, mis à part sa grande taille (il atteindra Modèle:Unité à l’âge adulte). Il saute Modèle:Unité à l’âge de Modèle:Nombre, toujours avec la technique du ciseau<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Dick Fosbury, le pionnier, article écrit par Vincent Spletinckx en juin 2008 issu du site dyligences, consulté le 8 mai 2009</ref>. Cette technique étant limitée par la nécessité d’un centre de gravité élevé, ses entraîneurs, Dean Benson et Fred Spiegelberg<ref name=wor>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Fosbury will compete with no fear of flop, article écrit par Kerry Eggers le 12 août 1998 pour le site waterlootrackandfield</ref>, lui enseignent le rouleau ventral, mais il n'arrive pas à l’assimiler correctement et plafonne à Modèle:Unité pendant deux ans.

La découverte du « Fosbury flop »

Fichier:Bundesarchiv Bild 183-S0305-0030, Rolf Beilschmidt.jpg
Saut ventral par Beilschmidt, technique de saut enseignée à Fosbury, après celle du « ciseau » qu’il a pratiquée initialement.

À Modèle:Nobr, Dick Fosbury ne se décourage pas, continuant à s'entraîner. Peu à peu, son saut évolue. Il a en effet remarqué que s'il se présente dos à la corde ou à la barre à franchir, et qu'il projette ses épaules vers l'arrière, son bassin peut monter plus haut que lorsqu’il utilise les méthodes traditionnelles : il passe ainsi la barre plus facilement. Il parvient alors à atteindre Modèle:Nombre<ref name=CIO>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Article sur Dick Fosbury sur le site du CIO, consulté le 8 mai 2009</ref>.

En Modèle:Date-, à Grants Pass dans l'Oregon, il participe à une compétition lycéenne organisée par le Rotary et utilise la technique de franchissement sur le dos. Après de multiples vérifications les juges estiment cette technique conforme aux règles en vigueur<ref name=aaa>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Olympics: Four decades later, we're all still doing the Fosbury Flop de Simon Turnbull, le 27 juillet 2008 pour le journal The Independant, consulté le 9 mai 2009</ref>.

En 1965, peu avant de rejoindre l'université de Corvallis dans l'Oregon<ref name="usa"/>, il remporte un titre junior en franchissant Modèle:Nombre avec cette méthode peu ordinaire. Berny Wagner, entraîneur à l'université d'État de l'Oregon, le repère et lui propose ses services comme entraîneur<ref name=dyl>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Dick Fosbury, le pionnier : l'évolution athlétique écrit en juin 2008 par Vincent Spletinckx sur le site dyligences, consulté le 8 mai 2009</ref>. Ensemble, ils essaient de reprendre la technique du saut ventral, seule technique en vigueur, mais Dick n'y arrive toujours pas, n'ayant pas, selon lui, le temps de remonter sa jambe d'appel<ref name="liv"/> : il se remet à plafonner à sa hauteur antérieure de Modèle:Nombre. Toutefois, comme pour lui l'athlétisme constitue un passe-temps, lorsqu'il est seul Fosbury continue à expérimenter sa méthode du « ventral inversé » et à s'entraîner ainsi<ref name="liv"/>.

De son côté, son entraîneur commence à le voir plus comme triple sauteur que sauteur en hauteur, ne croyant plus en ses chances de réussir dans la discipline. Dick s'essaie même aux courses de haies, son entraîneur étant un spécialiste de cette discipline, mais sans succès<ref name="int"/>. Son entraîneur change toutefois d’opinion lorsqu'au cours d'un entraînement il voit Fosbury utiliser sa méthode personnelle de rouleau dorsal et passer une barre d'Modèle:Nombre avec une marge très importante<ref name="dyl"/>, ce qui laisse présager une bonne progression. Ainsi convaincu, Wagner reprend confiance en son protégé<ref name="int"/>, mais se demande tout de même si ce saut est bien autorisé dans les grandes compétitions, se rassurant en apprenant que c’est le cas<ref name="spo"/>. Toutefois, comme ce type de saut est encore inédit, il ne dispose que de peu de moyens pour le former et essaie donc de faire évoluer Dick en le filmant pendant ses entraînements, pour voir avec lui comment gagner de la hauteur<ref name=wor/>. Dick pratique également des séances de musculation des membres inférieurs avec George Chaplin, ancien entraîneur de l'université de Washington et entraîneur olympique. Ses entraînements de saut sont toutefois entrecoupés par ses études qui lui prennent du temps<ref>Don Holst, Marcia S. Popp, op. cit., page 50</ref>.

En 1967, Dick se propulse à Modèle:Nombre lors du championnat universitaire des États-Unis, finissant Modèle:5e<ref name="liv"/>. Il est alors le junior le plus régulier de la saison, dépassant toujours les Modèle:Nombre. En Modèle:Date- il s'impose aussi aux championnats américains en salle, devenant le premier à atteindre une hauteur de Modèle:Nombre<ref name="aaa"/>,<ref name=dya>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Dick Fosbury, le pionnier : Tout reste à faire. écrit en juin 2008 par Vincent Spletinckx sur le site dyligences, consulté le 8 mai 2009</ref>. Lors des championnats nationaux NCAA de 1968 il s'impose avec une hauteur de Modèle:Nombre, son nouveau record personnel<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Fiche IAAF de l'athlète</ref>,<ref name="dyl"/>. Lors des premières sélections américaines à Los Angeles il est sélectionné avec un bond à Modèle:Nombre, meilleur saut mondial de l'année<ref name="liv"/>,<ref name="dya"/>. Dick pensait sa place aux Jeux olympiques de Mexico assurée, mais le Comité olympique des États-Unis organisa des sélections supplémentaires en septembre. Il se rend donc à Echo Summit près de South Lake Tahoe (en Californie), sur un site spécialement choisi pour son altitude proche de celle de la ville d’accueil des Jeux<ref name=svg/>, où il termine difficilement Modèle:3e des sélections, derrière Ed Caruthers<ref name=svg/>. Il acquiert néanmoins sa place dans la sélection des États-Unis aux Jeux olympiques<ref name=spo>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Dick Fosbury : un sauteur pas sot. écrit par Walpole et issu du site sportvox, consulté le 9 mai 2009</ref>.

La révélation : les Jeux olympiques de Mexico

Pour la première fois Fosbury quitte sa région natale pour se rendre aux Jeux olympiques de Mexico en 1968. Sa façon de sauter enthousiasme le public présent. À chacun de ses sauts la foule scande « Olé » devant sa technique atypique et spectaculaire<ref name="CIO"/>. Il passe les cinq barres proposées dès son premier essai : Modèle:Nombre, Modèle:Nombre, Modèle:Nombre, Modèle:Nombre et atteint Modèle:Nombre. Le Soviétique Valentin Gavrilov, un des favoris, échoue à Modèle:Nombre. Passant la barre, Dick reste donc en compétition avec son compatriote Ed Caruthers. À son troisième essai, il réussit là où Caruthers échoue : il franchit les Modèle:Nombre et devient champion olympique<ref name=ric>Modèle:Ouvrage</ref>. Il signe par la même occasion un nouveau record olympique et national<ref name=usa>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Hall of Fame sur le site de l'USA Track and Field</ref>.

Dans un premier temps son saut est refusé, mais les juges l'acceptent après avoir vérifié que rien dans le règlement n'interdit une telle technique : la seule obligation est en effet de ne prendre l'appel que sur un seul pied<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Richard Fosbury : la révolution du saut en hauteur ! sur le site olympic.org, consulté le 8 mai 2009</ref>,<ref name=liv>Modèle:Ouvrage, p391-392</ref>. La liesse engendrée dans le public est telle que les premiers marathoniens qui arrivent dans le stade sont même ignorés.

Fosbury poursuit dans cette voie, remportant à nouveau le titre de champion universitaire NCAA des États-Unis en 1969, lors de sa dernière année d'études en Oregon, puis en finissant deuxième de l'UAA la même année<ref name="usa"/>.

Une gloire inévitable et embarrassante

Depuis 1956, aucun athlète américain n'avait décroché de médaille au saut en hauteur<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Dick Fosbury, le pionnier : Une gloire envahissante écrit par Vincent Spletinckx en juin 2008 pour le site dyligences, consulté le 9 mai 2009</ref>. Fosbury est donc fêté en héros à son retour sur le sol national. Il est invité à des conférences, sur des plateaux de télévision, rencontre des stars<ref name="wor"/>. En outre, ce saut crée à l'époque un véritable engouement dans le pays, les jeunes voulant l'imiter et réclamant l’enseignement de cette technique à leurs professeurs<ref>Modèle:Fr+en Transposition didactique et savoirs de référence : illustration dans l’enseignement d’une pratique particulière de saut, le Fosbury-flop, article de Y. Léziart sur le site cairn.info</ref>. D'un autre côté, les entraîneurs, encore hésitants, attendent avant de l'apprendre aux athlètes. Les premiers à se lancer dans ce nouveau style sont les athlètes féminines<ref name="int"/>, et notamment Debbie Brill, utilisant cette technique, le Brill Bend, dès 1965<ref name=origine>High jump history rewritten</ref>, cette dernière étant victorieuse grâce à cette méthode lors des Jeux du Commonwealth à Edimbourg en 1970<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Résultats sur le site de la Fédération organisatrice des Jeux du Commonwealth</ref>. Le Brill Bend aurait également inspiré Fosbury pour l’amélioration de sa propre technique.

Fosbury, peu patriote à l'époque, surtout en raison de la politique américaine pendant la guerre du Viêt Nam, a peu aimé être mis sur un piédestal ou vu comme un héros. Il dit avoir détesté être un symbole, même s'il était fier de sa réussite<ref>Modèle:Ouvrage, page 18</ref>.

Fin de carrière

Fosbury échoue aux sélections américaines pour les Jeux olympiques de Munich en franchissant seulement Modèle:Nombre. L'obtention de son diplôme d'ingénieur marque la fin de sa carrière d'athlète, qui pour lui s’apparentait plus à un loisir<ref name="ric"/>.

Par la suite on découvrit que la première personne à utiliser la technique du rouleau dorsal était l'athlète Bruce Quande à partir de 1959, ce qui est confirmé par une photographie prise en 1963<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} High jump history rewritten, article de Jon Hendershott sur le site Track and Field News, consulté le 8 mai 2009</ref>. Cependant, Fosbury a été le premier à l'avoir utilisée en compétition internationale lors des Jeux olympiques de Mexico, c’est pourquoi cette technique de saut a été surnommée le Fosbury-flop.

Récompenses

Fichier:Yelena Slesarenko jumping 2007.jpg
Yelena Slesarenko faisant un Fosbury-flop en 2007.

Pour avoir révolutionné le saut en hauteur, il fut introduit au Temple de la renommée de l'athlétisme des États-Unis en 1981 et au U.S. Olympic Hall of Fame en 1992<ref name="usolympic">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Class of 1992, sur le site teamusa.org</ref>.

Grâce à lui, le saut en hauteur passa de Modèle:Nombre (record à l'époque détenu par le Soviétique Valeriy Brumel) à Modèle:Nombre (Javier Sotomayor)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Dick Fosbury, article du figaro.fr, daté du Modèle:1er août 2008, consulté le 8 mai 2009</ref>. Ce saut marqua un avènement dans le monde du saut en hauteur. Il est encore l'unique référence de nos jours, alors que le rouleau ventral a disparu<ref name="ric"/>.

Technique

Modèle:Article détaillé

Cette technique a principalement été permise par la présence de matelas qui ont remplacé les bacs à sable. En effet, le sauteur retombe littéralement en arrière, ce qui aurait pu s'avérer dangereux s'il n'y avait pas eu ce changement notable.

Fosbury s'approche donc de la barre en décrivant une courbe, puis s'élance et, avec une allure « qui fait penser à un chameau à deux pattes » selon les termes utilisés par un journaliste de l'époque, il effectue un mouvement brusque vers la droite, fait une rotation avec son pied d'appel pour tourner le dos à la barre. Il regarde ensuite la barre durant le temps de suspension, à l'image « d’un homme quelque peu inquiet allongé dans un transat trop petit pour lui » , relève les jambes et se laisse tomber dans le matelas<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Dick Fosbury, le pionnier : Un nouveau départ écrit en juin 2008 par Vincent Spletinckx sur le site dyligences, consulté le 9 mai 2009</ref>.

Une des grandes différences avec le saut ventral est qu'au lieu d'utiliser le pied intérieur Fosbury utilise le pied extérieur comme pied d'appel, un geste que lui-même désigne comme plus naturel<ref name="int"/>.

Les termes utilisés pour décrire le Fosbury-flop étaient assez originaux à l'époque : « cette technique apparaît en bifurcation, sur la ligne brisée de l’évolution, dans la voie abandonnée des ciseaux avec esquisse dorsale » (article publié en septembre-octobre 1968)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Tiré de Première phase : étonnement, perplexité de l'article La transposition didactique : du « terrain sportif » au « terrain scolaire » tiré du site cairn.info</ref>.

Depuis lors divers athlètes ont travaillé à rendre son saut plus efficace<ref name="int"/>.

Carrière hors sport

Études

Après ses études au lycée de Medford, il obtient son diplôme en 1965<ref name="usa"/> et entre à l'université d’État de Corvallis. Ses études universitaires sont marquées par le divorce de ses parents et il ne verra plus son père par la suite<ref>Don Holst, Marcia S. Popp op. cit., page 51</ref>. En 1967, il peine à se maintenir à niveau dans ses études. L'année suivante, à tout juste 21 ans, il est réquisitionné pour rejoindre les forces armées dans la guerre du Viêt Nam. Toutefois il est réformé pour raison médicale<ref name=svg>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Raising the bar : A man, the Flop and an Olympic gold medal - The Flop, article écrit par Jody Zarkos pour le site sunvalleyguide.com, consulté le 9 mai 2009</ref>. Il obtient son diplôme en 1969 puis commence ses études en génie civil dans l'université de l'État de l'Ohio. En 1972, il obtient son diplôme d'ingénieur des ponts et chaussées<ref name="sun"/>.

Ingénierie et vie maritale

Pendant l'année 1977, il déménage avec sa première femme Janet Jarvis à Ketchum, dans la Sun Valley, où il devient copropriétaire de la société Sawtooth Engineering avec Jim Koonce. Ils commencent avec deux employés<ref name=wor/>. Cette société sera renommée par la suite Galena Engineering<ref name=sun>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Raising the bar : A man, the Flop and an Olympic gold medal - Back Home, article écrit par Jody Zarkos pour le site sunvalleyguide.com, consulté le 9 mai 2009</ref>. Sa société compte 21 employés en 1998<ref name=wor/>.

Il divorce puis épouse sa deuxième femme, Robin Tomasi<ref name=usa/>, dont il a un fils, Erich<ref name="tra"/>,<ref name="wor"/>,<ref name="int"/>.

Implication dans le sport

Toujours passionné, Dick reste fortement impliqué dans le monde du sport et de l'athlétisme, à côté de son travail.

Tous les étés depuis 1989, il dirige des sessions de saut au collège de Bates dans le Maine et, depuis 2007, dans l'Idaho<ref name=aaa/>. Il est également secrétaire général de l'Association mondiale des médaillés olympiques, et en 2004 président des Simplot Games<ref>Les Simplot Games sont des jeux athlétiques universitaires d'Amérique du Nord, en salle</ref> dans l'Idaho<ref name=sun/>.

De 2007 à 2011, il est président de l'Association mondiale des olympiens<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Executive Committee of WOA sur le site du World Olympian Association, consulté le 9 mai 2009</ref>.

En outre, pendant toutes ces années il continue à faire du sport, du vélo en montagne, du roller, du ski de fond, du ski alpin, de la randonnée ; Ketchum est en effet située en pleine montagne<ref name=wor/>.

En Modèle:Date-, à l'âge de 51 ans, il participe aux World Masters Games dans l'Oregon. Il arrive Modèle:3e, atteignant une hauteur de 1,60 m<ref name="aaa"/>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Résultats 1998 Nike World Masters Games Results sur le site officiel</ref>. Il n'avait plus concouru depuis 25 ans.

Il est membre du club des « Champions de la Paix », un collectif d'athlètes de haut niveau créé par Peace and Sport, organisation internationale basée à Monaco et œuvrant pour la construction d'une paix durable grâce au sport.

2008, une année douloureuse

En Modèle:Date-, il lui est diagnostiqué un lymphome et il est opéré en avril de la même année d'une tumeur située au niveau de la colonne vertébrale<ref name=tra>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} In the Stands with Dick Fosbury, Modèle:3e paragraphe de l'article tiré du site teamusa.org, écrit par Aimee Berg le 20 août 2008, consulté le 8 mai 2009</ref>. Il subit par la suite une chimiothérapie et, en Modèle:Date-, annonce qu'il est en rémission<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} '68 Medalist Treated at UNMH, écrit par Olivier Uyttebrouck le Modèle:1er août 2008 pour le journal d'Albukerque, consulté le 8 mai 2009</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Biographie de Dick Fosbury sur le site answers, consulté le 9 mai 2009</ref>.

Mort

Dick Fosbury meurt le Modèle:Date de décès- à Salt Lake City à l'âge de 76 ans, des suites d'un lymphome<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Palmarès

Jeux olympiques d'été

Championnat américain

Influence culturelle

La musique Broken Arrows du disk jockey suédois Avicii rend hommage aux progrès effectués par Dick pour arriver à être sélectionné et gagner les Jeux olympiques de 1968.

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Bibliographie

Liens externes

Modèle:Autres projets Modèle:Liens

Modèle:Palette Modèle:Portail