Valeriy Brumel

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Valeriy Nikolayevich Brumel (en Modèle:Lang-ru, Valeri Nikolaïevitch Broumel) est un athlète soviétique spécialiste du saut en hauteur, né le Modèle:Date dans le village de Razvedki (oblast de l'Amour, Sibérie, URSS) et mort le Modèle:Date à Moscou.

Il a marqué durablement la discipline dès le début des années 1960 en améliorant à six reprises le record du monde et le faisant progresser de cinq centimètres en trois ans à peine, sa meilleure marque de Modèle:Unité, établie en 1963, n'est améliorée que huit ans plus tard. Vice-champion olympique en 1960, il devient champion d'Europe en 1962 avant de remporter le titre olympique en 1964. Sa carrière subit un coup d’arrêt après un accident de motocyclette survenu en 1965 à Moscou, quelques jours après sa dernière compétition en France. Quatre années plus tard, après des opérations destinées à lui redonner l’usage normal d’une jambe, il parvient à revenir à un niveau international, mais insuffisant pour remporter des titres, ce qui le conduit à interrompre définitivement sa carrière d’athlète.

Biographie

Jeunesse et débuts au saut en hauteur

Originaire de Razvedki, village de l’oblast de l'Amour en Sibérie soviétique, près de la frontière avec la Chine, le jeune Valeriy Brumel commence le saut en hauteur à l'âge de Modèle:Nobr. Il apprend à sauter avec la technique du rouleau ventral et franchit rapidement Modèle:Unité en 1956 puis Modèle:Unité l'année suivante. Formé à Lougansk, en Ukraine soviétique, où il réside avec sa famille, il suit les conseils de Pyotr Stein, son premier entraineur, qui le pousse à une préparation physique intensive basée sur la musculation des jambes aux poids et haltères. En 1958, âgé alors de Modèle:Nobr seulement, ses performances passent de Modèle:Unité à Modèle:Unité. Bénéficiant d'une bourse d'études à Moscou, il entame une collaboration avec l'entraineur Vladimir Dyatchkov, grand spécialiste soviétique de la discipline. Ce dernier s'attelle alors à améliorer sa technique de course d'élan et d'appel, et corrige par ailleurs les défauts de synchronisation de ses mouvements. Les premiers résultats se font rapidement sentir : il réalise successivement Modèle:Unité, Modèle:Unité, puis Modèle:Unité lors de la saison 1959. Sixième seulement des Championnats d'URSS de 1960, Brumel se distingue sur le plan international en franchissant Modèle:Unité, puis en établissant le Modèle:Date- à Moscou un nouveau record d'Europe avec Modèle:Unité. Âgé de 18 ans seulement, il améliore ainsi d'un centimètre la précédente meilleure marque continentale de son compatriote Yuriy Stepanov, atteinte trois ans plus tôt.

Médaillé olympique à Rome en 1960

Fichier:Valeriy Brumel 1960b.jpg
Valeriy Brumel en 1960.

Valeriy Brumel fait partie des trois sauteurs en hauteur soviétiques sélectionnés pour les Jeux olympiques d'été de 1960, fin août à Rome, en compagnie de Robert Shavlakadze et Viktor Bolchov. L'Américain John Thomas, qui a récemment amélioré à trois reprises le record du monde de la discipline avec Modèle:Unité, Modèle:Unité et Modèle:Unité est le grand favori du concours. À la lutte avec les trois Soviétiques à l'amorce d'une barre à Modèle:Unité, Thomas essuie trois revers successifs, contrairement à Shavlakadze et Brumel qui parviennent à franchir cette hauteur, la dernière du concours. Brumel s'incline finalement au nombre d'essais face à son compatriote mais obtient, à Modèle:Nobr seulement, la médaille d'argent, son premier titre international majeur<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il poursuit sa saison en améliorant à plusieurs reprises son record personnel, réalisant successivement Modèle:Unité fin septembre à Odessa et Modèle:Unité en octobre à Lougansk. Fin Modèle:Date- à Oujgorod (Ukraine), le Soviétique établit un nouveau record continental avec Modèle:Unité mais échoue à trois reprises à Modèle:Unité, qui est un centimètre au-dessus du record du monde de Thomas.

Période de domination de 1961 à 1963, records du monde

La période de domination de Valeriy Brumel débute en 1961 et va s’étendre jusqu'en 1964. Au début de l'année 1961, le Soviétique réalise Modèle:Unité puis Modèle:Unité lors de rencontres en salle à Leningrad, performance constituant le meilleur saut jamais réalisé en salle mais n'étant pas encore considéré comme un record du monde par l'IAAF. Il effectue ensuite une tournée aux États-Unis où il domine à plusieurs reprises son rival John Thomas. Fin Modèle:Date- à Moscou, le Soviétique établit le premier de ses six records du monde en franchissant Modèle:Unité, améliorant d’un centimètre le record de Thomas datant de 1960. Moins d'un mois plus tard, toujours à Moscou, Brumel améliore d'un centimètre son propre record mondial avec Modèle:Unité. Il participe fin Modèle:Date- aux Universiades d'été de Sofia où il remporte largement le concours devant son compatriote Igor Kashkarov, qui avait été médaillé de bronze aux Jeux olympiques de 1956 à Melbourne. Il franchit à son troisième essai une barre à Modèle:Unité et signe à cette occasion son troisième record du monde consécutif en moins de trois mois<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il conclut la saison 1961 en ayant effectué onze sauts au-delà des Modèle:Unité.

Son entraîneur depuis trois ans, Vladimir Dyatchkov, décide en début de saison 1962 d’intensifier les séances d'entrainement de Valeriy Brumel, notamment par le renforcement du travail musculaire, dans le but d’acquérir une course d'élan plus rapide et un appel plus efficace. Ainsi, le Soviétique est chronométré en Modèle:Heure sur 100 mètres et réalise Modèle:Unité au saut en longueur, performances de premier plan dans ces autres disciplines. Il commence sa saison fin Modèle:Date- à Palo Alto, à l'occasion de la rencontre États-Unis - URSS. Il y remporte le concours devant John Thomas et établit un nouveau record du monde à Modèle:Unité. Pourtant en pleine guerre froide, les Modèle:Unité américains présents lors de cet évènement réservent au Soviétique une ovation debout de près de cinq minutes<ref>Modèle:Lien web</ref>. Favori des Championnats d'Europe d'athlétisme disputés début septembre à Belgrade, Brumel remporte son premier et unique titre continental en franchissant Modèle:Unité, devançant nettement le Suédois Stig Pettersson (Modèle:Unité) et son compatriote Robert Shavlakadze (Modèle:Unité)<ref>Modèle:Lien web</ref>. Quelques jours plus tard, à Moscou, il signe le cinquième record du monde de sa carrière avec Modèle:Unité, réalisé au premier essai.

Le Modèle:Date- à Moscou, Valeriy Brumel participe à la rencontre internationale URSS - États-Unis, devant Modèle:Unité et sous les yeux du dirigeant soviétique Nikita Khrouchtchev et de l'ambassadeur américain Averell Harriman, en pleine négociation du traité d’interdiction des essais nucléaires. Il remporte sous la pluie le concours et établit à cette occasion son sixième et dernier record du monde en franchissant Modèle:Unité, soit une hauteur supérieure de 43 centimètres à sa taille, qui est de Modèle:Unité.

Sept ans plus tard en 1970, le Chinois Ni Chih-Chin bat ce record d'un centimètre (Modèle:Unité) mais celui-ci n’a jamais été homologué car la Chine ne faisait à l’époque pas encore partie de l'IAAF. Ce ne sera que l’année suivante, en 1971, que cette hauteur de Modèle:Unité va être officiellement franchie par l'Américain Pat Matzdorf.

Début Modèle:Date- à Porto Alegre, moins de deux mois après son dernier record du monde, Brumel remporte pour la seconde fois l’Universiade d'été en effaçant une barre à Modèle:Unité.

Titre olympique à Tokyo en 1964

Fichier:John Thomas, Valeriy Brumel, John Rambo 1964.jpg
Valery Brumel sur le podium des Jeux olympiques de 1964, devançant les deux Américains John Thomas et John Rambo.

Valeriy Brumel observe une longue période de repos avant le début de la saison 1964. Handicapé par une tendinite chronique au genou, provoquée entre autres par la multiplication de ses sauts lors des trois dernières années et par l'intensité de ses entrainements, il fait son retour sur les pistes en Modèle:Date- à Zurich où il franchit Modèle:Unité avant d'échouer par trois fois à Modèle:Unité. C'est invaincu depuis 1961 qu'il se présente début Modèle:Date- aux Jeux olympiques de Tokyo. Qualifié difficilement pour la finale avec Modèle:Unité réussi à son dernier essai, le Soviétique n'est pas au mieux de sa forme en finale en ne passant Modèle:Unité qu'au troisième essai. Il se reprend par la suite en réalisant Modèle:Unité au premier essai, alors que les Américains John Thomas et John Rambo doivent s'y reprendre à plusieurs fois. Enfin, Brumel et Thomas réussissent Modèle:Unité à leur première tentative. Plus aucune barre n’est ensuite franchie et Brumel devient champion olympique au nombre d'essais<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Accident de la route et interruption de carrière

Le Modèle:Date à Moscou, quelques jours après une compétition disputée au stade de Colombes, Valeriy Brumel est victime d'un accident de la route. Acceptant l'invitation d'un ami de le ramener chez lui, la motocyclette utilisée dérape sur la chaussée glissante et percute un mur de protection en pierre. Le Soviétique souffre de multiples fractures au tibia et aux chevilles, ainsi que d'un sectionnement à 80 % du tendon d'Achille gauche. Ayant évité l'amputation, Brumel recommence à marcher en Modèle:Date- et quitte l’hôpital en Modèle:Date-, soit un an après le drame. En Modèle:Date-, il subit une nouvelle opération chirurgicale qui consiste à lui poser un appareil permettant à l'os de se reformer et à sa jambe de retrouver sa longueur normale. Pratiquement rétabli en fin d'année 1968, Brumel décide de reprendre la compétition dès l'année suivante. Il parvient à franchir Modèle:Unité en 1969 et atteint Modèle:Unité en 1970, date à laquelle il met définitivement un terme à sa carrière sportive.

Mort

Brumel meurt en 2003 et est inhumé au cimetière de Novodievitchi à Moscou.

En 2014, il est admis au Temple de la renommée de l'IAAF<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Lien web</ref>.

Palmarès

Fichier:Valeriy Brumel 1964.jpg
Valeriy Brumel aux Jeux olympiques de Tokyo en 1964.
Date Compétition Lieu Résultat Performance
1960 Jeux olympiques Rome Modèle:2e Modèle:Unité
1961 Universiade Sofia Modèle:1er Modèle:Unité
1962 Championnats d'Europe Belgrade Modèle:1er Modèle:Unité
1963 Universiade Porto Alegre Modèle:1er Modèle:Unité
1964 Jeux olympiques Tokyo Modèle:1er Modèle:Unité

Records

Records personnels

Épreuve Performance Lieu Date
Saut en hauteur Modèle:Unité Moscou Modèle:Date

Records du monde

Hauteur Date Lieu
Modèle:Unité Modèle:Date- Moscou
Modèle:Unité Modèle:Date- Moscou
Modèle:Unité Modèle:Date- Sofia
Modèle:Unité Modèle:Date- Palo Alto
Modèle:Unité Modèle:Date- Moscou
Modèle:Unité Modèle:Date- Moscou

Records d'Europe

Hauteur Date Lieu
Modèle:Unité Modèle:Date- Moscou
Modèle:Unité Modèle:Date- Odessa
Modèle:Unité Modèle:Date- Lougansk
Modèle:Unité Modèle:Date- Oujgorod
Modèle:Unité Modèle:Date- Moscou
Modèle:Unité Modèle:Date- Moscou
Modèle:Unité Modèle:Date- Sofia
Modèle:Unité Modèle:Date- Palo Alto
Modèle:Unité Modèle:Date- Moscou
Modèle:Unité Modèle:Date- Moscou

Notes et références

Modèle:Références

Sources

  • Robert Parienté et Alain Billouin, La fabuleuse histoire de l'Athlétisme, Paris, Minerva, 2003 Modèle:ISBN

Liens externes

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