Didelphis marsupialis
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L'Opossum commun<ref name = murray>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Murray Wrobel, 2007. Elsevier's dictionary of mammals: in Latin, English, German, French and Italian. Elsevier, 2007. Modèle:ISBN, 9780444518774. 857 pages. Rechercher dans le document numérisé</ref>,<ref name = meyer>Meyer C., ed. sc., 2009, Dictionnaire des Sciences Animales. consulter en ligne. Montpellier, France, Cirad.</ref> (Modèle:Lang) est une espèce parmi les opossums de la famille des Modèle:Lang.
Il est aussi appelé Opossum australe<ref name = murray/>, Pian ou Pyan (en Guyane)<ref name=manikou/>, Manicou<ref>Nom verncaulaire attesté par exemple dans l'Arrêté fixant des mesures de protection des mammifères représentés dans le département de la Martinique. J.O du 24/03/1989. Lire le document pdf</ref> ou Manikou (en Martinique)<ref name=manikou>Le Manikou, patrimoine de la Martinique. Document réalisé par Jean-François Maillard, Office National de le Chasse et de la Faune Sauvage. Manikou.pdf Lire le document pdf</ref>, ou encore Sarigue à oreilles noires<ref name=manikou/> ou Opossum à oreilles noires<ref name="larousse">Opossum sur l'Encyclopédie contributive Larousse en ligne, consultée en novembre 2010.</ref>.
Description
Cet opossum est à peu près aussi gros qu'un chat. Physique atypique il souffre malgré lui d'un dégoût à tort des Hommes. Sa queue mince et lisse peut atteindre la même taille que le corps proprement dit (Modèle:Unité). Il pèse entre 500 et Modèle:Unité.
Ses gros yeux sont habitués à l'obscurité.
Il possède des crocs acérés, ses prémolaires sont coupantes et ses molaires broyeuses. Sa bouche est remplie de 50 dents.
Les poils ou vibrisses de son museau sont très sensibles et font office d'organe tactile.
Le reste de sa fourrure peu souffrir d'une légère calvitie.
Les quatre pattes du manicou ont des pouces opposables.
Répartition
Cette espèce se rencontre dans les Antilles et entre autres en Martinique, en Amérique centrale et en Amérique du Sud, en Amérique du Nord seulement dans le Sud du Mexique. Ses zones d'habitat sont les forêts primaires et secondaires et les savanes mais aussi sur les terres agricoles. De temps en temps, certains égarés se retrouvent dans les villes.
Mode de vie et alimentation
Cet opossum est un animal nocturne qui passe la majeure partie du jour à dormir dans des arbres creux, la tête placée en dessous du reste de son corps. À l'aurore, il descend au sol chercher sa nourriture.
Il mange aussi bien des fruits (des mangues, par exemple), que des vers, des grenouilles, des insectes et parfois aussi des oiseaux et des œufs.
Sa lenteur peut parfois avoir comme conséquence la collision avec des voitures sur les routes, donc la mort.
Lorsqu'il se sent en danger, il émet une odeur désagréable et si le danger se rapproche, il fait le mort pour tromper le prédateur en se faisant passer pour une proie non comestible (avariée) .
Le domaine vital de l'espèce est très grand : entre 20 et 140 hectares selon les individus. Le territoire n'est pas exclusif, c’est-à-dire que certaines étendues sont partagées entre plusieurs animaux.
Reproduction et développement
Jusqu'à trois fois par an, la femelle met au monde 5 à 9 petits, après une gestation de 2 semaines passée dans un nid de feuillages. Les nouveau-nés sont ensuite portés dans la poche ventrale (ou marsupium) de la mère pendant 60 à 70 jours car ils sont très faibles et ne pèsent que Modèle:Unité. À la fin de cette période, ils pèsent Modèle:Unité. Ils passeront encore 8 à 12 jours dans un nid rudimentaire. Après quoi, pesant entre 80 et Modèle:Unité, les petits quittent leur mère.
La longévité en milieu naturel est estimée à deux ans et demi.
Le mâle vit seul.
Relations avec les humains
Dans les Antilles, il était, historiquement, chassé pendant la nuit avec une lampe torche. Cela aveugle l'animal, ce qui permet de le capturer plus facilement. Cette pratique est interdite (et passible d'amendes) car ce n'est pas un animal chassable.
À Kourou en Guyane Française une association de protection pour le Pian devrait voir le jour. Nommée TPMP ( Touche Pas à Mon Pian ) elle aura pour objectif de sensibiliser le grand public sur le taux de mortalité élevé de l'animal. Causes liées notamment aux véhicules terrestres écrasant sans pitié l'animal mais également au comportements de l'homme qui par simple dégoût du physique atypique de l'animal se permet de le chasser à grand coup de balai
L'association souhaite redorer le blason de cet animal peu apprécié et de faire changer les mentalités à son égard, l'animal étant indispensable à l'écosystème local.
Étymologie
Son nom, qui peut aussi s'écrire « manikou », vient probablement d'une langue amérindienne.
Liste des sous-espèces
Selon Modèle:Bioref et Modèle:Bioref :
- sous-espèce Didelphis marsupialis caucae J. A. Allen, 1900
- sous-espèce Didelphis marsupialis marsupialis Linnaeus, 1758
Notes et références
Liens externes
Bases de référence
- Modèle:ADW
- Modèle:CatalogueofLife
- Modèle:INPN
- Modèle:Fr+en Référence ITIS : Modèle:Trim Didelphis marsupialis Linnaeus, 1758{{#ifeq:|nv| Non valide}}Modèle:Consulté le
- Modèle:MSW
- Modèle:NAM espèce
- Modèle:NCBI
- Modèle:TPDB
- Modèle:UICN