Dominique Honoré Antoine Vedel

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Personnalité militaire

Dominique Honoré Antoine Marie, comte de Vedel, né le Modèle:Date à Monaco et mort le Modèle:Date à Paris, est un général français de la Révolution et de l’Empire.

Biographie

Carrière sous l'Ancien Régime

Dominique de Vedel entre au service le Modèle:Date dans le régiment de Maine (dans lequel son père est capitaine-commandant du Modèle:28e d’infanterie en 1791), où il devient caporal le Modèle:Date-, sergent le Modèle:Date-, sous-lieutenant le Modèle:1er juin suivant et lieutenant le Modèle:Date-.

Sous la Révolution française

Réformé à l’organisation de 1791, il passe le Modèle:Date-, avec son grade dans le [[83e régiment d'infanterie|Modèle:83e d'infanterie]] où il est promu capitaine le Modèle:Date-. Revenu avec ce nouveau grade dans le [[28e régiment d'infanterie|Modèle:28e d'infanterie]] le 28 du même mois, il fait les campagnes de 1792 aux armées du Centre et du Nord. Envoyé en 1793 à l’armée d’Italie où il sert jusqu’en l’an VII, il est nommé capitaine de la 1re compagnie franche des Alpes-Maritimes le Modèle:Date- et sert en l’an II en Corse où il se distingue devant Calvi le 21 pluviôse an II (Modèle:Date-) et reçoit une blessure en juillet suivant pendant la défense du fort de Mozzello. Nommé adjoint à l’état-major général de l’armée d’Italie le Modèle:1er an III (Modèle:Date-), il est promu chef-de-bataillon le Modèle:1er an IV (Modèle:Date-) et se distingue aux passages du Pô et de l’Adige, à Lonato le 16 thermidor an IV (Modèle:Date-) et à Cerea le 25 fructidor (Modèle:Date-) suivant.

Passé avec son grade dans [[17e demi-brigade légère de deuxième formation|Modèle:17e légère]] de deuxième formation le Modèle:1er an V (Modèle:Date-), il se distingue le 25 du même mois (Modèle:Date-) à Rivoli où il est blessé. Le 6 germinal de l’an VII (Modèle:Date-) il se distingue à Bussolengo où il est aussi blessé, ce qui lui vaut d’être nommé chef de brigade de la Modèle:17e légère sur le champ de bataille, nomination confirmé le 4 nivôse an VIII (Modèle:Date-). Passé en l’an VIII dans l’armée des Grisons, il se distingue le 10 nivôse an IX (Modèle:Date-) au Mont-Thonal. Affecté à la garnison de Blois pendant les ans X et XI et employé au camp de Saint-Omer pendant les ans XII et XIII, il devient membre de la Légion d’honneur le 19 frimaire an XII (Modèle:Date-) et officier de l'Ordre le 25 prairial suivant (Modèle:Date-).

Général d'Empire

Fichier:La Rendición de Bailén (Casado del Alisal).jpg
Le général Vedel est fait prisonnier lors de la capitulation de Bailén (La Reddition de Bailén, 1864, José Casado de Alisal, musée du Prado).

Il fait, avec la Modèle:3e d'infanterie du Modèle:5e de la Grande Armée, la campagne de l’an XIV où il est fait prisonnier à Ulm et libéré lors de la prise de la ville, avant de se distinguer à Austerlitz. Promu général de brigade le 3 nivôse an XIV (Modèle:Date-), il fait ensuite à la tête de la Modèle:3e de la Modèle:1ère division d’infanterie du Modèle:5e, la campagne de 1806 où il se distingue à Iéna le Modèle:Date- et reçoit une blessure à Pultusk le Modèle:Date-. Nommé gouverneur de la place de Marienbourg le Modèle:Date, il prend le Modèle:Date- la tête de la Modèle:1ère brigade de la Modèle:2e d’infanterie du corps de réserve et fait la campagne de 1807 où il se distingue le Modèle:Date- à Heilsberg, où il est blessé, et le 14 à Friedland, où il est encore blessé. Promu général de division le Modèle:Date-, il prend le commandement de la Modèle:2e d’infanterie du Modèle:2e d’observation de la Gironde. Il reçoit de l’Empereur un majorat en Westphalie, le comté de Lichtenberg, que le traité de 1814 rend au duc de Brunswick.

Entré en Espagne en décembre, il est élevé au rang de comte de l’Empire le Modèle:Date-. Fait prisonnier lors de la capitulation de Baylen et libéré en Modèle:Date-, il est arrêté et emprisonné à son retour en France. Jugé par la Haute Cour impériale, il est destitué de son grade, rayé du catalogue de la Légion d'honneur et assigné à résidence le Modèle:Date-. Réhabilité par l’Empereur le Modèle:Date-, il est rétabli dans son grade et nommé le Modèle:Date-, commandant de la Modèle:2e d’infanterie de l’armée de réserve d’Italie avec laquelle il fait la campagne de cette année à l’armée de Lyon.

Au service du roi

Fichier:Père-Lachaise - Division 39 - Peigne de Vedel 01.jpg
Tombe au cimetière du Père-Lachaise.

Après l’abdication, il est employé comme inspecteur-général d’infanterie dans la Modèle:5e militaire le Modèle:Date-, devient chevalier de l’Ordre royal et militaire de Saint-Louis le Modèle:Date- suivant et il est nommé commandant de la Modèle:2e de la Modèle:14e militaire (Cherbourg) le Modèle:Date-. Pendant les Cent-Jours, il commande la Modèle:14e militaire et il est mis en non-activité à la seconde Restauration.

Réintégré dans la Légion d'honneur le Modèle:Date-, il est admis à la retraite le Modèle:Date-. Rappelé après la Révolution de Juillet, il est placé dans le cadre de réserve des officiers-généraux le Modèle:Date-.

Il meurt le Modèle:Date- à Paris, et est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (Modèle:39e).

État de service

Décorations, titres et honneurs

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Armes de la famille Vedel.

Armoiries

Ecartelé au premier d’azur à l’épée d’argent, la pointe en haut ; au deuxième et troisième d'argent, au lion rampant, lampassé et armé d'un sabre, le tout de gueules; au quatrième de pourpre chargé en chef de trois étoiles d'argent posées une et deux, en face de deux serpents contrepassant d'or; en pointe d'un serpent de même se mordant la queue ; sur le tout, en cœur, un écusson de sable, au buste sans tête ni bras d’idole saxonne, d’argent, à trois seins, surmonté d’un soleil d’or.

Voir aussi

Bibliographie

  • Georges Six, Dictionnaire biographique des Généraux et Amiraux de la Révolution et de l'Empire (1792-1814), Librairie Historique et Nobiliaire, Paris, 1934
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Liens externes

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