Dommartin-la-Chaussée
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Dommartin-la-Chaussée est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle, en Lorraine, dans la région administrative Grand Est.
Géographie
Dommartin-la-Chaussée est une commune rurale implantée dans le nord du département de Meurthe-et-Moselle « dans le cou de l’oie ».
La commune est située sur la route départementale Modèle:N°, orientée sud-est / nord-ouest, elle relie Charey (RD 131) à Dampvitoux (RD 901).
Le territoire communal est ceinturé par quatre communes en périphérie : Hagéville au nord, Dampvitoux à l’ouest, Charey au sud-est et Saint Julien-lès-Gorze à l’est.
L’aérodrome dit "de Chambley" est situé au nord-est de Dommartin-la-Chaussée, il est en partie implanté sur le territoire communal.
La superficie du ban communal représente 271 hectares.
Communes limitrophes
Modèle:Carte communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Dommartin-la-Chaussée est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Metz, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (81,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (66,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (18,6 %), prairies (15,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Histoire
Moyen Âge
En 1277, Dompmartin-de-la-chaulcie relevait de la baronnie d’Apremont. Appelé ainsi parce que traversée par une voie romaine.
C’est en 1290, par les textes que nous avons la certitude que ce village existait à l’emplacement d’aujourd’hui puisque le duc de Ferry reconnaît officiellement qu’un habitant devient son homme–lige, pour 100 livres de l’époque.
Temps modernes
En 1663 le seigneur est le chevalier Antoine de Gourcy capitaine et bailli d'Étain.
En 1703, le village est appelé Dompmartin.
En 1709, le duc de Lorraine Stanislas Leszczyński en était le seigneur et justicier. Le patronage appartenait à l’abbé de Gorze. (Dans le vieux cimetière qui se visite, madame Marie Françoise, veuve de messire Charles François Boyard Modèle:1er d’hôtel du duc, y repose depuis 1722.)
En 1710, Dommartin-les-Thiaucourt, 12 habitants est rattaché à la prévôté de Thiaucourt.
En 1752, Dommartin-sous-les-côtes, 14 habitants est rattaché à la prévôté de Saint-Mihiel.
En 1773, un ancien château appartenant aux comtes de Bainville est incendié. Sur ses ruines est reconstituée une ferme fortifiée et monsieur le comte de Gourcy obtient le droit de justice.
Époque contemporaine
En 1823, l’abbé Daunot (né le 8 mars 1785 à Liverdun de Claude Daunot et de Marie Hauï, ancien officier des dragons dans les armées de Napoléon Modèle:1er, curé de Flirey puis de Charey), devant la misère des populations, décide de fonder une congrégation religieuse des Sœurs de l'Alliance, les sœurs de la Sainte Enfance de Marie<ref>Modèle:Lien web</ref>.
L'institut des sœurs de la Sainte Enfance de Marie est approuvé par l'église lorsqu'il obtient l’autorisation officielle épiscopale le Modèle:Date- et la maison-mère est ensuite transférée à Nancy<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le 17 septembre 1845, l’autorité civile lui accorde par les vertus d’un statut du roi Louis-Philippe, le droit de devenir une congrégation appelée congrégation des sœurs de la Sainte Enfance de Marie. La congrégation obtient ainsi le droit d’être une congrégation hospitalière puis enseignante en 1855.
Par décret du 13 août 1858, [[Napoléon III|Napoléon Modèle:III]] nomme M. Daunot, ancien maréchal-des-logis de dragons et fondateur et premier supérieur des sœurs de la Sainte-Enfance-de-Marie, chevalier de l'Ordre impérial de la Légion d'honneur<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
En 1860, M. Daunot construit une chapelle pour la communauté. Dommartin se fait appeler Dommartin-la-Chapelle et comptent 142 habitants dont 80 sœurs.
Le 11 avril 1866, l’abbé décède et est inhumé dans le petit cimetière jouxtant l’église.
Trop éloignée de la ville, la communauté dut être transférée tout d’abord à Houdemont le 16 juillet 1870 puis quelques années après à Nancy où la communauté continue d’exister sous le nom des sœurs de l’Alliance. Le corps de l’abbé Daunot a lui aussi été transféré le 16 juin 1877 à l’entrée de la maison mère à Nancy.
Église Saint-Martin dévastée en 1917 reconstruite en néo-roman en 1924.
En 1965, Dommartin-la-Chapelle est rebaptisé en Dommartin-la-Chaussée.
Politique et administration
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Économie
Culture locale et patrimoine
En 2021, le village de Dommartin-la-Chaussée et son maire font l'objet d'un moyen métrage de 52 minutes de Didier Sallustro intitulé Le village idéal du Maire Petit qui suit la démarche vivante imprégnée d'art brut de Denis Petit, qui n’est autre que le maire du village : "Je ne suis pas fou... Peut-être un peu, c’est nécessaire pour être un bon maire"<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Au début de l'année 2022, les divers travaux artistiques entrepris depuis plusieurs années par Denis Petit attirent l'attention du magazine bimestriel Artension dans lequel paraît un article en double page montrant plusieurs réalisations qui ne manquent pas d'éveiller l'intérêt des passants<ref>Artension n°171 [1], Denis Petit Ferrailleur céleste par Didier Sallustro, Janvier-Février 2022, p.32-33.</ref>.
Lieux et monuments
- Une villa gallo-romaine fouillée en 1953 a donné un abondant mobilier, dont un monument d'environ 3 m de haut (dit "Cavalier à l'Anguipède"), actuellement au Musée lorrain, qui avait été jeté dans un puits, probablement à l'avènement du christianisme.
- Nécropole mérovingienne fouillée en 1877.
- Église Saint-Martin dévastée en 1917, reconstruite en néo-roman en 1924.