Eduardo Duhalde
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Personnalité politique
Eduardo Alberto Duhalde (né le Modèle:Date à Lomas de Zamora, province de Buenos Aires) est un homme d'État argentin. Il a été président de la Nation argentine de 2002 à 2003, et vice-président sous Carlos Menem, de 1989 à 1991. Sa femme, Modèle:Lien, a été députée (1997-2005) et est actuellement sénatrice depuis 2005, s'étant opposée particulièrement à Cristina Fernández de Kirchner.
Des années 1970 à la gouvernance de Buenos Aires
Duhalde est reçu avocat à l'université de Buenos Aires en 1970. Quatre ans plus tard, militant déjà au Parti justicialiste (péroniste), il fut élu conseiller municipal de sa ville natale, Lomas de Zamora, devenant son maire par intérim à la suite de la vacance du pouvoir. Déposé à la suite du coup d'État de mars 1976, il est élu maire de Lomas de Zamora au retour de la démocratie (1983-87).
En 1987, il est élu député, puis est élu vice-président sur le ticket justicialiste en 1989, accompagnant Carlos Menem à la présidence. Lors d'un voyage de ce dernier, il amnistie en 1990 des membres de la Triple A, un escadron de la mort des années 1970, recherchés pour l'assassinat du président du Conseil délibératif de Chacabuco, Miguel Gil<ref name=P12>Horacio Verbitsky, « La derecha pura y dura », Página/12, 24 janvier 2010.</ref>. Il démissionne ensuite de la vice-présidence en 1991, se présentant à l'élection provinciale de Buenos Aires et étant élu gouverneur de la province.
En 1994, parallèlement à la réforme constitutionnelle nationale, il propose une réforme de la Constitution provinciale afin de permettre sa réélection. Il est alors plébiscité malgré l'opposition de l'UCR (radicale), du Modèle:Lien et, au début, du Modèle:Lien (droite), qui finit par se rallier à lui. La Constitution réformée, il est réélu Modèle:Lien en 1995.
En Modèle:Date-, il crée un laboratoire d'idée, le groupe Calafate, en vue de disputer l'élection présidentielle de 1999 à Menem, qui prévoyait de se présenter une troisième fois. L'ex-ministre de l'Intérieur d'Héctor Cámpora, Esteban Righi, y participe<ref name=Clarin>Julio Blanck, « Esteban Righi, un hombre marcado por sus palabras », El Clarín, 6 juin 2004.</ref>. Duhalde se présente ainsi en 1999, mais est battu par le radical Fernando de la Rúa (39 % des voix contre 48,5 % pour de la Rúa)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il réussit toutefois à se faire élire, de justesse, sénateur national en Modèle:Date-.
Président de la Nation
Après la démission de la Rúa en Modèle:Date-, à la suite du cacerolazo de protestations contre le corralito imposé par le gouvernement confronté à une crise économique et financière importante, Duhalde est élu président le Modèle:Date par l'Assemblée législative (réunion des deux Chambres), en vertu de la Modèle:Lien<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il doit ainsi terminer le mandat de la Rúa, qui l'avait battu deux ans plus tôt à la présidentielle<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Sa première mesure est d'annuler la présidentielle prévue pour le Modèle:Date par son prédécesseur Adolfo Rodríguez Saá<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il dévalue ensuite le peso, abrogeant la Modèle:Lien de 1991. Le Modèle:Date, la police réprime brutalement une manifestation de piqueteros (chômeurs), faisant deux morts, Modèle:Lien et Maximiliano Kosteki, et 33 blessés par balles, lors du dit « Modèle:Lien ». Devant l'indignation populaire, Duhalde déclare des élections anticipées, six mois avant le terme prévu, et annonce qu'il ne se présentera pas à la présidence<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Une semaine avant la fin de son mandat, il amnistie, en Modèle:Date-, le militaire carapintada Mohamed Alí Seineldín et le guérillero Modèle:Lien<ref name=P12/>.
Le duhaldisme, secteur dissident du justicialisme
Le secteur duhaldiste du Parti justicialiste soutient le Front pour la victoire qui mène Néstor Kirchner à la présidence en 2003, mais se sépare de celui-ci en 2005, menant à l'affrontement entre l'épouse de Duhalde, Hilda González, et Cristina Fernández de Kirchner, l'épouse du président, qui fut elle-même élue présidente en 2007. En perte de vitesse, le duhaldisme entra alors en dissidence par rapport au Parti justicialiste, contrôlé par le kirchnérisme, et s'orienta franchement à droite, votant par exemple avec l'opposition contre la loi no 26 522 sur les médias qui abroge la loi de 1980.
Après la défaite péroniste aux législatives de juin 2009, Duhalde annonce sa candidature aux primaires en vue de l'élection présidentielle de 2011<ref>« El gobernante Partido Justicialista de Argentina rechaza la renuncia de Kirchner », El Economista, 11 novembre 2009.</ref>. En Modèle:Date-, il déclare depuis le Salvador de nouveau être en faveur de l'abandon des poursuites contre les militaires responsables de violations des droits de l'homme lors de la « guerre sale », au nom de la « réconciliation » nationale<ref name=P12/>. Selon le CEMIDA (Centre des militaires pour la démocratie argentine), Duhalde couvrirait aussi par là ses arrières, lui-même étant sujet à une enquête concernant l'assassinat de Darío Santillán et de Maximiliano Kosteki<ref name=P12/>. Il prône aussi le transfert des jeunes délinquants à l'armée au nom de leur « ré-éducation »<ref name=P12/>, se posant ainsi comme candidat de la « droite dure »<ref name=P12/>.
Gouvernement Duhalde (2002-2003)
| Ministère | Titulaire | Période |
| Chef de cabinet de la République argentine | Jorge Capitanich (PJ) Modèle:Lien (PJ) |
03/01/2002 - 03/05/2002 03/05/2002 - 25/05/2003 |
| Modèle:Lien | Modèle:Lien (PJ) Modèle:Lien (PJ) |
03/01/2002 - 03/05/2002 03/05/2002 - 25/05/2003 |
| Ministère des Relations extérieures, du Commerce international et du Culte | Modèle:Lien (PJ) | 03/01/2002 - 25/05/2003 |
| Modèle:Lien | Modèle:Lien (UCR) | 03/01/2002 - 25/05/2003 |
| Modèle:Lien | Modèle:Lien (PJ) | 12/02/2002 - 25/05/2003 |
| Modèle:Lien | Modèle:Lien (PJ) Roberto Lavagna (PJ) |
03/01/2002 - 27/04/2002 27/04/2002 - 25/05/2003 |
| Modèle:Lien | Modèle:Lien (UCR) Modèle:Lien (PJ) |
03/01/2002 - 10/07/2002 10/07/2002 - 25/05/2003 |
| Modèle:Lien | Modèle:Lien (PJ) Modèle:Lien (PJ) |
03/01/2002 - 03/05/2002 03/05/2002 - 25/05/2003 |
| Modèle:Lien | Modèle:Lien (PJ) | 03/01/2002 - 25/05/2003 |
| Modèle:Lien | Modèle:Lien | 03/01/2002 - 25/05/2003 |
| Modèle:Lien | Aníbal Fernández (PJ) | 03/01/2002 - 25/05/2003 |
| Modèle:Lien | Daniel Scioli (PJ) | 03/01/2002 - 25/05/2003 |
| Modèle:Lien | Daniel Scioli (PJ) (par intérim) | 03/01/2002 - 25/05/2003 |
| Modèle:Lien | Antonio Arcuri (PJ) | 03/01/2002 - 25/05/2003 |
