Elymus repens

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Elymus repens, le chiendent officinal ou chiendent commun<ref>Modèle:Lien web</ref>, est une plante herbacée de la famille des Poacées (sous-famille des Pooideae, tribu des Triticeae), très vivace par ses rhizomes. Cette plante, très commune, est considérée comme une mauvaise herbe des cultures et des jardins.

Noms communs : chiendent officinal, chiendent rampant, petit chiendent, blé-rampant, laitue de chien (en anglais : dog grass, couch grass, en allemand : Ackerquecke, Gemeine Quecke, en espagnol : grama del norte, en italien : gramigna, dente-canino, caprinella).

Nomenclature et étymologie

L’espèce a été décrite et nommée Triticum repens par Linné en 1753 dans Species Plantarum 1: 86<ref>Modèle:BHL</ref> (basionyme).

En 1947, le botaniste américain Frank Walton Gould a transféré cette espèce dans le genre Elymus<ref>Modèle:BHL</ref> - genre pourtant créé par Linné en 1753 dans Species Plantarum 1: 83.

Le nom de genre Elymus est un terme de latin savant, dérivé du grec έλυμος elimos « panic millet » Setaria italica, employé par Dioscoride (MM, 2, 81), Oribase (eup., 1E, 6).

L’épithète spécifique repens « rampant » dérivé du latin repo « ramper ».

Taxonomie

Synonymes

Selon Modèle:Bioref : Modèle:Colonnes

Sous-espèces

  • Elymus repens subsp. arenosus (Spenn.) Melderis (1978)
  • Elymus repens subsp. atlantis (Maire) Ibn Tattou (1998)
  • Elymus repens subsp. calcareus (Cernjavski) Melderis (1978)
  • Elymus repens subsp. elongatiformis (Drobow) Melderis
  • Elymus repens subsp. repens

Description

Fichier:Kweek bloeiwijze Elytrigia repens.jpg
Épi

Plante herbacée vivace avec une tige solitaire ou en touffe, de 30 cm à Modèle:Nb de haut, comportant 3 à 5 nœuds.

Le chiendent officinal développe des tiges souterraines en surface (rhizomes) de Modèle:Nb de diamètre, longues et ramifiées. Ces rhizomes, généralement 2 à 4 par plant, cheminent horizontalement à une profondeur qui est fonction de la compacité du sol : 5 à Modèle:Nb dans les sols compacts, de 10 à Modèle:Nb dans les sols plus légers<ref name=peeters>Modèle:Article</ref>. Ils sont segmentés par la présence de nœuds racinaires à intervalles assez réguliers (de 0,5 à 2 cm). Chaque nœud porte un bourgeon susceptible de constituer un nouveau plant complet. Les rhizomes assurent ainsi la reproduction végétative de la plante de manière très efficace.

Feuilles plates, allongées et aiguës, de 10 à Modèle:Nb de longueur et de Modèle:Unité de largeur, un peu rudes à leur face supérieure et face inf. glabre. La base de la gaine est rougeâtre.

L’inflorescence se présente en un épi de 3 à Modèle:Nb de long, érigé, fort, d’un bleu vert. L’épi est formé d'épillets en nombre très variable, de 8 à Modèle:Nb de long, assez espacés, disposés sur deux rangs (distiques) de couleur verte à vert glauque. Chaque épillet comporte de 3 à 8 fleurs ayant 3 étamines, 2 stigmates et un ovaire supère<ref name=peeters/>.

La semence est souvent constituée d'un épillet caduc (plusieurs fleurs avec les glumes à la base de l'épillet), mais généralement dispersée avec 1 fleur entourée des glumelles. Présence d'une baguette à la base de la glumelle inférieure (lemme) <ref>Modèle:Lien web</ref>.

Distribution

Selon POWO<ref name=powo>Modèle:POWO</ref>, Elymus repens est originaire d'Europe, d'Asie (du Moyen-Orient à la Sibérie et à la Chine, à l'Inde et au Pakistan), et d'Afrique du Nord, très répandue, y compris en montagne.

Il a été introduit et s’est naturalisé en Amérique du Nord et dans une partie de l'hémisphère sud.

Utilisation

Fichier:Elymus repens en trigo.jpg
Chiendent dans un champ de blé tendre.
  • Adventice envahissante, et difficile à extirper, des jardins et des champs cultivés (de même que les espèces voisines E. campestris et E. intermedia).
  • Le rhizome peut être séché et moulu puis utilisé en bouillie : ce légume-racine était ainsi utilisé en période de disette ou simplement séché pour en faire des brosses. Les jeunes pousses de rhizome peuvent être mangées crues. Il était parfois utilisé pour confectionner un alcool dont la recette s'est perdue, et de la bière de chiendent<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
  • Plante médicinale par son rhizome, qui a des propriétés émollientes et diurétiques ; employé en décoction.
  • Valeur fourragère : le chiendent peut être très bon pour les animaux en pâturage quand il est jeune à sa Modèle:2e car il est très riche en protéines. Plus il vieillit, plus il devient dur et ligneux.

Il est possible de reconnaître le chiendent sans le déterrer pour voir ses rhizomes<ref>Moyens de lutte au Chiendent (Elytrigia repens) en production biologique.</ref>. En effet, les feuilles de cette plante possèdent, à la base du limbe, des oreillettes ou auricules qui ressemblent à de petits crochets ou de petites griffes enserrant la tige. Cependant, pour confirmer l’identification, on peut déterrer un plant et vérifier s’il provient d’un bout de rhizome. Les feuilles présentent d’autres caractéristiques. Les premières feuilles ont presque toujours du poil. Les suivantes peuvent ou non en avoir. Les nouvelles feuilles apparaissent enroulées sur elles-mêmes à leur émergence. Elles ont de Modèle:Unité de long et Modèle:Unité de large. On remarque aussi souvent une zone pincée vers l’extrémité de la feuille.

Le chiendent peut parfois être confondu avec le brome inerme (Bromus inermis), mais les rhizomes du brome sont plus courts et plus foncés. Le W sur la feuille du brome est très apparent et se trouve au milieu de la feuille. Les graines des deux espèces se ressemblent beaucoup.

Maladies

Fichier:Elytrigia repens Claviceps purpurea 10-7-9.JPG
Chiendent avec des ergots (sclérotes).

Le chiendent peut être un réservoir de virus ou de champignons transmissibles aux céréales. C'est en particulier, un hôte de l'ergot du seigle ainsi que de l'acarien Callyntrote porc-épic (Abacarus hystrix) vecteur d'une maladie grave des prairies de l'hémisphère Nord, le virus de la mosaïque du ray-grass<ref name=Skoracka2008>Skoracka, A. 2008. Quackgrass- and ryegrass-adapted populations of the cereal rust mite, Abacarus hystrix (Acari: Eriophyidae), differ in their potential for wheat, Triticum aestivum, colonization. Bulletin of Entomological Research, 99 pp. 33-39.</ref>.

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

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Article connexe

Liens externes

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