Supplice du pal
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Le supplice du pal, appelé aussi empalement, est une méthode d'exécution passive, réputée pour être particulièrement douloureuse et spectaculaire, à l'instar du crucifiement.
Description
Les premières représentations viennent d'Assyrie, en Mésopotamie. Cette méthode d'exécution fut utilisée également dans l'Empire ottoman, en Valachie, en Perse, au Siam et en Europe.
Selon une méthode illustrée sur des reliefs assyriens, la victime était empalée juste en dessous du sternum sur un pieu (désigné alors par le terme « pal ») planté à la verticale, puis laissée telle quelle jusqu'à ce que mort s'ensuive, la personne se faisant lentement transpercer sous l'effet de la gravité. Toutefois, la méthode la plus répandue et dont il existe des traces en Russie et en Turquie voulait que l’on enfonçât le pal dans l'anus du condamné, avant de le planter en terre. La cruauté du supplice était modulée par le degré d'acuité de la pointe, la taille du pieu, et la profondeur à laquelle on l'enfonçait. Le plus fréquemment, la pointe était arrondie afin de repousser les chairs sans les léser, afin que le supplice durât le plus longtemps possible. Elle ressortait par le thorax, par les épaules ou par la bouche, en fonction de la direction donnée. Le but était d'apporter une frayeur maximale aux spectateurs<ref>Voir aussi la description dans le Grand dictionnaire universel du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, par Pierre Larousse</ref>.
À la fin du Modèle:Lien siècle av JCModèle:Vérification siècle, sous le règne du pharaon Ramsès IX, le supplice du pal est utilisé pour exécuter des pilleurs de tombes royales. Pour les autorités de l'époque, la violence de ce procédé d'exécution doit dissuader les potentiels pilleurs et rassurer l'opinion publique, inquiète car les délinquants ont bénéficié de complicités au sein de l'administration<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, le Roumain Vlad Ţepeş était surnommé « l'Empaleur ». Ayant maintes fois pratiqué un tel supplice contre les Turcs et ses sujets, sa réputation fut rapidement associée à une barbarie assumée.
Exemples
Le Français Claude Desprez rapporta qu'au cours de la campagne d'Égypte (1798-1801), une commission militaire française a également pratiqué ce type d'exécution à l'encontre du Syrien Soleyman el-Halaby, coupable d'avoir assassiné le général Kléber en 1800<ref>Dictionnaire historique ou biographie universelle, Continué jusqu'en 1835, Tome douze par François-Xavier Feller</ref>. En voici les propos :
Le Syrien Soleyman, assassin de Jean-Baptiste Kléber y fut condamné en 1800 par une commission militaire française, Modèle:Citation bloc
Dominique-Jean Larrey, dans ses Mémoires, précise<ref>Modèle:Ouvrage</ref> : Modèle:Citation bloc
En 1821, le révolutionnaire et héros de la guerre d'indépendance grecque, Athanásios Diákos, fut empalé par les Turcs et brûlé (la tradition dit qu'il a été rôti à la broche).
Références
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Articles connexes
- Torture
- Méthodes d'exécution
- Le supplice du pal est une menace récurrente employée par des personnages fictifs de bandes dessinées telles que Iznogoud, dans la bande dessinée du même nom, et Ben Kalish Ezab, Mohammed dans Les Aventures de Tintin.
- Lardoir (utilisé par certains oiseaux prédateurs)