Enola Gay

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L'Enola Gay (Modèle:API-en) est l'avion bombardier Boeing B-29 Superfortress américain qui a largué une bombe atomique sur Hiroshima, à la fin de la Seconde Guerre mondiale. L'avion est fabriqué par la Glenn L. Martin Company et nommé par le pilote Paul Tibbets en l'honneur de sa mère Enola Gay Tibbets. Le Modèle:Date, au cours des dernières étapes de la Seconde Guerre mondiale, il est devenu le premier avion à larguer une bombe atomique sur une cible stratégique. La bombe, nommée Modèle:Lang, touche la ville d'Hiroshima, au Japon, et cause des destructions sans précédent. L'Enola Gay participe à la seconde attaque atomique comme avion de reconnaissance météorologique pour le bombardement de Kokura, mais une couverture nuageuse défavorable entraîne un changement de cible et c'est Nagasaki qui est bombardée à la place par Bockscar, un autre B-29.

Après la guerre, l'Enola Gay retourne aux États-Unis, où il opère depuis la base aérienne Walker au Nouveau-Mexique. En Modèle:Date-, il est transféré à Kwajalein, dans le Pacifique, pour des essais nucléaires liés à l'opération Crossroads, mais n'est pas choisi pour un largage test à Bikini. Plus tard cette même année, il est transféré à la Modèle:Lang et passe de nombreuses années, stationné sur des bases aériennes, exposé sans protection, avant d'être démonté et transporté en 1961 dans un hangar du Smithsonian à Suitland, dans le Maryland.

Dans les années 1980, des groupes d'anciens combattants appellent le Smithsonian à mettre l'avion en évidence dans un musée pour sa valeur historique, ce qui mène à une controverse intense sur l'opportunité d'exposer l'avion sans une explication appropriée du contexte historique. Le poste de pilotage et le nez de l'avion sont ensuite exposés en 1995 au Modèle:Lang (NASM) à Washington, pour le Modèle:50e du bombardement d'Hiroshima, ce qui crée une controverse. Enfin, depuis 2003, le B-29 restauré est exposé au Centre Steven F. Udvar-Hazy, une annexe du NASM située à l'aéroport international de Washington-Dulles.

Seconde Guerre mondiale

Avant les bombardements atomiques

Modèle:Article détaillé

L'Enola Gay (numéro de modèle B-29-45-MO, numéro de série 44-86292 et Victor number<ref group="Note">Le Victor number est un code d'identification.</ref> 82) est construit par la Glenn L. Martin Company (ultérieurement intégrée à l'entreprise Lockheed Martin) dans son usine de bombardiers de Bellevue au Nebraska, jouxtant l'actuelle base aérienne Offutt. Le bombardier est l'un des quinze premiers Boeing B-29 Superfortress construits selon la spécification « Silverplate », ce qui leur permet notamment de larguer des bombes atomiques. Les modifications incluent une baie de largage modifiée avec des portes pneumatiques et des systèmes britanniques de fixation et de déblocage de bombes, des hélices à pas réversible donnant plus de puissance de freinage à l'atterrissage, des moteurs améliorés avec injection de carburant et un meilleur refroidissementModèle:Sfn et le retrait de blindages sur des tourelles et des mitrailleuses. Finalement, Modèle:Unité « Silverplate », d'une finition en aluminium poli, sont assemblés pendant et après la Seconde Guerre mondiale. Un groupe d'élite, composé de quinze B-29 et de Modèle:Unité, est rassemblé dans le 509th Composite Group pour des missions exceptionnelles de bombardement atomique<ref name="lemonde" />.

Photographie en noir et blanc de l'avion au sol après sa mission à Hiroshima.
L'Enola Gay après sa mission à Hiroshima.

L'avion Enola Gay est personnellement choisi par le colonel Paul Tibbets, le commandant du 509th Composite Group, le Modèle:Date-, alors qu'il est encore sur la ligne de montage. Ce nom fait référence à sa mère, Enola Gay Tibbets, elle-même nommée d'après l'héroïne du roman Enola; or Her Fatal Mistake (1886) de Mary Young Ridenbaugh. Tibbets est un pilote expérimenté qui a déjà réalisé des missions en Europe et en Afrique du Nord<ref name="lemonde">Modèle:Lien web.</ref>. Les antécédents du pilote sont validés au préalable par le Federal Bureau of Investigation (FBI) et son appétence pour la discipline en font un candidat idéal<ref name="lemonde" />. L'avion est réceptionné par l'Modèle:Lang (USAAF) le Modèle:Date- et assigné au Modèle:Lang du Modèle:Lang. L'équipage B-9, commandé par le capitaine Robert A. Lewis, prend livraison du bombardier et l'emmène le Modèle:Date- d'Omaha à la base du 509th à la base aérienne Wendover dans l'UtahModèle:Sfn.

Treize jours plus tard, l'avion quitte Wendover pour Guam, où il reçoit une modification de sa baie de largage. Il est ensuite emmené au North Field de Tinian, le Modèle:Date-. Il reçoit d'abord le Victor number 12, mais le Modèle:Date-, il reçoit le marquage de queue avec une lettre R dans un cercle appartenant au Modèle:Lang (futur Modèle:Lang) pour masquer son identité et son numéro est changé à 82 pour éviter une mauvaise identification parmi les pilotes de l'unitéModèle:Sfn. En juillet, le bombardier effectue huit vols d'entraînement et réalise les 24 et Modèle:Date- deux missions pour larguer des bombes citrouilles Modèle:Incise sur des cibles industrielles à Kobe et Nagoya. L'Enola Gay effectue par la suite le Modèle:Date- un vol de répétition pour sa future missionModèle:Sfn.

La bombe atomique L-11 Modèle:Lang, partiellement assemblée, est contenue dans une caisse de bois de Modèle:Unité sur Modèle:Unité sur Modèle:Unité pesant Modèle:Unité, tandis que le noyau en uranium 235 Modèle:Incise est quant à lui placé dans un petit conteneur en acier doublé de plomb, d'une masse de Modèle:Unité, qui est attaché à des supports soudés au pont des quartiers du capitaine de l'Modèle:USS Charles B. McVay III. La bombe et son cœur nucléaire sont livrés par la suite à Tinian, le Modèle:Date-Modèle:Sfn. L'Indianapolis est torpillé quelques jours plus tard en mer des Philippines<ref>Modèle:Article</ref>.

Bombardement atomique d'Hiroshima

Modèle:Article détaillé

Modèle:Double image

Le Modèle:Date-, lors de la préparation de la première mission de bombardement atomique, Paul Tibbets prend le commandement de l'avion, nommé Enola Gay, d'après le nom de sa mère. Tibbets écrit plus tard que : Modèle:CitationModèle:Sfn. Le nom de l'avion est peint sur la carlingue le Modèle:Date- par Allan L. Karl, un militaire du 509thModèle:Sfn. Le commandant habituellement responsable de l'avion n'est pas Tibbets, mais Robert A. Lewis. Ce dernier est mécontent d'être remplacé par Tibbets pour cette importante mission et devient furieux lorsqu'il arrive auprès de l'avion le matin du Modèle:Date- et qu'il découvre la peinture désormais célèbre, le Modèle:LangModèle:Sfn.

La ville d'Hiroshima est la cible de la première mission de bombardement nucléaire le Modèle:Date-, avec les villes de Kokura et de Nagasaki comme cibles alternatives. L'Enola Gay, piloté par Tibbets, décolle de North Field dans les îles Mariannes du Nord, à environ six heures de vol du Japon, accompagné de deux autres B-29, Modèle:Lang, piloté par Charles Sweeney, portant des instruments de mesures et un avion sans nom qui sera plus tard appelé Modèle:Lang, commandé par le capitaine George Marquardt, pour prendre des photographies. D'autres avions participent à la reconnaissance ou servent en cas d'avaries. Le directeur du projet Manhattan, le Major général Leslie Richard Groves, souhaite que l'événement soit enregistré pour la postérité, de sorte que la piste de décollage est éclairée par des projecteurs et que des journalistes sont présents. Quand Tibbets s'apprête à rouler, il se penche par la fenêtre pour faire signe aux spectateurs de quitter sa voie. Il en profite pour faire un signe aux caméras présentesModèle:Sfn, un cliché qui deviendra célèbre.

Carte schématisant les trajets des bombardiers vers le Japon et leur retour.
Les trajets des deux missions atomiques.

Après avoir quitté Tinian, dans les îles Marianes, les avions volent séparément vers Iwo Jima où ils se rejoignent à une altitude d'environ Modèle:Unité (Modèle:Unité) pour mettre le cap vers le Japon. L'Enola Gay arrive sur la cible avec une visibilité claire à environ Modèle:Unité (Modèle:Unité). Le capitaine William Sterling Parsons du projet Alberta, qui commande la mission, arme la bombe pendant le vol pour minimiser les risques d'accident pendant le décollage ; les accidents avec ces bombardiers étant courants dans cette phase sensible. Son assistant, le sous-lieutenant Morris R. Jeppson, retire les dispositifs de sécurité trente minutes avant d'atteindre la zone cible.

Le bombardier ne rencontre aucune résistance ennemie et atteint sans encombre les côtes japonaises. Précédé par un avion de reconnaissance qui provoque une alerte à Hiroshima Modèle:Incise, l'Enola Gay a le feu vert pour l'attaque, tandis que les Japonais lèvent l'alerte, vu le petit nombre d'avions s'approchant à haute altitude, qui semblent se diriger vers une autre ville. Le bombardement prévu à Modèle:Heure<ref name="lemonde" /> (heure d'Hiroshima) se déroule comme prévu et Modèle:Lang met Modèle:Unité pour tomber de l'avion, qui vole à environ Modèle:Unité (Modèle:Unité) d'altitude, jusqu'à la hauteur de détonation prédéterminée au-dessus de la ville : environ Modèle:Unité (Modèle:Unité). L'Enola Gay parcourt Modèle:Unité avant de ressentir les ondes de choc de l'explosion, sans dommage pour les appareilsModèle:Sfn. La cible initiale est le pont Aioi dont la forme en « T » (deux tabliers) est reconnaissable facilement, mais l'hypocentre est finalement l'hôpital Shima, plus au sud.

La détonation crée une explosion équivalente à [[Équivalent en TNT|Modèle:Unité de TNT]] (Modèle:Unité)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'uranium 235 est considérée comme très inefficace dans une arme, puisque seulement 1,7 % de sa matière est fissile. Le rayon de destruction totale est d'environ Modèle:Unité, déclenchant des incendies qui détruisent une surface de Modèle:Unité. Les Américains estiment que Modèle:Unité de la ville sont détruits. Les autorités japonaises déterminent, elles, que 69 % des bâtiments d'Hiroshima sont détruits, et 6 à 7 % de plus endommagés<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Environ 70 000<ref name="lemonde" /> à Modèle:Unité, soit 30 % de la population de la ville, sont tuées par l'explosion initiale et la tempête de feu résultante<ref>Modèle:Lien web.</ref>, et Modèle:Nombre sont blessées<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Parmi les personnes tuées, 20 000 sont des soldats<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

L'Enola Gay retourne en toute sécurité à sa base de Tinian, arrivant à Modèle:Heure, après Modèle:Unité et Modèle:Unité de vol. Les Modèle:Lang et Modèle:Lang suivent peu après. Plusieurs centaines de personnes, y compris des journalistes et des photographes, se rassemblent pour immortaliser le retour des avions. Tibbets est le premier à débarquer et reçoit la Modèle:Lang sur placeModèle:Sfn. Elle lui est remise par le général Carl A. Spaatz. Tibbets est plus tard reçu à la Maison-Blanche par le président Harry S. Truman<ref name="lemonde" />.

Bombardement atomique de Nagasaki

Modèle:Article détaillé

La mission d'Hiroshima est suivie d'une autre attaque nucléaire. À l'origine prévu pour le Modèle:Date-, le bombardement est avancé de deux jours (au Modèle:Date-) en raison d'une prévision météorologique défavorable. Cette fois, la bombe Modèle:Lang est portée par un autre B-29, Bockscar, piloté par le major Charles SweeneyModèle:Sfn. L'Enola Gay est piloté cette fois-ci par l'équipage du capitaine George Marquardt, dit équipage « B-10 », normalement affecté à Up An' AtomModèle:Sfn. L'Enola Gay sert d'avion de reconnaissance météorologique pour Kokura, la cible prévueModèle:Sfn. L'équipage annonce un ciel dégagé sur Kokura, mais au moment où Bockscar arrive, la ville est obscurcie par la fumée de feux résultant des bombardements conventionnels de Yahata effectués la veille par Modèle:Nobr. Après trois passages infructueux, Bockscar se détourne vers son objectif secondaire, Nagasaki, où il lâche sa bombe. Contrairement à la mission d'Hiroshima, la mission de Nagasaki est décrite comme un échec tactique, bien qu'elle atteigne ses objectifs. L'équipage rencontre un certain nombre de problèmes d'exécution et n'a plus que très peu de carburant au moment où l'avion se pose sur le site d'atterrissage d'urgence de Yontan, à Okinawa<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Équipage

Mission à Hiroshima

Photographie en noir et blanc d'un des membres d'équipage tenant une boîte (viseur) devant l'avion au sol.
Le bombardier Thomas Ferebee avec le viseur Norden à Tinian après la mission.
Photographie en noir et blanc de trois membres d'équipage devant l'avion.
Theodore Van Kirk, Paul Tibbets et Thomas Ferebee devant l'appareil.

À son bord, l'Enola Gay compte douze membres d'équipage<ref name="lemonde" />,<ref>Modèle:Lien web.</ref> :

Aucun membre d'équipage n'est encore en vie, le dernier, Van Kirk, étant décédé en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Mission à Nagasaki

Pour la mission à Nagasaki, l'Enola Gay est piloté par l'équipage « B-10 », normalement affecté à Up An' AtomModèle:Sfn :

  • Captain George W. Marquardt : pilote et commandant de l'avion ;
  • Second Lieutenant James M. Anderson : copilote ;
  • Second Lieutenant Russell Gackenbach : navigateur ;
  • Captain James W. Strudwick : bombardier ;
  • First Lieutenant Jacob Beser : contre-mesures radar ;
  • Technical Sergeant James R. Corliss : officier mécanicien navigant ;
  • Sergeant Warren L. Coble : opérateur radio ;
  • Sergeant Joseph M. DiJulio : opérateur radar ;
  • Sergeant Melvin H. Bierman : mitrailleur de queue ;
  • Sergeant Anthony D. Capua, Jr. : assistant officier mécanicien navigant/scanner.

Fin de carrière

Photographie en noir et blanc de l'avion atterissant après sa fameuse mission.
Le retour de l'Enola Gay à sa base de Tinian après la mission sur Hiroshima.

Le Modèle:Date-, Lewis ramène l'Enola Gay vers les États-Unis et arrive deux jours plus tard à la nouvelle base de la 509th, la base aérienne Walker au Nouveau-Mexique. Le Modèle:Date-, l'Enola Gay quitte le Nouveau-Mexique dans le cadre des essais nucléaires de l'opération Crossroads dans le Pacifique. Il se rend à Kwajalein le Modèle:Date-. Il n'est cependant pas choisi pour l'essai à l'atoll de Bikini et quitte Kwajalein le Modèle:Date-, date de l'essai, atteignant la base aérienne Travis en Californie le lendemainModèle:Sfn.

La décision de préserver l'appareil prise, l'avion est emmené le Modèle:Date- vers la base aérienne de Davis-Monthan de Tucson, en Arizona, en prévision de son stockage. Le Modèle:Date-, la propriété de l'avion est transférée à la Modèle:Lang et l'Enola Gay est officiellement retiré de l'inventaire de l'USAAFModèle:Sfn. De 1946 à 1961, l'avion est entreposé temporairement sur plusieurs sites : à la base aérienne de Davis-Monthan du Modèle:Date- au Modèle:Date-, avant d'être envoyé à l'aérodrome d'Orchard Place (actuel aéroport international O'Hare de Chicago) à Park Ridge, dans l'Illinois. Il est déménagé le Modèle:Date- à la Modèle:Lien au Texas, puis le Modèle:Date-Modèle:Sfn à la Modèle:Lien dans le Maryland, car le Smithsonian ne dispose pas d'espace de stockage pour l'avion<ref name="harwit">Modèle:Lien web.</ref>.

L'armée de l'air aurait pu assurer la bonne conservation de l'avion, mais, faute d'espace suffisant, l'appareil est laissé à l'extérieur sur une partie reculée de la base aérienne, exposé de fait aux intempéries. Les « chasseurs de souvenirs » ne tardent pas à s'y intéresser en récupérant des pièces, permettant aux insectes et oiseaux d’accéder à l'intérieur de l'appareil. Paul E. Garber<ref group="Note">Paul E. Garber donnera son nom au Paul E. Garber Preservation, Restoration, and Storage Facility.</ref>, de la Modèle:Lang, s'inquiète de son état<ref name="harwit" /> et l'institution commence à démanteler l'avion le Modèle:Date- pour un stockage plus adéquat. Les pièces sont transportées le Modèle:Date- à l'établissement de stockage de la Modèle:Lang à Suitland, dans le MarylandModèle:Sfn.

Photographie couleur d'un monument en mémoire du bombardier.
Monument en mémoire de l'Enola Gay, à la base aérienne Wendover.

L'Enola Gay reste à Suitland de nombreuses années et, au début des années 1980, deux anciens combattants du 509th, Don Rehl et Frank B. Stewart, commencent à faire pression pour que l'avion soit restauré et exposé en raison de son importance historique. Ils contactent et obtiennent l'approbation de Tibbets et du sénateur de l'Arizona Barry Goldwater. En 1983, Walter J. Boyne, un ancien pilote de B-52 au Modèle:Lang (SAC), est nommé directeur du National Air and Space Museum (NASM), et il fait de la restauration de l'Enola Gay une priorité<ref name="harwit" />. En contemplant l'avion, Tibbets rappelle : c'est une Modèle:Citation<ref name="harwit" />.

La restauration du bombardier commence le Modèle:Date- à la Paul E. Garber Preservation, Restoration, and Storage Facility de Suitland, dans le Maryland. Les hélices utilisées lors de la mission de bombardement d'Hiroshima, faites spécialement en aluminium pour alléger le poids de l'avion, ont de la valeur et sont récupérées par l'université A&M du Texas, où l'une d'entre elles est recyclée pour être utilisée dans une soufflerie de l'université<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des hélices traditionnelles sont installées en remplacement. Les quatre moteurs sont soigneusement nettoyés et reconstruits : deux à Garber et deux au musée de l'air et de l'espace de San Diego. Certaines pièces et instruments, retirés, sont perdus mais des pièces de rechange sont trouvées ou fabriquées. Ces dernières sont marquées pour que les futurs conservateurs puissent les distinguer des composants d'origineModèle:Sfn.

Restauration

Controverses

Modèle:Article détaillé

Photographie couleur du fuselage de l'avion avec des marques d'usures.
L'extérieur de l'habitacle abîmé de l'appareil, lors de son entreposage en 1987.

L'Enola Gay est au cœur d'une controverse à la Modèle:Lang lorsque le musée a prévu d'exposer publiquement son fuselage, en 1995, dans le cadre d'une exposition commémorant le Modèle:50e anniversaire du bombardement atomique d'Hiroshima<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. L'exposition, Modèle:Lang, est planifiée par le personnel du National Air and Space Museum (NASM) et se base autour de l'Enola Gay restauré<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les critiques sur le projet d'exposition, en particulier celles de l'Modèle:Lang et de l'Modèle:Lang (AFA), affirment que l'exposition porte trop d'attention aux pertes japonaises infligées par la bombe nucléaire, plutôt qu'aux motivations expliquant le bombardement ou son rôle dans les discussions ayant amené la capitulation du Japon<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'exposition attire l'attention nationale sur de nombreuses questions académiques et politiques liées depuis longtemps à la vision rétrospective des bombardements. En conséquence, après diverses tentatives infructueuses d'amender l'exposition afin de répondre à la satisfaction des différents groupes d'intérêts, l'exposition est annulée le Modèle:Date-. Martin Harwit, directeur du NASM, est obligé de démissionner à cause de la controverse<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

L'avant du fuselage est exposé le Modèle:Date- dans une nouvelle tentative, et le Modèle:Date-, trois personnes sont arrêtées pour avoir jeté des cendres et du sang humain dessus, à la suite d'un incident antérieur dans lequel un manifestant avait jeté de la peinture rouge sur la moquette du musée. L'exposition est fermée le Modèle:Date- et le fuselage est renvoyé à la Modèle:Lang pour la restauration finale.

Restauration complète et exposition

Les travaux de restauration commencent en 1984 et nécessitent finalement Modèle:Unité de main d'œuvre. Alors que le fuselage est exposé, de 1995 à 1998, le travail continue sur les composants restants. De mars à Modèle:Date-, l'avion est envoyé en pièces détachées au Modèle:Lang du National Air and Space Museum (NASM), à l'aéroport international de Washington-Dulles, à Chantilly, en Virginie. Le fuselage et les ailes sont réunis le Modèle:Date- Modèle:Incise et l'assemblage final est terminé le Modèle:Date-.

L'avion est depuis le Modèle:Date- exposé dans une zone consacrée à la Seconde Guerre mondiale au Modèle:Lang. Il fait partie d'une collection avec d'autres appareils emblématiques, tels qu'un Lockheed SR-71 Blackbird, un Concorde, le Virgin Atlantic GlobalFlyer, la capsule de la mission Gemini 7 ou encore la navette spatiale Discovery<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Photographie couleur de l'avion exposé dans un musée.
L'Enola Gay exposé au Modèle:Lang du National Air and Space Museum.

Postérité

Modèle:Article détaillé Le groupe Modèle:Lang (OMD) utilise le nom d'Enola Gay pour une chanson engagée en Modèle:Date-. Les paroles de la chanson jouent sur le nom de la bombe et à la mère de Paul Tibbets : « Enola Gay, is mother proud of [l]ittle [b]oy today ».

Bibliographie

Modèle:Autres projets

Notes et références

Modèle:Traduction/Référence

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

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