Ernest Seillière
{{#invoke:Bandeau|ébauche}} Modèle:Voir homonyme Modèle:Voir famille Modèle:Infobox biographie2 Ernest-Antoine Aimé Léon Seillière de Laborde, connu sous le nom d'Ernest Seillière, baron romain, né le Modèle:Date de naissance à [[8e arrondissement de Paris|Paris Modèle:8e]] et mort le Modèle:Date de décès à [[16e arrondissement de Paris|Paris Modèle:16e]]<ref>Acte de décès (avec date et lieu de naissance) à Paris Modèle:16e, n° 491, vue 20/31.</ref>, est un écrivain, journaliste et critique français.
Biographie
Ernest Seillière est l'arrière-petit-fils du célèbre financier Jean-Joseph de Laborde (1724-1794), qui périt sur l'échafaud, et le petit-fils de Léon de Laborde. Sa mère Marie de Laborde (1844-1867), décédée à l'âge de 24 ans, avait épousé son père Edgar-Aimé Seillière (1835-1870), industriel et conseiller général du canton de Senones dans les Vosges.
Il suit ses études au collège Stanislas puis à l'École polytechnique, où il entra Modèle:3e (1886).
Il est élu membre de l'Académie des sciences morales et politiques en 1914, dont il devient par la suite le secrétaire perpétuel. Il épousa Germaine Demachy (1875-1959), fille de Charles Demachy, président de la Banque de Paris et des Pays-Bas, et de Jeanne Lalouel de Sourdeval (et donc arrière-arrière-petite-fille d'Auguste Ratisbonne et de Salomon Oppenheim), dont deux enfants : Suzanne et Jean. Il est le grand-père d'Ernest-Antoine Seillière.
Âgé de 80 ans, il est, avec Jean Tharaud, René Grousset, Octave Aubry et Robert d'Harcourt, une des cinq personnes élues le Modèle:Date à l'Académie française lors de la première élection groupée de cette année visant à combler les très nombreuses places vacantes laissées par la période de l'Occupation. Il est reçu le Modèle:Date par Édouard Le Roy au fauteuil d'Henri Lavedan. Il collectionnait les dés à coudre.
Ouvrages
- Une excursion à Ithaque, dessins de Pierre Vignal (1892)
- Ferdinand Lassalle, fondateur du parti socialiste allemand (1897), prix Marcelin Guérin de l’Académie française en 1898
- Le Parti socialiste allemand (1898)
- La Philosophie de l'impérialisme, prix Marcelin Guérin de l’Académie française en 1908
- Le Comte de Gobineau et l'aryanisme historique (1903) texte en ligne
- Étude sur Nietzsche (1905)
- Apollon ou Dionysos (1906)
- L'Impérialisme démocratique, (1907), prix Marcelin Guérin de l’Académie française en 1908
- Le Mal romantique - Essai sur l'impérialisme irrationnel (1908)
- Schopenhauer (1909)
- Barbey d'Aurevilly (1910)
- Arthur Schopenhauer (1911)
- Mysticisme et domination, essais de critique impérialiste (1913)
- Gustave Flaubert (1914)
- Houston-Stewart Chamberlain, le plus récent philosophe du pangermanisme mystique (1917)
- Les Origines romanesques (1918)
- Madame Guyon et Fénelon (1918)
- George Sand (1919)
- Les étapes du mysticisme passionnel (1919)
- Sainte-Beuve (1920)
- Jean-Jacques Rousseau (1921)
- Balzac et la morale romantique, frontispice, frontispice de Édouard Loëvy (1922)
- Émile Zola (1923)
- Vers le socialisme rationnel (1923)
- Auguste Comte (1924)
- Les Pangermanistes d'après-guerre (1924)
- Traduction du suédois et préface de Nadeschda, scènes de la vie russe de Johan Ludvig Runeberg, Éditions G. Servant, avec eaux-fortes et bois gravés de Henri Farge, (1924)
- Alexandre Vinet, historien de la pensée française (1925)
- Ernest Seillière : Un Pangermaniste d’après-guerre : les idées du comte Keyserling, I & II ; In La Revue universelle. Tome XVI, 1er Janvier 1924, Jacques Bainville, directeur
- Une académie à l'époque romantique (1926)
- Les Goncourt moralistes (1927)
- Morales et religions nouvelles en allemagne. Le néoromantisme au dela du Rhin (1927)
- La Grâce du romantisme sage. Armand de Melun et Sophie Swetchine (1927)
- Psychoanalyse freudienne ou psychologie impérialiste (1928)
- Romantisme et démocratie romantique (1930)
- Baudelaire (1931)
- Marcel Proust (1931)
- Essais critiques sur la psychologie du romantisme francais (1933)
- La jeunesse d'Anatole France (1934)
- Anatole France, critique de son temps (1934)
- Jules Lemaître, historien de l'évolution naturiste (1935)
- David-Herbert Lawrence et les récentes idéologies allemandes, Boivin et Cie, Paris (1936)
- Léon Bloy, psychologie d'un mystique (1936)
- L'évolution morale dans le théâtre d'Henri Bataille (1936)
- Paul Bourget, psychologue et sociologue (1937)
- Émile Faguet historien des idées (1938)
- Le Naturisme de Montaigne et autres essais (1938)
- Un précurseur du national-socialisme. L'actualité de Carlyle (1939)
- L'histoire et nous, avertissements et conseils (1942)
- Un familier des doctrinaires, Ximénès Doudan (1943)
Notes et références
Voir aussi
Bibliographie
- Louis Estève, Une nouvelle psychologie de l'impérialisme, Ernest Seillière, Félix Alcan, 1913.
- Paul Teltcharoff, La philosophie de l'histoire d'Ernest Seillière, Madara, 1936.
- Lucien Rudrauf,
- Le Mysticisme : Esthétique selon la doctrine d'Ernest Seillière, Librairie Sirey, 1960.
- Ernest Seillière et la philosophie de l'impérialisme
- Seillière, Jean, Ernest Seillière - 1866-1966 - Centenaire de La Naissance. 1966.
- Cazanove, Laetitia de, Ernest Seillière (1866-1955), théoricien de l'impérialisme et père du fascisme ?, Université de Paris- Nanterre, 2001 (Dir. Didier Musiedlak), 218 p.
- Sylvin Le Goff, Parcours et pensée d'un intellectuel français de la première moitié du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XXe{{#if:| }} }} siècle : Ernest Seillière (1866-1955). L’incarnation nouvelle de la figure du médiateur dans le champ intellectuel, Thèse, (direction Didier Musiedlak), 4 vol, Paris 10 Nanterre, 2017, 1479 p.
Liens externes
- Base Léonore
- Ernest Seillière dans le Dictionnaire de la réception de Jean-Jacques Rousseau