Eta Ursae Majoris

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Modèle:Infobox V3/Fin Eta Ursae Majoris, en abrégé Modèle:Nobr dans la Désignation de Bayer, en français Êta de la Grande Ourse, est une étoile de la constellation de la Grande Ourse.

Nomenclature, histoire et mythologie

Cette étoile possède traditionnellement deux noms, Alkaid (en français Alkaïd, aujourd’hui approuvé par l’Union astronomique internationale (UAI)<ref>Modèle:Lien web</ref>, et Benetnasch, entrés tous deux dans les catalogues latins dès l’an mil. Ils sont indissolublement liés : le premier est l’arabe القائد al-Qā’id, interprété comme « Celui qui guide » les بنات نعش Banāt Naᶜš, « les filles de Nasch », soit les trois étoiles ηεζ UMa, et qui est à l’origine du second nom<ref>(de) Paul Kunitzsch, Untersuchungen zur Sternnomenklatur der Araber, Wiesbaden : O. Harr0assowitz, 1961, pp. 48 et 91.</ref>,<ref>Roland Laffitte, ''Le ciel des Arabes. Apport de l’uranographie arabe, Paris : Geuthner, 2012, pp. 111-112.</ref>

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Le convoi funéraire de نعش Naᶜš dans le ciel arabe traditionnel, d’après ᶜAbd al-Raḥmān al-Ṣūfī.

L’image de النعش al-naᶜš, « la Civière » – en arabe النعش al-naᶜš –, formée par le groupe αβγδ UMa, cache, par étymologie populaire, un personnage divin antique, نعش Naᶜš, que l’on retrouve dans Livre de Job appartenant à la Torah ou Bible hébraïque où il apparaît à deux reprises dans une énumération de figures célestes dans le Livre de Job, donc à une époque tardive : d'abord seul sous la forme עש ᶜAš (dans Job, 9.9), puis dans le groupe עיש על בניה ᶜAyš ᶜal Banèha, soit « Nasch et ses filles » (dans Job, 38.32), dont le rapport avec la figure arabe نعش وبناته Naᶜš wa-Banātuhu va de soi et s’explique par le fait que Job est réputé vivre, selon les rédacteurs de la Septante, la première traduction grecque de la Bible, aux confins de l’Idumée et de l’Arabie<ref>Henri Mesnard, « Les constellations du livre de Job », in Revue belge de Philologie et d'Histoire, tome 30, fasc. 1-2 (Année 1952), pp. 135-146.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. S

Selon une légende arabe toujours vivante, nous avons là une mise en scène des funérailles de نعش Naᶜš : les Sept بنات Banāt, « Filles », déplorent la mort de leur père qu’elles portent sur une civière. Persuadées que le meurtrier est الجدّي al-Ğudayy, qui marque le pôle céleste (voir Alpha Ursae minoris, elles cherchent désespérément à le rejoindre pour exercer leur vengeance. Mais elles en sont empêchées par الحواجزين al-Ḥawāğzīn, « les Deux Interposés », auxquels la coutume a recours dans les conflits entre tribus, et marqués par les étoiles βγ Ursae Minoris. Ainsi tenu à distance de son but et empêché de l'atteindre, le convoi funéraire est entraîné dans une ronde éternelle autour du pôle céleste<ref> Bernard Vernier, Qédar. Carnets d’un méhariste syrien, Paris : Plon, 1938, pp. 200-201.</ref>.

Alkaid et Benetnasch viennent tous deux des traductions des traités de l’astrolabe, notamment dans les textes qui traduisent ou s’inspirent du Ğadwal mawāḑiᶜ al-kawākib al-ṯābita de Maslama al-Mağrītī de 978, où l'on lit قائد بنات نعش Banāt Naᶜš pour η UMa<ref>Roland Laffitte, Le ciel des Arabes..., op. cit., p. 202.</ref>, dont une exemple est le traité nommé Waztalkora, daté du début du XIe siècle<ref>Waztalkora, sive tractatus de utilitatibus astrolabii, ms. BnF latin 7412, f. 19v.</ref> : on y trouve Alkaid dans un tableau (fol. 8r), et Bennenaz dans la liste donnée sous l’araignée de l’astrolabe de Ḫalaf b. al-Muᶜāḏ (f. 19v), mais le destin de ces deux noms diffère. Le second est omniprésent dans les textes médiévaux, et il est noté sous diverses formes, dont Benenaim, Benenatz et l’actuelle, Benetnasch dans l’Uranometria de Johann Bayer (1603)<ref> (la)Johann Bayer, Uranometria, omnium asterismorum continens schemata, nova methodo delineata…, Augusta Vindelicorum : C. Mangus, 1603, fol. 2r.</ref>. Quant au second, il n’apparaît que très rarement avant d'être popularisé par l’édition de 1492 des Tables alphonsines sous la forme Keid, suivi de Bennenazc<ref>Tabule Astronomice Alfonsi Regis, éd. Johannus Lucilius Santritter, Venise : Johann Hamman, 1492, s.fol.</ref>, et surtout par Johann Bayer sous la forme Elkeid<ref>(la) Johann Bayer, Uranometria…, op. cit. , fol. 2r</ref>. Il faut attendre Giuseppe Piazzi (1814), qui reprend la transcription de Thomas Hyde, qui livre dans sa traduction du زيجِ سلطانی Zīğ-i Sulṭānī ou « Tables sultaniennes » d’Uluġ Bēg (1437), soit ‘AlKâïd’ (1665)<ref>Modèle:Lien web</ref>, en donnant Alkaid<ref> (la) Giuseppe Piazzi, Præcipuarum stellarum inerrantium positiones mediæ ineunte sæculo XIX : ex observationibus habitis in specola Panormitana ab anno 1792 ad annum 1813, éd. Panermi : ex regia typ. militari, 1814, p. 91.</ref>, pour que cette forme s’impose et les travaux de l’Union astronomique internationale (UAI)<ref> (en) UAI, Star Names, op. cit., 2021.</ref>, pour qu’elle devienne prévalente<ref>Roland Laffitte, Héritages arabes. Des noms arabes pour les étoiles, Paris : Geuthner, 2001, 2005, p. 147.</ref>.

Description, caractéristiques

Alkaïd est l'étoile avec la plus grande ascension droite de l'astérisme du Chariot. Cependant, contrairement à la plupart des étoiles du Chariot, elle n'est pas membre du courant d'étoiles de la Grande Ourse.

Avec une température de surface de Modèle:Unité, c'est l'une des étoiles les plus chaudes à pouvoir être observée à l'œil nu. Son diamètre est deux fois celui du Soleil, sa luminosité plusieurs centaines de fois plus grande et sa masse environ 13 fois supérieure.

Notes et références

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Liens externes

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