Flamarens

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Modèle:Infobox Commune de France

Flamarens (Flamarens en gascon) est une commune française située dans le nord-est du département du Gers, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans la Lomagne, une ancienne circonscription de la province de Gascogne ayant titre de vicomté.

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le ruisseau du Métau et par divers autres petits cours d'eau.

Flamarens est une commune rurale qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, après avoir connu un pic de population de Modèle:Unité en 1831. Ses habitants sont appelés les Flamalingois ou Flamalingoises.

Le patrimoine architectural de la commune comprend deux immeubles protégés au titre des monuments historiques : le château, classé en 1965, et l'église Saint-Saturnin, inscrite en 1993.

Modèle:Sommaire

Fichier:Flamarens 2021 06 - Rue principale.jpg
La rue principale.

Géographie

Localisation

Flamarens est une commune de Gascogne située sur l'ancienne route nationale 653 entre Valence et Fleurance, dans la Lomagne. Elle est limitrophe du département de Tarn-et-Garonne.

Communes limitrophes

Modèle:Carte communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Géologie et relief

La Lomagne se divise en deux : la Lomagne dite calcaire et la Lomagne de terre. Flamarens se situe dans cette dernière. Cette région du Gers est caractérisée par une agriculture d'une haute technicité : blé et maïs, mais aussi melon, ail, graines de semences, représentant l'activité essentielle d'une population clairsemée. Les élevages de basse-cour jouent aussi un grand rôle.

Flamarens se situe en zone de sismicité 1 (sismicité très faible)<ref>Plan séisme</ref>.

Hydrographie

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Flamarens.

La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par le ruisseau du Métau, le ruisseau de Caussiac, le ruisseau de la Teulère, le ruisseau de Meynard, le ruisseau de Montret, le ruisseau de Pitoulens, le ruisseau de Pourchet, le ruisseau de Sirech et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.

Le ruisseau du Métau, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans la rivière de l'Auroue à Dunes, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 2,1 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 8,3 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitation : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,5 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,2 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Valence », sur la commune de Valence, mise en service en 1994<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Agen-La Garenne », sur la commune d'Estillac, dans le département de Lot-et-Garonne, mise en service en 1941 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Milieux naturels et biodiversité

Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Urbanisme

Typologie

Flamarens est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I >Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

L'habitat humain, qu'on peut observer à Flamarens est le fruit de cette activité économique. Il est caractérisé par de vastes maisons basses, isolées, couvertes d'un immense toit de tuiles creuses, sous lequel cohabitent les hommes, le cheptel et les récoltes.

Certaines de ces maisons ont des façades animées par de grands porches appelés « emban » ou « balet » ouverts sur l'extérieur par des poteaux, des colonnes, des arcades.

Près des habitations ont été construits les bâtiments annexes :

  • le fournil abritant cochons, volailles ou le bois de réserve ;
  • la grange-hangar rectangulaire à la toiture à deux pans ;
  • le pigeonnier qui est tantôt intégré à la maison mère, tantôt indépendant.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (92 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (81,6 %), zones agricoles hétérogènes (9,5 %), forêts (9 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports

Fichier:Flamarens10.jpg
Entrée sur la D953.

Modèle:...

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Flamarens est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible)<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le ruisseau du Métau. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIe{{#if:|  }} }} Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie<ref>Modèle:Lien web</ref>. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1988, 1999 et 2009<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.

Fichier:32131-Flamarens-argile.jpg
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Flamarens.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (94,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 101 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 93 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1993, 2003, 2011 et 2016 et par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.

Toponymie

Selon une légende locale, le village se serait appelé autrefois Arens mais à la suite d'un violent incendie les habitants auraient associé la notion de flamme à l'ancien vocable qui serait ainsi devenu Flam-arens<ref>Gilbert Blanc, Les cahiers de la Lomagne Modèle:N° : Flamarens, éditions André Dupuy.</ref>.

Quand Flamarens ne se nommait point encore

Et quand pourtant sur ce coteau

Veillait sur la vallée un village

Un terrible incendie resté dans les mémoires

Ne laissa debout que de rares chicots<ref>M. Lamirand, Flamarens ou histoire d'un village de Lomagne.</ref>

En réalité, le nom du village n'est attesté que sous les formes anciennes : de Flamalingis en 1097, Flamarenxs en 1289<ref>Ernest Nègre, Toponymie générale de la France. 2. Formations non-romanes…, Volume 2. Librairie Droz 1991. Modèle:P..</ref>.

La finale -ens (parfois -eins cf. Tonneins) est fréquente dans la toponymie du sud ouest, moins ailleurs dans le sud. Elle remonte généralement au germanique -ing(en), suffixe marquant la présence et la propriété. Il a été romanisé en -ingos<ref>Ernest Nègre, Op. cité.</ref>.

Albert Dauzat et Charles Rostaing<ref>Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Librairie Guénégaud, Paris, 1989 Modèle:ISBN. p.</ref> expliquent le premier élément par les noms de personnes germaniques *Fladmal conjecturel, basé sur le thème Flad- commun dans l'anthroponymie germanique, ou alors Flatamar que l'on retrouverait dans le nom de lieu burgonde Flammerans (Côte-d'Or, Flamerens 1139).

Ernest Nègre<ref>Op. cité.</ref> leur préfère le nom de personne germanique Filemar(us).

Le gentilé des habitants les Flamalingois est basé sur la forme la plus ancienne Flamalingis.

Histoire

Les vicomtes de Lomagne, les Durfort, les Galard, puis les Grossoles possédèrent cette seigneurie.

En 1466 Jean de Grossolles, nouveau propriétaire, possède environ Modèle:Unité de terre dont 2 000 sont cultivés. Il décide en 1469 de construire un château neuf, sur l'emplacement d'un castrum, attesté en 1289, et convoque pour cela un maçon limousin du nom de Jean de Cazanove qui établit un bail à ouvrages<ref>Les habitants de Flamarens : les Flamalingois et le Flamalingoises (Gilbert Blanc, les cahiers de la Lomagne)</ref>.

Il s’engage à construire, en deux ans, un corps de logis de deux pièces et un donjon (aujourd’hui la tour d’escalier), moyennant 241 écus d’or, 50 mesures de blé, 21 pipes de vin rouge, bon, pur, naturel et marchand, 3 pipes de piquette, 5 vaches convenables, 7 porcs âgés de 2 à 4 ans, des paires de poules, de canards et d’oies, des douzaines d’œufs (payable par deux fois à la Saint Barthélemy et le ravitaillement au fur et à mesure des besoins).

En 1535, le fils de Jean de Grossolles, Barnard, va agrandir le château. C’est Georges Dauzière, lui aussi maçon limousin, qui sera chargé des travaux.

Sur les deux pièces restantes du château du XIIIe, il surélève les murs sur trois niveaux et rajoute une énorme tour de Modèle:Unité de diamètre.

À la suite de cette construction, il va aussi agrandir l’église, consacrée en 1545 (suppression du mur entre la petite tour salle du XIIIe et l’ancienne église).

La Maison de Grossoles, dont les seigneurs de Flamarens sont une branche, est une des plus considérables et des plus distinguées dans la province de Guyenne, où elle a possédé des emplois et des dignités très honorables, ecclésiastiques et militaires, et pris des alliances avec les maisons les plus illustres du royaume.

Parmi cette lignée célèbre, certains personnages ont marqué leur temps :

- Jean de Grossoles, le premier occupant du château de Flamarens, est celui qui y entreprend la construction du château en 1466. - Un siècle plus tard, en 1545, Herrard de Grossoles, élu évêque de Condom en 1521, est à l’origine de la construction de l’église de Flamarens. Qualifié de grand bâtisseur, c’est à lui que l’on doit l’achèvement des travaux de la cathédrale de Condom ainsi que la réalisation du cloître, sans compter de nombreuses chapelles dans son diocèse. - On remarque, en 1560, Renaud de Grossoles, sénéchal des pays de Marsan, puis sénéchal des Tursan et de Gavaudan, gouverneur de Mont-de-Marsan et chevalier de l’ordre du Roi. Le roi Henri III lui écrira plusieurs lettres en citant cette distinction. - En  1609, un autre Jean de Grossoles épouse Françoise d’Albret, cousine d’Henri IV.

À la suite de cette alliance, la branche des Flamarens est rattachée à la branche des Bourbons et les Grossoles de Flamarens sont autorisés à porter «  écartelées, dans leur blason, les armes de France. - En 1641, Antoine Agesilias de Grossoles est célèbre pour avoir été l’amant de mademoiselle de Montpensier. - Quelques années plus tard, François Gaston de Grossoles, quant à lui, doit sa renommée à son exil en Espagne pour cause de duel.

Cette grande famille disparaît en 1878 avec la mort de Jules Alexandre, comte de Flamarens, conseiller général et sénateur du Gers sous Napoléon III. Sans postérité, la maison de Grossoles s’éteint après avoir fourni une brillante lignée de 15 seigneurs-marquis de Flamarens.

Fichier:Château de Flamarens.JPG
Le château au début du XXe s.

Le château est vendu en 1882 et devient alors la propriété de la famille Galard-Magnas jusqu’en 1963.

Cette famille va l’habiter jusqu’en 1920-1930, puis l’abandonner car les toitures sont en trop mauvais état (faute de moyens pour faire les réparations nécessaires). Ils essaieront de le vendre en 1928, et voudront même le donner à l’État en 1939.

C’est probablement au XVIIe siècle que le château est à son apogée, on disait d’ailleurs en gascon Lo castèt de Flamarens, bèt dehore, bèt deguèns (le château de Flamarens beau dehors comme dedans). Il était alors la résidence préférée de la marquise Marie-Françoise de Flamarens, parente de Madame de Sévigné.

En Modèle:Date-, un incendie dû à la foudre brûle la plus grande partie des toitures. Dans les années 1960, le château est alors vendu en pièces détachées (cheminées en marbre, carrelage, parquet, poutres, etc.).

En 1963, M. Coustaing, dentiste à Paris, va le racheter et faire des travaux de sauvegarde : réfection de la moitié de la toiture de la partie XVe, réfection des trois fenêtres de la grosse tour avec leurs meneaux (1970).

En 1983, il est racheté par une SCI familiale, la famille Gadel, et une nouvelle campagne de restauration commence    

Exactions durant l'occupation allemande (1944)

Fichier:Flamarens 2021 12 - Stèle.jpg
Stèle au nord du village rappelant les assassinats.

Durant la Seconde Guerre mondiale, les habitants du village sont victimes des exactions des troupes d'occupation allemande, comme ceux de Dunes dans le département voisin du Tarn-et-Garonne où 11 hommes sont pendus. « C'est généralement à tort que l'on attribue à des troupes SS ces exactions qui ont été le plus souvent données par le haut commandement allemand à la Wehrmacht » confirme l'érudit gersois Guy Labedan<ref>Guy Labedan, 10 juillet 1944 : Les pendaisons de Flamarens, revue Arkheia, Montauban, 1999.</ref>.

Politique et administration

Administration municipale

Modèle:…

Liste des maires

Fichier:Flamarens 2021 10 - Mairie.jpg
La mairie.

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section

Enseignement

Modèle:...

Manifestations culturelles et festivités

Fichier:Crèche de Flamarens 2021 01.jpg
La crèche de Flamarens en décembre 2021.

Flamarens fait partie des huit communes qui participent à la Ronde des Crèches, une manifestation hivernale où chaque village expose une crèche d'après un thème commun qui diffère chaque année<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Début août, un festival de chansons françaises organisé par l'association Art Terre 32 se déroule sur trois jours dans la cour du château<ref>http://www.lesmusicalesdeflamarens.fr</ref>.

Santé

Modèle:...

Sports

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Cultes

Flamarens se situe sur la via Podiensis du Pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle.

L'étape précédente de ce pèlerinage est la commune de Saint-Antoine-sur-l'Arrats, la suivante étant Miradoux, ancienne bastide.

Économie

Revenus

En 2018 (données Insee publiées en Modèle:Date-), la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>).

Emploi

Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 81,1 % d'actifs (74,3 % ayant un emploi et 6,8 % de chômeurs) et 18,9 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est inférieur à celui de la France et du département.

La commune est hors attraction des villes<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 25 en 2013 et 25 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 60, soit un indicateur de concentration d'emploi de 29,9 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 50,4 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Sur ces 60 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 15 travaillent dans la commune, soit 25 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 89,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 8,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 1,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Activités hors agriculture

11 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Flamarens au Modèle:Date-<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques et des activités de services administratifs et de soutien est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 27,3 % du nombre total d'établissements de la commune (3 sur les 11 entreprises implantées à Flamarens), contre 14,4 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Agriculture

La commune est dans la Lomagne, une petite région agricole occupant le nord-est du département du Gers<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est l'exploitation de grandes cultures (hors céréales et oléoprotéagineuses)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Tableau

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 26 lors du recensement agricole de 1988Modèle:Note à 21 en 2000 puis à 17 en 2010<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref> et enfin à 12 en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>, soit une baisse de 54 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de Modèle:Unité en 1988 à Modèle:Unité en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 38 à Modèle:Unité<ref name=Agreste/>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Fichier:Flamarens11.jpg
Le château en 2013.
  • Le château de Flamarens est une de ces gentilhommières gasconnes avec fenêtres et mâchicoulis, à la charnière du fortin passé, et de la résidence nouvelle, logis carré aux deux tours rondes. On disait alors : Lo castèt de Flamarens, bèt dehore, bèt deguéns (le château de Flamarens, beau dehors comme dedans). Un castrum est mentionné sur le site en 1289. Une partie du château date de la fin du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIIIe{{#if:|  }} }} siècle. Un bail de construction est daté de 1469.
Il se dégrada et en 1851 le poète agenais Jasmin traduisait cela par : poulit deforo, led dedéns (beau dehors, laid dedans).
Les Grossoles furent propriétaire du site jusqu'en 1882. Il est alors acheté par la famille Galard-Magnas qui le possède jusqu'en 1963 mais l'abandonne dans les années 1920 faute de moyens pour l'entretenir. Puis le château fut laissé à l'abandon. Un incendie provoqué par la foudre, en Modèle:Date-, faillit l'achever. Le château est racheté en 1963 par M. Coustaing qui le restaure partiellement. Sa restauration a commencé en 1983 par la famille Gadel qui l'a acheté. Le château a été classé au titre des monuments historiques en 1965<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>Abbé Lagleize, « Bail de construction du château de Flamarens », dans Bulletin de la Société archéologique du Gers, Modèle:1er trimestre 1908, Modèle:P. (lire en ligne)</ref>,<ref>Mairie de Flamarens: château de Flamarens</ref>. Il est visitable du Modèle:1er juillet au 31 août tous les jours sauf les mardi.
  • L'écomusée était situé au lieu-dit la Hitte, à l'ouest du village. C'est une ferme typique de la Lomagne. L'écomusée présentait une collection d'outils agricoles. Des animations y étaient organisées. Il n'existe plus depuis l'an 2000, les collections ont été dispersées, la commune de Flamarens l'a acheté et l'aménage progressivement pour en faire un lieu destiné aux associations. Le comité des fêtes y organise chaque mois de juin le repas de la fête du village.

Personnalités liées à la commune

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Articles connexes

Lien externe

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

Modèle:Références

Références

Site de l'Insee

Modèle:Références

Autres sources

Modèle:Références

Modèle:Palette

Modèle:Portail