Fontaine-le-Comte

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Confusion

Modèle:Infobox Commune de France

Fontaine-le-Comte est une commune du Centre-Ouest de la France, située au sud-ouest de Poitiers, dans le département de la Vienne en région Nouvelle-Aquitaine.

Ses habitants sont appelés les Fontenois<ref>Gentilé sur le site habitants.fr Consulté le 27/09/2008.</ref>.

Le territoire de la commune est traversé par la via Turonensis du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, qui passe notamment par le hameau de Chaumont, puis par le centre-ville.

Géographie

Localisation

Fontaine-le-Comte est située à Modèle:Unité au sud-ouest de Poitiers, à l’embranchement de la RN 11 sur la RN 10.

Géologie et relief

Le territoire de la commune est vallonné et boisé. Le paysage a été modelé par l'activité humaine notamment à partir de 1870 qui a vu de grands travaux de défrichements, comme un peu partout en Poitou sous l'effet de la pression démographique.

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 2,1 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 5,7 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,3 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,6 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Poitiers-Biard », sur la commune de Biard, mise en service en 1921<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Voies de communication et transports

Il y a de nombreuses lignes de bus allant vers divers endroits dont Poitiers sud. Elle est également traversée par l’autoroute A10 et la ligne de chemin de fer Paris - Bordeaux.

Urbanisme

Typologie

Fontaine-le-Comte est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Fontaine-le-Comte, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Poitiers, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Nobr, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (70,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (33,4 %), prairies (22,9 %), forêts (17,3 %), zones urbanisées (13,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (7,2 %), zones agricoles hétérogènes (5,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Hameaux, lieux-dits et écarts

Les hameaux suivant appartiennent à la commune :

  • le Grand Poizac ;
  • le Petit Poizac ;
  • la Devinalière.

La construction de cités pavillonnaires a peu à peu réuni en un seul ensemble construit les anciens hameaux :

  • Basse-Fontaine ;
  • l’Abbaye ;
  • Chaumont ;
  • la Bruère.

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Fontaine-le-Comte est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Risques naturels

Fichier:86100-Fontaine-le-Comte-argile.jpg
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Fontaine-le-Comte.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des tassements différentiels<ref>Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie<ref>Modèle:Lien web</ref>. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (79,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>. Depuis le Modèle:Date-, en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort<ref group=Note>Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :

  • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
  • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
  • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1999, 2010 et 2021, par la sécheresse en 1989, 1991, 1992, 1993, 1994, 1996, 2003, 2005, 2011 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010<ref name=Géorisques/>.

Histoire

La première mention de ce site est un acte de 1080 environ qui parle de la "fontaine du comte" (fons Comitis).

L'origine de la commune remonte à un don de terres et de forêts fait entre 1127 et 1137 par Guillaume X, comte de Poitiers et duc d'Aquitaine, à Geoffroi de Loriol, archevêque de Bordeaux. Celui-ci confie à l'ordre des cisterciens le soin d'y fonder une abbaye, à proximité d'une source, d'où le nom de la commune. Ce don était motivé par l'excommunication subie par le comte-duc à cause de son soutien apporté au schisme d'Anaclet II.

Protégée par le comte de Poitou, puis par sa fille Aliénor d'Aquitaine et ensuite, le fils de celle-ci, Richard Cœur de Lion, l'abbaye Notre-Dame peut aussi compter sur la protection qui lui est accordée par les papes Anastase IV (1135) et Alexandre III (1165), et encore Clément V au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. C'est pour l'abbaye une période de calme et de prospérité.

La guerre de Cent Ans lui cause les plus graves dégâts, surtout au début du conflit, alors qu'elle n'était pas encore fortifiée. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les moines installèrent au-dessus du chœur un chemin de ronde qui subsistera jusqu'en 1980. C'est en effet à cette date qu'il sera détruit parce qu'il menaçait par son poids la voûte en cul-de-four de l'abside.

L'abbé Gui Doucet (1435-1438) commença une restauration de l'abbatiale comme le soulignent deux inscriptions sur la façade : Guido Douceti abbas hujus, c'est-à-dire Gui Doucet abbé de ce lieu et Gui Doucet abbé de ce lieu fit jadis en l'onneur de Dieu moult réparer ceste église. En gloire soit son âme mise. Amen.

Les travaux sont poursuivis par François Ardillon, abbé de 1471 à 1502. Il fortifia, notamment, les bâtiments. Sous l'abbé Antoine Ardillon (1512-1540), l'abbaye fut le centre d'un cercle d'érudits dans le grand mouvement de la Renaissance.

Mais, les guerres de Religion furent désastreuses pour l'abbaye. Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, elle est en ruine et elle n'abrite plus que trois religieux.

Au cours de ce Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, dans le cadre d'un grand mouvement de réforme au sein du monde catholique, l'abbaye va connaitre une nouvelle naissance. En 1654, les Génovéfains s'installent à Fontaine-le-Comte. Ils assumeront la réfection de l'abbaye et notamment de l'abbatiale au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Cependant, au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'abbaye n'a plus que trois religieux. L'évêque de Poitiers l'unit, alors, en 1756, à l'abbaye des chanoines réguliers de Saint-Hilaire-de-la-Celle qui n'avait, aussi, plus que trois religieux.

Comme le reste de la France, Fontaine-le-Comte accueille favorablement les avancées de la Révolution française. Elle plante ainsi son arbre de la liberté, symbole de la Révolution. Il devient le lieu de ralliement de toutes les fêtes et des principaux événements révolutionnaires, comme le rassemblement des hommes en âge de porter les armes au moment de la levée en masse le 9 septembre 1793<ref>Robert Petit, Les Arbres de la liberté à Poitiers et dans la Vienne, Poitiers : Éditions CLEF 89/Fédération des œuvres laïques, 1989, Modèle:P..</ref>. Pour suivre le décret de la Convention du 25 vendémiaire an II invitant les communes ayant des noms pouvant rappeler les souvenirs de la royauté, de la féodalité ou des superstitions, à les remplacer par d'autres dénominations, la commune change de nom pour Fontaine-l’Égalité<ref>Charles Bouyssi, Communes et paroisses d’Auvergne, mis en ligne en 2002 [1], consulté le 18 novembre 2008</ref>,<ref name="Cassini"/>.

Jusqu’à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la commune est restée un simple assemblage de hameaux, peuplée de moins de Modèle:Nobr, avant que le mouvement de rurbanisation provoque une croissance rapide à partir des années 1970. Fontaine-le-Comte est en 2010 une banlieue pavillonnaire, mais compte encore huit agriculteurs.

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe Modèle:…

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Après avoir été installée longtemps dans l’école (actuelle salle des associations proche de l’église), la mairie a occupé l’ancien logis abbatial (photo). Elle a déménagé au cours des années 2000 dans un bâtiment moderne, au centre de la commune.

Instances judiciaires et administratives

La commune relève du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la Sécurité sociale de la Vienne, de la cour d’assises de la Vienne.

Jumelages

Elle est jumelée avec Colunga (Asturies, Espagne).

Services publics

Les réformes successives de La Poste ont conduit à la fermeture de nombreux bureaux de poste ou à leur transformation en simple relais. Toutefois, la commune a pu maintenir le sien.

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section

La densité de population de la commune est de 196 Modèle:Hab./km2. Celle du département est de 61 Modèle:Hab./km2. Elle est de 68 Modèle:Hab./km2 pour la région Poitou-Charentes et de 115 Modèle:Hab./km2 pour la France (INSEE- 2008).

La commune appartient à la communauté d’agglomération de Poitiers qui connait un certain dynamisme démographique puisque le taux annuel moyen d’accroissement de sa population de 1,32 % de 1999-2006 (contre 0,7 % pour le département). Ceci illustre le constat démographique suivant : des zones rurales qui perdent de plus en plus d’habitants au profit d’une zone périurbaine autour de Poitiers et de Châtellerault. Cette vaste zone concentre 70 % de la population du département (soit environ 300 000 personnes) et 25 % des moins de Modèle:Nombre. En outre, en supposant le maintien des tendances démographiques depuis 1990, entre 2006 et 2020, la population de l’aire urbaine de Poitiers devrait s’accroître de 16,5 % et celle de Châtellerault de 5 %<ref>Étude de KPMG pour le Conseil Général de la Vienne : FuturS en Vienne – diagnostic, novembre 2009</ref>. La population de la commune devrait donc continuer à croitre.

Cependant, la population du Grand Poitiers<ref>INSEE 2014 : les chiffres sont ceux des populations totales. C'est-à-dire celles retenues pour établir les subventions que l'État verse aux communes. Pour obtenir la population totale, l'Insee ajoute la population « comptée à part » à la population municipale. Cette population comprend les personnes qui ont conservé une résidence dans une autre commune que celle où ils sont recensés. Ce sont les lycéens ou étudiants qui habitent Poitiers en période scolaire et rentrent chez leurs parents le week-end et/ou pendant les vacances. Ce sont aussi les personnes hospitalisées ou en établissement de convalescence, les militaires, les religieux et les personnes sans domicile fixe</ref> n'a quasiment pas augmenté entre 2007 et 2012 (141 986 habitants en 2007 pour 142 751 habitants en 2012). Le dynamisme démographique concerne surtout les communes limitrophes de la capitale poitevine. Ainsi, c’est un le cas de Fontaine-le-Comte dont la population a augmenté de 12,3 % en cinq ans. C’est la commune dont la démographie est la plus dynamique de l’agglomération poitevine. La commune poursuit sa poussée démographique. Elle devrait continuer sur cette tendance avec le lancement du nouveau quartier les Clos de Fontaine appelé à accueillir de nouveaux habitants.

Enseignement

Le groupe scolaire Simone Veil, regroupant école maternelle et école primaire, est au cœur de la ville de Fontaine-le-Comte.

Économie

Agriculture

Fichier:Marche des producteurs 2021..jpg
Marché des producteurs de la ville de Fontaine-le-Comte.

Selon la direction régionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt de Poitou-Charentes<ref>Fiches communales 2000 - 2010 de la Vienne</ref>, il n'y a plus que onze exploitations agricoles en 2010 contre douze en 2000. Cette baisse du nombre d’exploitations agricoles sur le territoire de la commune s’inscrit dans une évolution globale qui touche l’ensemble du département de la Vienne puisque de 2000 à 2007, Modèle:Nobr ont disparu soit -16 %. Pour l’avenir, une inquiétude demeure quant à la pérennité et à la transmission de ces exploitations agricoles du fait du vieillissement de la population agricole. En outre, c’est la tranche des moins de Modèle:Nobr qui est concernée par la baisse des effectifs. Ce phénomène concerne également dans une moindre mesure, la tranche des 40 à Modèle:Nobr. Ceci illustre les difficultés auxquelles sont confrontés les jeunes agriculteurs pour s’installer et faire perdurer leur exploitations<ref>Agreste – Enquête Structure 2007</ref>.

Les surfaces agricoles utilisées ont diminué et sont passées de Modèle:Nobr en 2000 à Modèle:Nobr en 2010. 43 % sont destinées à la culture des céréales (blé tendre essentiellement mais aussi orge et maïs), 22 % pour les oléagineux (colza et tournesol), 21 % pour le fourrage et 5 % reste en herbes.

Quatre exploitations en 2010 (contre cinq en 2000) abritent un élevage de bovins (Modèle:Nobr en 2010 contre Modèle:Nobr en 2000). L'élevage d'ovins a disparu en 2010 (Modèle:Nobr sur quatre fermes en 2000). Cette disparition est conforme à la tendance globale du département de la Vienne. En effet, le troupeau d’ovins, exclusivement destiné à la production de viande, a diminué de 43,7 % de 1990 à 2007<ref>Agreste – Bulletin Modèle:N° de mai 2013</ref>

Commerce

Un marché (légumes selon la saison, fromages, boucherie, charcuterie...) a lieu une fois par semaine sur la place Charles-de-Gaulle, les dimanches matin.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Patrimoine religieux

Fichier:Facadedeleglisedefontainelecomte.jpg
Façade de l'abbatiale, à droite du logis, à angle droit.
Le logis du prieur

L’ancien logis du prieur, ou prieuré, est un monument historique inscrit depuis 1927. Il a été construit à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>Arrêtés du 18 février 1927 et du 10 avril 1929 pour la façade côté rue, selon les Modèle:Base Mérimée et Modèle:Base Mérimée, consultée le 11 mai 2010</ref>.

Le logis abbatial

Il est situé place de l'église. Il est inscrit comme monument historique depuis 1929.

Le logis des Piliers

Le logis des Piliers, datant de la seconde moitié du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, est également un monument inscrit<ref>Arrêté du 8 mars 1991, Modèle:Base Mérimée, consultée le 11 mai 2010</ref> depuis 1991 pour le logis et le pavillon.

Fichier:Château dit Logis des Piliers, Fontaine-le-Comte.jpg
Château dit Logis des Piliers, Fontaine-le-Comte
L'église Notre-Dame

Modèle:Article détaillé L'abbaye Notre-Dame de Fontaine-le-Comte est fondée par Geoffroi de Loriol entre 1126 et 1136 sur des terres qui lui sont octroyées par Guillaume, duc de Poitou et duc d'Aquitaine.

L'église est construite selon un plan en croix latine, mais présente un style architectural très épuré et simple, sans beaucoup de détails et décors.

Le bâtiment est lourdement détruit pendant la Guerre de Cent Ans. Les dégâts ont été particulièrement importants sur le toit et la nef, qui elle est totalement détruite. En effet, les habitants du village incendient l'église pendant la guerre afin de s'assurer que les ennemis ne pourront s'y installer.

À partir de l'année 1435, des travaux de rénovation sont entrepris par l'Abbé Guy Doucet, puis poursuivis par l'Abbé François Ardillon de 1471 à 1502.

Le bâtiment est investi par les chanoines réguliers de l'ordre de Sainte-Geneviève en 1647. De nos jours, l'église Notre-Dame de Fontaine-le-Comte est rattachée au Diocèse de Poitiers.

L'abbaye fait partie des bâtiments à avoir été classés monument historique dès la première liste de 1840<ref>Classement de la liste de 1840, selon la Modèle:Base Mérimée, consultée le 11 mai 2010</ref>. En 1928, c'est une partie du mobilier qui est classé monument historique dont les stalles<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Quand on arrive de Poitiers par la nationale 11, on découvre l'abbaye à flanc de coteau, bien dégagée, notamment son chevet, avec le vallon verdoyant au premier plan. C'est un lieu privilégié et très fréquenté par les croyants.

Patrimoine naturel

La forêt de l’Épine

La forêt de l’Épine est une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique située à une dizaine de kilomètres au sud-ouest de Poitiers. C'est un massif de Modèle:Nobr incluant plusieurs petits étangs. La forêt occupe un plateau faiblement ondulé. Elle a connu une occupation industrielle ancienne qui a été à l'origine d'une surexploitation liée à une ancienne forge qui exploitait le fer sur place. De plus, la forêt a subi une dégradation récente due à la construction de l’autoroute A10 dont le tracé a écorné la pointe sud de la forêt.

La forêt est essentiellement peuplée de trembles, de bouleaux, de chênes et de quelques hêtres.

D'un point de vue botanique, les mares et les étangs de la forêt de l’Épine constituent un habitat fragile et précieux, notamment les étangs Saunier et du Merle. On y trouve une des rares plantes carnivores de France : l’utriculaire citrine.

La forêt est d'une remarquable richesse mycologique puisque Modèle:Nobr de champignons y ont été recensées.

La forêt est aussi un abri pour des rapaces, sept espèces différentes y ont été observées parmi lesquelles des espèces menacées et protégées au niveau national comme le Busard Saint-Martin, le Faucon hobereau ou la Bondrée apivore. Il est possible aussi de voir plusieurs passereaux rares en Poitou et protégés dans toute la France comme le Pouillot siffleur ou le Gros-bec casse-noyaux.

La forêt est aussi une réserve de chevreuils.

Le bois des Feuillants

Le bois des Feuillants est situé à quelques kilomètres au sud-ouest de Poitiers. C’est un coteau boisé dominant le ruisseau la Feuillante, un petit affluent du Clain dont la vallée est toute proche. Le relief est peu marqué. Le sol, dans cette partie du seuil du Poitou, est composé d’argiles à silex sur lesquelles se sont formés des sols limono-argileux acides et peu profonds.

Le bois des Feuillants est composé de trois principaux habitats bien tranchés qui abritent des plantes rares qui ont justifié le classement et la protection de ce bois :

  • le plateau est recouvert par des chênes sessiles et des châtaigniers. Son sous-bois accueille la Fougère aigle et le Chèvrefeuille des bois. Le plateau est aussi le biotope de la Scille printanière. C’est une espèce présente en France uniquement dans le Sud-Ouest et sur le littoral breton. En Poitou-Charentes, l’espèce est rare et elle est très localisée. En effet, on l’a recensé surtout dans le département des Deux-Sèvres et dans l’Ouest du département de la Vienne. Sa présence dans le bois des Feuillants constitue son extrême limite orientale. Elle y est peu abondante. La scille est accompagnée par d’autres plantes de répartition atlantique mais plus communes, telles que l’Asphodèle blanche, l’Euphorbe d'Irlande ou la Jacinthe des bois.
  • le versant du coteau est exposé nord-ouest. Il est recouvert par des chênes pédonculés, des charmes et des merisiers. Il abrite, aussi, quelques hêtres. Cette essence est surtout répandue dans la moitié Nord de la France et elle est à affinités montagnardes dans le Sud. Sa présence est très disséminée en région Poitou-Charentes où on la rencontre surtout dans des biotopes dont le microclimat est frais et humide, c’est-à-dire dans des ravins, des versants exposés au nord (comme pour le bois des Feuillants) ou à l’est. Le versant du coteau est l’habitat de quelques autres plantes peu communes, liées, elles aussi, aux vallons boisés, telles que l’Épiaire des Alpes ou l’Isopyre faux-pigamon.
  • le bas des pentes accueille sur les sols hydromorphes des rives de la Feuillante, une aulnaie alluviale et un petit marais tourbeux. La prairie tourbeuse située vers la Gassouillette héberge, parmi un cortège de plantes hygrophiles banales, des Orchidées peu communes comme l’Orchis à fleurs lâches et, surtout, l’Orchis incarnat, une espèce qui est en très forte régression partout dans l’Ouest de la France depuis ces dernières décennies.

Personnalités liées à la commune

Modèle:...

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Voir aussi

Bibliographie

  • Patrick MERGAULT et Davis RIVAUD, L'abbaye de Fontaine-le-Comte. Éditions Association pour le Renouveau de l'abbatiale de Fontaine-le-Comte - 1990 Modèle:Plume
  • Georges PON, Recueil des documents de l'abbaye de Fontaine-le-Comte ({{#switch: -
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XIII|-| – | XIII }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècles

}}). Société des archives historiques du Poitou - 1982 Modèle:Plume

  • Georges PON, L’abbaye de Fontaine-le-Comte : Introduction historique, chartes et documents ({{#switch: -
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XIV|-| – | XIV }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècles

}}) (Vol. 1-3 vol.), 1972

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets

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