Gérard Klein (écrivain)

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Gérard Klein, né le Modèle:Date de naissance à Neuilly-sur-Seine, est un économiste français qui a longtemps travaillé à la Caisse des dépôts et consignations, où il s'est surtout occupé d'économie de l'épargne. Dans le milieu français de la science-fiction, il est connu par ses activités d'écrivain et d'éditeur, par lesquelles il exerce une influence considérable.

Biographie

Jeunesse et études

Né en 1937 à Neuilly-sur-Seine<ref name="utopiales">Modèle:Lien web.</ref>, Gérard Klein a surtout mené une œuvre d'économiste, la science-fiction étant longtemps restée pour lui un passe-temps.

Il est diplômé de psychologie sociale à l'Institut de psychologie de la Sorbonne, et d'économie à l’Institut d'études politiques de Paris<ref name="utopiales" />. Au terme de ses études, il est mobilisé deux ans pour la guerre d'Algérie.

Carrière d'économiste

En 1963, il trouve rapidement du travail auprès de la Société d'Études pour le Développement Économique et Social, filiale d'études économiques de la Caisse des Dépôts. Il s'y occupe, essentiellement, d'économie de l'urbanisme et d'économie de l'épargne, jusqu'en 1976. En 1970, il publie L'Epargne des ménages aux PUF, avec Louis Fortran. Parallèlement, il réalise des études qui conduiront, selon lui, à la création du plan épargne logement.

Lorsque débute sa carrière dans l'édition, il reste conseiller pour la prospective, et crée le groupe de prospective de la Caisse des Dépôts avec deux autres personnes. En 1987, il cesse pour l'essentiel ses activités d’économiste, mais continue la prospective pour différentes institutions, dont EDF, et reste en contact étroit avec l'association Futuribles pour monter un groupe de travail sur le livre numérique.

Carrière dans l'édition

À la suite de ses efforts, mais en partie par hasard, il rencontre Robert Laffont qui lui confie en 1969 la collection de S.F. Ailleurs et Demain de sa maison d'édition. Celle-ci est maintenant considérée comme la plus prestigieuse collection de science-fiction en France. Il est également directeur de la collection science-fiction du Livre de poche dès 1986, et dirige avec Jacques Goimard et Demètre Ioakimidis La Grande Anthologie de la science-fiction, de 1974 à 1985<ref name="utopiales"/>.

L'importance de sa carrière d'économiste explique qu'il n'ait pas écrit davantage. En 1976, Robert Laffont lui demande de le rejoindre comme éditeur généraliste, et pas seulement pour la science-fiction puisqu'il gère une dizaine de collections de sciences et de prospectives.

Carrière d'écrivain

Il publie à Modèle:Nobr ses premiers textes dans Galaxie et Fiction. Après un premier roman, Embûches dans l'espace, paru en 1958 sous le pseudonyme de François Pagery au Rayon Fantastique (en collaboration avec deux autres auteurs)<ref>Le pseudonyme de Pagery est composé des syllabes initiales des prénoms de Patrice Rondard, rard Klein et Richard Chomet.</ref>, il écrit sous son propre nom Le Gambit des étoiles, publié la même année. Ce dernier est présenté au Prix Jules-Verne, qu'il manque de peu. À la même époque sort Les Perles du temps, un recueil de nouvelles<ref name="utopiales"/>. Il publie alors cinq romans aux éditions Fleuve noir sous le pseudonyme de Gilles d'Argyre<ref>La revue Fiction mentionne ce pseudonyme pourtant déjà transparent, obligeant Gérard Klein, pour des raisons contractuelles, à demander à celle-ci un démenti précisant que « Gilles d'Argyre n'a rien à voir avec Gérard Klein »</ref>. Argyre se retrouve notamment dans La Saga d'Argyre (1960-1964), une trilogie dont le second tome est le fameux Les Voiliers du soleil.

Dans son œuvre, une nouvelle se détache : Les virus ne parlent pas (1967). Il y imagine que les virus auraient créé les êtres vivants de la même façon que les hommes ont créé les ordinateurs, et pour la même raison : augmenter leur efficacité. Cette idée préfigure un livre du naturaliste Richard Dawkins : Le Gène égoïste (1976), traitant du même sujet : les êtres vivants peuvent être considérés comme de gros organismes-robots qu'utilisent les gènes pour se dupliquer davantage et plus vite. Dans la nouvelle de Gérard Klein, la créature échappe aux intentions de son créateur, puisque l'homme cherche à éliminer les virus. Voir en conséquence les articles golem, Karel Čapek et Isaac Asimov.

Gérard Klein est également l'un des premiers à imaginer (avec Cordwainer Smith) l'usage de la propulsion solaire en science-fiction Modèle:Référence obsolète. Il est l'auteur d'une quinzaine de livres, et d'un grand nombre de critiques et d’articles concernant la SF. Son œuvre est traduite en anglais, allemand, espagnol, italien, russe et roumain. En 2005, il reçoit de la Science Fiction Research le prix Pilgrim pour son œuvre. En 2007, il publie l'anthologie de nouvelles Mémoire vive, mémoire morte aux éditions Robert Laffont<ref name="utopiales"/>.

En 2021, paraît au Livre de poche Le Livre des préfaces<ref>Le Livre des préfaces, textes réunis par Ellen Herzfeld et Dominique Martel, 1233 p., Le Livre de poche, 2021 Modèle:ISBN</ref>, un genre dont il fait Modèle:Citation (Frédérique Roussel, dans Libération<ref>Gérard Klein, mutation de la préface, Frédérique Roussel, 30 décembre 2021, dans Libération.</ref>).

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Œuvres

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Signées François Pagery

Signées Gilles d'Argyre

La Saga d'Argyre

Autres

Signées Gérard Klein

Romans et recueils de nouvelles

Nouvelles

Essais

  • Malaise dans la science-fiction américaine, L'Aube enclavée, 1977
  • Trames et moirés, Somnium, 2011 (première parution dans Science-fiction et psychanalyse, Dunod, 1986)

Préfaces

Anthologies

Notes et références

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Voir aussi

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Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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