Gapennes
Modèle:Infobox Commune de France
Gapennes est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.
Géographie
Situé sur la D Modèle:10e, le village se trouve à 14 km d'Abbeville et 47 km d'Amiens, à proximité de la Modèle:Nobr qui permet de joindre Crécy-en-Ponthieu à 11 km.
Depuis le Modèle:Date-, la commune fait partie du parc naturel régional Baie de Somme - Picardie maritime.
De formations ternaire et quaternaire, le sol n'est pas très perméable. Souvent, une couche végétale de 20 à 40 cm recouvre des couches d'argile. Les coteaux, au sud, présentent de la marne sous cette couche végétale. Vers Brailly, le sable est davantage présent. Dans le sud du village, au contour des haies, on trouve un sable rugueux utilisé au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par les faucheurs pour aiguiser leurs faux<ref name="noti"/>.
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Gapennes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Abbeville, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (96,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (83,6 %), prairies (12,8 %), zones urbanisées (3,6 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Gatenaa en 980 ; Gaspannæ en 1088 ; Gaspannariæ — Gaspenna en 1172 ; Gapanæ en 1... ; Gaspanes en 11.. ; Gaspannes en 1199 ; Gaspanæ en 1224 ; Gaspennes en 1260 ; Gappennes en 1492 ; Gaspaines en 1507 ; Gapen en 1579 ; Gapennes en 1567 ; Gappen en 1638 ; Gappenes en 1646 ; Gappenne en 1646 ; Gappéne en 1657 ; Gapaines en 1648 ; Gapène en 1733 ; Gapenne en 1757 ; Gapeme en 1764 ; Grapenne en 1761 ; Gapesmes en 1780<ref>Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 419 (lire en ligne sur DicoTopo) [1].</ref>.
Histoire
Préhistoire-Antiquité
Des armes de pierre et des poteries romaines ont été trouvées<ref name="noti"/>.
Moyen Âge
En 831, la seigneurie était possédée par l’abbaye de Saint-Riquier<ref name="noti"/>.
Le village est brûlé en 1524 et 1632 par les Espagnols. Lors de ces guerres où l'Espagne et la France se disputent le Ponthieu, l'église (seul subsistera le clocher) et le château ne sont guère épargnés<ref name="noti"/>.
De vieilles monnaies (billons) d'or et d'argent ont été retrouvées au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Elles sont supposées avoir été enfouies en 1582<ref name="noti"/>.
Temps modernes
L'école existe déjà en 1763<ref name="noti"/>.
À la restauration, royalistes et bonapartistes s'affrontent violemment. Le maire, Jules de Carpentin doit intervenir pour faire cesser l'agression à la ferme du Quesnoy tenue par Jean-François Dufestel. Des coups de feu sont tirés<ref name="noti"/>.
Pendant la Guerre franco-allemande de 1870, dix-sept jeunes combattent. Un d'entre eux trouve la mort, un autre est blessé<ref name="noti"/>.
Fin Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, une briqueterie fournit à Gapennes et aux villages environnants le nécessaire pour les constructions nouvelles<ref name="noti"/>. Gapennes comprend alors un hameau, le Quesnoy, qui correspond à une vieille ferme autrefois entourée d'un mur et d'un fossé dit de « circonvallation »<ref name="noti">Notice historique et géographique rédigée par l'instituteur, M. Sannier, 1899, Archives départementales, Amiens.</ref>.
Lors d'un bombardement visant la rampe de lancement de V1, l'église est complètement détruite en 1944.
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut
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Population et société
Démographie
Modèle:Article connexe Modèle:Population de France/section
Enseignement
En matière d'enseignement primaire, les enfants du village sont accueillis au sein du regroupement pédagogique intercommunal de la vallée de l'Épine qui compte trois écoles à Agenvillers, Canchy et Millencourt-en-Ponthieu, accueillant Modèle:Unité pour l'année scolaire 2018-2019. Les écoliers sont originaires d'Agenvillers, Canchy, Gapennes, Millencourt-en-Ponthieu, Domvast et Neuilly-l'Hôpital<ref>Modèle:Article.</ref>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Notre-Dame-de-l'Assomption<ref>Modèle:Lien web.</ref> : construite une première fois vers 1700, elle subit plusieurs effondrements.
Reconstruite en brique après les destructions de la Deuxième Guerre mondiale, son clocher est indépendant.
Sous l'église se trouve un souterrain-refuge ou muche composé de trois rues principales et 42 chambres<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ces souterrains dont l'accès a été oublié ont servi de refuges pour les habitants au cours des différentes guerres<ref name="noti" />.
- Château bâti en 1650, dans le style du premier Mansard<ref name="noti"/>.
- Écurie de Gapennes : centre équestre.
-
L'église de Gapennes.
-
Le monument aux morts.
-
Château.
-
Salle communale.
Personnalités liées à la commune
- Aléaume de Gapennes trouve la mort à la bataille d'Azincourt en 1415<ref>Lire en ligne.</ref>.
- Jean-François Dufestel (1747-1821), député de la Somme.
Né le Modèle:Nobr à Gapennes (fils de J.-François Dufetel et de Catherine Goddé, et filleul de Charlotte Dufestel). Mort à Modèle:Nobr 4 mois et 6 jours, le Modèle:Nobr à Gapennes, place de l'Église. Éduqué, il sait parfaitement écrire. Laboureur en 1776/1787. Cultivateur à la ferme du Quesnoy (1811/1821).
Député de la Somme en 1792, révoqué par l'assemblée électorale après sa nomination, il est rétabli par la Convention dans la séance du Modèle:Nobr.
Membre de la Convention, il était « propriétaire cultivateur » à Gapennes (Somme) et père de onze enfants, lors de son élection à la Convention (10 septembre 1792), par ce département, la Modèle:9e sur 13, avec Modèle:Nobr sur Modèle:Nobr. Il siégea parmi les modérés et, dans le procès de Louis XVI, motiva comme il suit son vote au Modèle:3e nominal : « Je déclare n'avoir reçu aucun pouvoir de juge, puisque la même assemblée électorale, en me nommant, a nommé deux hauts-jurés, et qu'il n'entrera jamais dans mes principes de voter la peine de mort contre mon semblable. Je prononce la réclusion et le bannissement. » Suspect à la Montagne, il acheva de se perdre en protestant contre les Journées du 31 mai et du 2 juin 1793, et fut décrété d'arrestation à la suite de ces journées. Il remit sa démission le Modèle:Nobr (Modèle:Date-), en raison des préoccupations que lui causait sa nombreuse famille. Il est remplacé par Dequem le Modèle:Nobr (Modèle:Date-)<ref>La révolution dans la Somme. Conventionnels, jacobins et soldats, Robert Legrand, 1988, p. 124.</ref>. - À la suite du décès de Jules de Carpentin, châtelain et maire, le comte François-Marie Alof de Louvencourt hérite du château. Il est nommé en 1851 lieutenant de louveterie de l'arrondissement d'Abbeville<ref>Jacques Dulphy, Les loups dans la Somme, janvier 1988, imp. Colombel, Amiens, Modèle:P..</ref>.