Geri Allen

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Biographie2 Geri Allen est une pianiste américaine de jazz, née à Pontiac (Michigan) le Modèle:Date et morte le Modèle:Date à Philadelphie (Pennsylvanie)<ref name="letemps">Modèle:Lien web.</ref>. Elle a joué avec de grands noms du jazz, tels que Betty Carter, Wayne Shorter, Ron Carter, Ornette Coleman, Charles Lloyd ou encore Wallace Roney.

Biographie

Jeunesse

Le père de Geri Allen, Mount V. Allen Jr., est principal de collège et pianiste à Detroit, sa mère, Barbara Jean, travaille au Modèle:Lien pour le gouvernement<ref name="wbgo"/>. Le jazz est très présent dans son enfance, mais elle est également intéressée par les musiques soul et pop de Motown et du label Tribe ; elle rend d'ailleurs hommage à cette musique sur son disque Modèle:Lien. Elle prend des cours particuliers de piano à l'âge de 7 ans, et croise alors qu'elle est au lycée Donald Byrd et surtout Marcus Belgrave, qui l'encouragent dans la pratique de son instrument<ref name="jazzhot"/>. Belgrave l'entraîne dans des clubs, pendant qu'elle approfondit sa connaissance d'Herbie Hancock, Miles Davis, Thelonious Monk, Bud Powell, Art Tatum ou Fats Waller.

Après avoir étudié à l’université Howard de Washington jusqu'en 1979, ainsi qu'auprès de Kenny Barron, elle rencontre Nathan Davis. Ce dernier l'encourage à étudier à l’université de Pittsburgh, alors directeur du département jazz <ref name="geriallen.com"/>. Elle est diplômée en 1982 en ethnomusicologie à l’université de Pittsburgh<ref name="jazzhot"/>,<ref name="wbgo"/>. Elle effectue une tournée avec Nathan Davis dans les Caraïbes.

Débuts professionnels

Elle s'installe à New York au début des années 1980. Elle joue avec le groupe The Supreme, puis avec des musiciens de l’Art Ensemble of Chicago.

Elle rencontre Steve Coleman en 1984, et fait activement partie du mouvement M-Base, avec Greg Osby ou Cassandra Wilson. Son rôle est prépondérant dans ce collectif porteur du nouveau « jazz créatif »<ref name="jazzhot"/>,<ref name="letemps"/>. Coleman se dira impressionné par sa culture et par sa curiosité musicale, s'affranchissant de toutes les barrières de style ou d'époque<ref name="contat"/>.

Son premier album en leader, Modèle:Lien, sort en 1984.

La tentation funky s'exprime dans le disque Modèle:Lien (1987), mais elle apparaît également dans des contextes plus orthodoxes : avec Charlie Haden et Paul Motian (1986), Oliver Lake...

Années 1990

Avec Modèle:Lien (1990) ou Modèle:Lien (1992), Geri Allen montre son intérêt pour des compositions plus vastes, impliquant Marcus Belgrave ou Kenny Garrett<ref name="jazzhot"/>.

En 1998 sort Modèle:Lien, un album salué par la critique<ref name="jazzhot"/>. Sur cet album joue son mari, le trompettiste Wallace Roney<ref>Modèle:Lien web.</ref>, ainsi que Robin Eubanks, Vernon Reid, Buster Williams ou encore Lenny White. Elle joue aussi bien avec la jeune garde (Greg Osby, Gary Thomas) qu'avec ses ainés (Bobby Hutcherson, James Newton, Dave Holland, Jack DeJohnette, Lester Bowie...)

Années 2000

En 2006, Geri Allen compose For the Healing of the Nations, une suite de jazz pour voix qui lui a été commandée en hommage aux victimes des attentats du 11 septembre 2001<ref name="Yanbékian">Modèle:Lien web.</ref>. L'œuvre a été jouée par le chœur Afro Blue Jazz de l'université Howard à Washington<ref name="geriallen.com"/>.

La même année parait Zodiac Suite: Revisited, publié sous le nom de « Mary Lou Williams Collective », un trio dirigé par Geri Allen avec Buster Williams à la contrebasse et Billy Hart à la batterie, rendant hommage à Zodiac Suite composée par la pianiste et compositrice en 1945<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Années 2010

En 2010, son album en piano solo Modèle:Lien est acclamé par la critique. Il fait notamment partie du « meilleur de 2017 » pour NPR<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Down Beat<ref name="geriallen.com"/>.

En 2013, elle fonde un trio féminin, avec Terry Line Carrington et Esperanza Spalding, qui rencontre un grand succès<ref name="jazzhot"/>.

Elle meurt le Modèle:Date à 60 ans des suites d'un cancer<ref name="jazzhot">Modèle:Lien web.</ref>.

Autres activités

Geri Allen enseigne à l’université du Michigan et à New York. Elle est directrice du département jazz à l’université de Pittsburgh<ref name="letemps"/>.

Peu avant sa mort, elle est la première directrice artistique du Carr Center de Detroit, un organisme de soutien artistique aux Afro-américains<ref name="letemps"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En 1996, elle joue le rôle de Mary Lou Williams dans le film Kansas City de Robert Altman.

Style

Le jeu de Geri Allen, unique et personnel, s'inscrit dans une certaine tradition du jazz et s'inscrit dans une filiation monkienne<ref name="jazzhot"/>,<ref name="letemps"/>. Elle est également inspirée par Mary Lou Williams, Cecil Taylor, le groove de McCoy Tyner, l'impressionnisme de Herbie Hancock et l'héritage du bebop<ref name="wbgo">Modèle:Lien web.</ref>, tout en ayant une bonne connaissance de la musique dite classique<ref name="contat">Modèle:Lien web.</ref>.

Son jeu en piano solo, depuis Modèle:Lien (1985) à Modèle:Lien, Modèle:Citation

Prix et distinctions

  • 1995 : Geri Allen est la première récipiendaire du Soul Train's Lady of Soul Award de l'album de l'année pour Modèle:Lien<ref name="Tsioulcas"/>
  • 1996 : Geri Allen est la première femme à obtenir le prix Jazzpar<ref name="contat"/>, et la plus jeune bénéficiaire<ref name="geriallen.com">Modèle:Lien web.</ref>
  • 2006 : Guggenheim Fellowship<ref name="geriallen.com"/>
  • 2008 : African American Classical Music Award, décerné par le Spelman College<ref name="Tsioulcas"/>
  • Distinguished Alumni Award de l'université Howard<ref name="Tsioulcas">Modèle:Lien web.</ref>

Discographie

En tant que leader ou co-leader

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En tant que sidewoman

Source<ref name="jazzlists"/> Modèle:Colonnes

Références

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Liens externes

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