Geville
Modèle:Infobox Commune de France
Geville (prononcé Modèle:API-fr ; nommée également Géville non officiellement) est une commune française située dans le département de la Meuse en région Grand Est, regroupant trois communes associées (fusion partielle avec maintien de conseils municipaux associés) : Corniéville, Jouy-sous-les-Côtes devenue juridiquement Geville en tant que commune principale et Gironville-sous-les-Côtes. Cette fusion date de 1973. Le nom choisi est en rapport avec le site de la Chapelle de Gévaux dont le nom signifie le « Val de la Joie ».
Geville faisait partie de la communauté de communes de la Petite Woëvre depuis sa création en 2002. Elle fait désormais partie de la nouvelle communauté de communes Côtes de Meuse - Woëvre créée en 2013.
Géographie
Le territoire des communes est situé entre les côtes de Meuse et la forêt de la Reine située dans la Woëvre.
La commune fait partie du parc naturel régional de Lorraine<ref>Ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie, Décret no 2015-73 du 27 janvier 2015 portant renouvellement du classement du parc naturel régional de Lorraine, (lire en ligne)</ref>. Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France
Urbanisme
Typologie
Geville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Commercy, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (48,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (48,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (41,2 %), terres arables (29,8 %), prairies (18 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,5 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (3 %), zones urbanisées (1,5 %), zones agricoles hétérogènes (1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Corniéville (Cornica villa, Corniacae villa en 1152). Formation médiévale en -ville au sens de « domaine rural ». Ernest Nègre explique le premier élément par le nom de personne roman Cornicus<ref>Ernest Nègre, Toponymie générale de la France. 2. Formations non-romanes..., Volume 2, Droz, Modèle:P..</ref>. Or, les formes anciennes postulent plutôt en faveur de l'adjonction de l'appellatif -ville, à un toponyme préexistant : on y discerne un élément Corn-, suivi des suffixes d'origine gauloise -ica ou -iacae (cf. -acum). On trouve ce genre d'association assez fréquemment en toponymie, cf. par exemple Tonneville (Seine-Maritime), Taunacum villa Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Gironville, toponymie : nom germanique Gero (Girunnivilla en 965).
Jouy (Gaudiacum en 770), d'un type toponymique gallo-roman *GODIACU, basé sur le nom de personne chrétien Godius (formé sur le latin gaudium / gaudia « joie »).
Histoire
Le Modèle:Date-, Jouy-sous-les-Côtes devient Geville à la suite de sa fusion-association avec Corniéville et Gironville-sous-les-Côtes<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Corniéville :
- Anciennement diocèse de Toul, bailliage de Saint-Mihiel.
- Ancienne abbaye de Rangéval, fondée au Modèle:12e par Hadwige, femme de Thierry d'Apremont, de l'ordre des prémontrés ; l'église, commencée en 1729, fut détruite à la Révolution.
- Gironville-sous-les-Côtes :
- Anciennement diocèse de Toul, bailliage de Thiaucourt.
- En 1588, Charles III, duc de Lorraine, permit la construction d'une enceinte fortifiée autour de l'église.
- Jouy-sous-les-Côtes :
- Anciennement diocèse de Toul, bailliage de Saint-Mihiel.
- Maison de charité-hospice, fondée en 1745.
Première Guerre mondiale
-
Convoi de ravitaillement près de l'église (1915).
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Chevaux morts (1915).
-
Évacuation de la population avant un bombardement (1915).
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Économie
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Édifices religieux
- Ancienne abbaye de Rangéval à Corniéville Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, reconstruite début Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle en style Renaissance par Nicolas Pierson : murs d'enceinte, logis abbatial, communs, deux ailes en équerre, cloître voûté d'ogives, salle capitulaire à colonnes corinthiennes, sacristie à deux nefs voûtées en étoile, réfectoire à voûtes d'ogives en arc brisé, grand escalier à colonnes ioniques, cheminées. Elle a été classée par les Monuments historiques en 1965<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>.
- Église Saint-Symphorien de Corniéville : construite en 1717 retable du maître-autel, chaire.
- Église Saint-Léger de Gironville-sous-les-Côtes, fortifiée, de style ogival flamboyant : clocher-tour muni d'un hourd en partie Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, nef à 4 travées, abside pentagonale, chapiteaux Renaissance, christ et vierge de douleur en bois peint Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Elle a été classée par les Monuments historiques en 1908<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>.
- Église de l'Invention de Saint-Étienne de Jouy-sous-les-Côtes Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, fortifiée : bretèche munie de deux meurtrières, tourelle d'escalier polygonale à meurtrières, chœur flamboyant.
- Chapelle de Jévaux, de Jouy-sous-les-Côtes chapelle actuelle de 1890, but de pèlerinage.
Édifices militaires
- Forts militaires de Gironville<ref>Le fort de Gironville ou fort Legrand</ref> et de Jouy-sous-les-Côtes<ref>Le fort de Jouy-sous-les-Côtes ou fort Raoult</ref> faisant partie du système défensif Séré de Rivières.
Musée
- Musée de la belle Époque à Jouy-sous-les-Côtes.
Personnalités liées à la commune
- Étienne Mollevaut, député de la Convention nationale, né à Jouy-sous-les-Côtes en 1744.
Héraldique
La commune n'a pas de blason connu.
Voir aussi
Bibliographie
- Bernard et Thérèse Génot, Corniéville, les bâtiments de l'abbaye de Rangéval, dans Congrès archéologique de France. Modèle:149e. Les Trois-Évêchés et l'ancien duché de Bar. 1991, Modèle:P.95-112, Société française d'archéologie, Paris, 1995
- Modèle:Ouvrage
Articles connexes
Liens externes
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