Gimel-les-Cascades

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Gimel-les-Cascades est une commune française située dans le département de la Corrèze en région Nouvelle-Aquitaine.

Ses habitants sont appelés les Gimelois(es).

Géographie

Modèle:Carte communes limitrophes La commune est située dans le Massif central et arrosée par la Montane qui lui sert de limite au sud-ouest en la séparant de Chanac-les-Mines.

Elle est traversée par l'autoroute A89 (dont l'échangeur Modèle:N° se trouve sur le territoire communal ainsi que le viaduc du Chadon), la route départementale 1089 (l'ancienne route nationale 89) et les routes départementales 53, 53E3 et 53E4, ainsi que la 26 et la 978 au sud-est.

À vol d'oiseau, le bourg de Gimel est situé à sept kilomètres au nord-est de Tulle et huit kilomètres au sud de Corrèze.

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Fichier:Gimel-les-Cascades Entrée.jpg
Entrée du village.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 3,9 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 6,1 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,7 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,1 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Naves », sur la commune de Naves, mise en service en 1994<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Brive », sur la commune de Brive-la-Gaillarde, mise en service en 1987 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Gimel-les-Cascades est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tulle, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (63,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (64 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (63,3 %), prairies (19,4 %), zones agricoles hétérogènes (11 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,9 %), zones urbanisées (2 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (1,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Gimel-les-Cascades est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Risques naturels

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Corrèze et la Montane. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 1999 et 2001<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques (PPR) inondation « Corrèze amont », approuvé le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Fichier:19085-Gimel-les-Cascades-argile.jpg
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Gimel-les-Cascades.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 33,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (26,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 123 sont en aléa moyen ou fort, soit 30 %, à comparer aux 36 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.

Risque particulier

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Gimel-les-Cascades est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Économie

Modèle:…

Histoire

En 1595, pendant les Guerres de religion une troupe de ligueurs s'empare de Gimel.

En 1974, la commune de Gimel prend le nom de Gimel-les-Cascades.

Héraldique

Fichier:Blason Parthenay.svg
Armoiries de Gimel.

Les armes de Gimel se blasonnent ainsi : burelé d'argent et d'azur, à la bande de gueules brochant sur le tout
Ces armes étaient celles des sires de Gimel et ont été adoptées par la municipalité en 1978. Ce sont les mêmes que celles des sires de Parthenay et de la ville éponyme. On y reconnaît une brisure des armes des Lusignan (burelé d'argent et d'azur), dont les Gimel proviendraient<ref>site de la famille de Gimel</ref>,<ref>Modèle:FOTW.</ref>,<ref>buste-reliquaire de saint Dumine (description)</ref>.

Politique et administration

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Politique environnementale

Dans son palmarès 2022, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué deux fleurs à la commune<ref>Les communes labellisées, Site des villes et villages fleuris consulté le Modèle:Date-.</ref>.

Démographie

Modèle:Article connexe

Modèle:Population de France/section

Lieux et monuments

Les cascades de Gimel

Gimel est surtout connu pour ses cascades, propriété privée, visitable. La Montane, affluent de la Corrèze, dévale en trois chutes successives pour un dénivelé total de Modèle:Unité : le Grand saut, la Redole et la Queue de cheval qui plonge dans le gouffre de l'Inferno<ref>Modèle:Article</ref>.

L'église Saint-Pardoux de Gimel-les-Cascades

L'église Saint-Pardoux date du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle ; elle possède un clocher à peigne et est surtout célèbre pour son trésor dans une petite salle à gauche en entrant.

L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques en 2009<ref name="mérimée">Modèle:Base Mérimée</ref>.

À voir aussi dans l'église :

Les ruines du château

Il ne reste que des ruines du château dit de La Roche Haute surplombant le bourg ; il fut le théâtre en 1594 d'un siège de l'armée royale contre le seigneur de Gimel qui dut se rendre. Le château fut démoli à cette occasion.

L'église Saint-Étienne de Braguse

En aval des cascades, surplombant un méandre de la Montane, se trouvent les restes de l'église Saint-Étienne de Braguse, édifiée au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, puis église paroissiale au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et désaffectée au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Elle est inscrite aux monuments historiques depuis 1926<ref>Restes de l'église Saint-Étienne-de-Braguse sur la Base Mérimée du ministère de la culture</ref>.

Autres sites et monuments

Sur la place principale du bourg, la minuscule chapelle Notre-Dame-du-Rosaire (ou des Pénitents blancs) a été implantée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Elle est décorée d'un grand tableau représentant une Déploration du Christ qui porte cette inscription en bas à gauche : Adèle de Kérado d'après Carrache. Toujours dans le village, une croix de style Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle a été installée par la commune en 1865. Une autre croix remarquable peut également se découvrir au cimetière situé à Modèle:Unité du bourg.

En amont du site des cascades, la Montane contourne le bourg par l'est. Un ancien pont à péage y est flanqué d'une maison au toit de chaume. En aval de ce pont, le site des Cascadelles présente un ruisseau qui rejoint la Montane après une petite chute d'eau. En bordure du parc Vuillier, une statue de la Vierge à l'Enfant surplombe la cascade du Grand Saut.

Après les trois chutes d'eau importantes du site des cascades, la Montane se précipite dans la vallée de Gimel et il existe une quatrième cascade.

Économie

L'entreprise Monteils et Fils est le dernier fabricant de paillons de seigle utilisés dans l'affinage de fromages, le Saint-nectaire<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Personnalités liées à la commune

  • Louis Léger Combret de Marcillac (1789-1866) est un homme politique né à Gimel.
  • Gaston Vuillier (1845-1915), dessinateur, peintre, auteur d'ouvrages sur les pays méditerranéens. Il s'est installé à Gimel en 1892 et y est mort. Il s'est battu pour la sauvegarde du site des cascades et a aménagé le parc qui les entoure et qui porte son nom.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets Modèle:Liens

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

Modèle:Références

Références

Les coordonnées géographiques, altitudes mini et maxi et superficie dans l'infobox sont issues de la page sur Gimel-les-Cascades du site de l'IGN<ref>Consulter la partie [archive]</ref> <references />

Modèle:Portail