Gimel (Vaud)
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de Suisse
Gimel est une commune suisse du canton de Vaud, située dans le district de Morges.
Géographie
Gimel est commune du district de Morges, dans le canton de Vaud, en Suisse. Elle située au pied du massif du Jura, sur la route menant au col du Marchairuz<ref name=":0">Modèle:DHS</ref>. Elle fait partie du Parc naturel régional Jura vaudois<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Population
Gentilé et surnom
Les habitants de la commune se nomment les Gimelans (ou les Gimelands).
Ils sont surnommés lè Dzemelan (soit les Jumeaux en patois vaudois)<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name=":02">Modèle:Ouvrage</ref>.
Démographie
Modèle:Section démographie commune suisse
Histoire
Si le nom de Gimel n'apparait pour la première que dans la seconde partie du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, des vestiges plus anciens ont été trouvés sur le territoire de la commune<ref name=":0" />. Il s'agit notamment de pierres à écuelles datant de l'âge du bronze, de tombes de La Tène remontant à l'époque romaine et de nécropoles du haut Moyen Âge à Bauloz<ref name=":0" />. Pendant le Moyen Âge, le village de Gimel dépend de la seigneurie d'Aubonne, tandis qu'une partie des terres appartient à l'abbaye de Saint-Maurice, puis à celle de Romainmôtier<ref name=":0" />. Pendant l'occupation bernoise, qui commence en 1536, Gimel fait partie du bailliage d'Aubonne, et ce jusqu'en 1798<ref name=":0" />. Elle est alors le centre d'une paroisse regroupant également Saubraz, Saint-Oyens, Mont-sur-Rolle (jusqu'en 1621) et Essertines-sur-Rolle (jusqu'en 1837)<ref name=":0" />. Pendant cette période, Gimel est dotée d'une cour de justice et obtient au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle le droit d'organiser deux foires au bétail<ref name=":0" />.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, une activité de villégiature se développe grâce à une source alcaline se trouvant dans la commune<ref name=":0" />. Depuis, l'hôtel des bains a été transformé en hôpital psychogériatrique<ref name=":0" />. Le village est raccordé au télégraphe en 1860 et au téléphone en 1895<ref>Modèle:Article</ref>. En 1862, la commune inaugure son Auberge communale<ref>Modèle:Article</ref>. En 1960, la commune de Gimel accueille le Championnat suisse motocycliste sur route<ref>Modèle:Article</ref>. En 1961, elle joue un rôle de pionnier dans le Jura vaudois en créant un réserve naturelle protégeant le marais de la Sèche et les chambres de la Rolat<ref>Modèle:Article</ref>. En 1980, la commune inaugure une nouvelle place des sports comprenant terrains de football et piste d'athlétisme<ref>Modèle:Article</ref>.
En 1984, le Conseil communal élit pour la première fois une femme, Geneviève Delafontaine, à sa tête<ref>Modèle:Article</ref>. Trois ans plus tard, elle est également la première femme à accéder à la municipalité<ref>Modèle:Article</ref>. En 2011, Sylvie Judas devient la première femme à accéder au poste de syndic<ref name=":1" />.
En 1989, la commune inaugure une nouvelle école, le collège du Marais, agrandi dès 1994<ref>Modèle:Article</ref>.
Politique et administration
La commune de Gimel est dotée d'un législatif, le Conseil communal, et d'un exécutif, la Municipalité, tous deux élus directement par la population<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. La Municipalité est présidée par un syndic<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Liste des syndics
- 1887-1882 : Victor Debonneville, radical-conservateur, conseiller d'État<ref>Modèle:DHS</ref>.
- 1894-1901 : Octave Champion, radical, député au Grand Conseil<ref>Modèle:Article</ref>.
- 1946-1949 : Jules Croisier, agriculteur<ref>Modèle:Article</ref>.
- 1950-1964 : Frank Reymond, agriculteur<ref>Modèle:Article</ref>.
- 1965-1979 : William Debonneville, radical, député au Grand Conseil<ref>Modèle:Article</ref>.
- 1979-1985 : Rémi Renaud, instituteur et premier président de la Commission du Parc naturel régional Jura vaudois<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>.
- 1986-1997 : Jules Lecoultre, radical, transporteur<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>.
- 1998-2011 : Norbert Reymond<ref>Modèle:Article</ref>.
- 2011-2022 : Sylvie Judas, cheffe d'entreprise<ref name=":1">Modèle:Article</ref>.
- Dès 2022 : Philippe Rezzonico, retraité<ref name=":2">Modèle:Article</ref>.
Jumelage
Patrimoine naturel et culturel
Église Saint-Pierre
L'Église Saint-Pierre de Gimel date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, mais a connu de grandes transformations au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name=":0" />. Les cloches sont électrifiées depuis 1985<ref>Modèle:Article</ref>.
Manifestations
- Carnaval de Gimel
- Trophée du Marchairuz Trophée du Marchairuz
Entreprises et services
Hôpitaux
- Hôpital psychogériatrique de la Rosière où fut internée Aloïse Corbaz, peintre de l'art brut.
Sociétés locales
Sport
- FC Gimel-Bière, football
- FSG Gimel, gymnastique
- Société de tir, [[tir sportif|tir à Modèle:Unité]]
- Ski Club
Musique
- Fanfare de Gimel
- Chœur d'hommes l'Harmonie
- Guggenmusik Lospepinos
Transports
La commune est reliée par bus avec Allaman, Aubonne, Bière, Essertines-sur-Rolle, Mont-sur-Rolle, Montherod, Pizy, Rolle, Saint-George, Saint-Oyens et Saubraz. De plus, elle se trouve entre les sorties 13 et 14 de l'Autoroute A1.
Historiquement, Gimel a été reliée par deux lignes de tramway actuellement disparues : le Allaman-Aubonne-Gimel qui circula du Modèle:Date au Modèle:Date et le Rolle-Gimel qui circula du Modèle:Date au Modèle:Date. Malgré leur remplacement par des bus, ces deux lignes restent les principaux liens de transports publics de la commune.
Personnalités liées à la commune
- Victor Debonneville, conseiller d'État.
Références
<references/>