Gionges

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Modèle:Infobox Ancienne commune de France

Gionges est une ancienne commune française située dans le département de la Marne en région Grand Est.

Le Modèle:Date, elle forme avec Oger, Vertus et Voipreux une nouvelle commune par fusion : Blancs-Coteaux<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Géographie

Modèle:Carte communes limitrophes

Fichier:Map commune FR insee code 51271.png
Carte de la commune.
Modèle:Communes limitrophes

Située à Modèle:Unité d'altitude, la commune de Gionges possède deux sites principaux : le village de Gionges autour l'église des Saints-Ferréol-et-Ferjeux et le hameau de Fulaine Saint-Quentin où se trouvait l'église du même nom, aujourd'hui désaffectée<ref>Désaffectée en 1927 d'après L'église de Fulaine-Saint-Quentin sur le site de la commune de Gionges.</ref>. Il comprend aussi plusieurs lieux-dits comme la Crolière, Commercy ou encore Sourriettes<ref>carte IGN de Gionges sur le site Géoportail.</ref>.

Toponymie

Voici la toponymie qui est rapportée dans le Dictionnaire topographique du département de la Marne en 1891<ref name="dict Marne Gionges">Voir Dictionnaire topographique du département de la Marne : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, par Auguste Longnon, Paris, 1891, article « Gionges » Modèle:P.</ref> :

Giu[n]giœ, 1107 (chapelle de Saint-Étienne de Châlon, armoire 1, liasse 1). – Giunge, Gionge, Gionges vers 1222 (livre des vases de Champagne). – Gyongiœ, Giongiœ, vers 1355 (archives nationales J 193, 51). – Gyonges, 1508 (archives nationales P 207, 12). – Guurges (sic), 1542 (taxe du diocèse de Châlon Modèle:P.). – Gionges, présentement dit Saint-Fergeul; Saint-Fergeul, 1673 (archives nationales Q1 681). – Gionge ou Saint-Quentin, 1720 (Saugrain<ref name="Saugrain">Claude-Marin Saugrain (1679-1750) (notice biographique sur le site de la BnF), imprimeur notamment du Dénombrement du royaume par généralités, élections, paroisses et feux, Paris, 1709 (voir Fulaine Modèle:P.) et du Nouveau dénombrement du royaume, par generalitez, élections, paroisses et feux, Paris, 1720 (voir Gionges Modèle:P.).</ref>, tome I, Modèle:P.). – Gionge, 1741 (évêché de Châlon, carton 3). – Gionge-Saint-Ferjeu, 1767 (Toussaints<ref>Abbaye Toussaints de Châlons</ref>, carton 8).

Histoire

Sous l'Ancien Régime, la communauté de Gionges était formée d'une paroisse qui comportait deux villages, chacun avec son église : Fulaine Saint-Quentin et Gionges Saint-Ferjeux. Cette paroisse était appelée dans les registres paroissiaux « paroisse de Gionges et Fulaine » ou encore « paroisse de Saint Ferjeux, Gionges et Fulaine »<ref>Archives départementales de la Marne, registre Baptêmes, mariages, sépultures 1655-1792 de la paroisse de Gionges, réf. 2 E 305/1.</ref>. La carte de Cassini, en 1757, indique « Gionges St Ferjeu » et « Fulaines St Quentin succursale »<ref>Gionges sur la carte de Cassini sur le site Géoportail. La carte de Cassini de Châlon sur Marne fut puis éditée en 1757 d'après la fiche de cette carte sur le site Gallica. Elle fut levée sur place quelques mois plus tôt, en 1754 et vers 1757 (voir le paragraphe Levés de la carte le l'article Carte de Cassini).</ref>.

L'église paroissiale de Gionges était consacrée à saint Ferréol et à saint Ferjeux et faisait partie du diocèse de Châlons et du doyenné de Vertus<ref name="dict Marne Gionges"/>. À Fulaine l'église paroissiale était consacrée à saint Quentin<ref name="dict Marne Fulaine">Voir Dictionnaire topographique du département de la Marne : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, par Auguste Longnon, Paris, 1891, Modèle:P.</ref>. L'abbé de Saint-Sauveur-de-Vertus « présentait à la cure »<ref name="dict Marne Gionges"/>,<ref name="dict Marne Fulaine"/>.

Saint Ferréol et saint Ferjeux étaient deux frères prêtres évangélistes qui furent envoyés par l'évêque Saint Irénée de Lyon, vers la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, fonder l'église catholique de Besançon. Ils furent tous les deux décapités le Modèle:Date- sur ordre du gouverneur romain qui voyait dans leur action une source de trouble public. Ces deux martyrs sont les saints patrons de Besançon et sont fêtés le Modèle:Date-<ref name="Gionges_nos_origines">Modèle:Lien web</ref>.

En 1789, Gionges était compris dans l'élection de Châlons et suivait la coutume de Vitry<ref name="dict Marne Gionges"/>.

Durant la Révolution, pour suivre le décret de la Convention du 25 vendémiaire an II invitant les communes ayant des noms pouvant rappeler les souvenirs de la royauté, de la féodalité ou des superstitions, à les remplacer par d'autres dénominations, la commune, alors nommée Gionges-Saint-Ferjeux, prend le nom de Gionges. Après la Révolution, la commune reprend son ancien nom puis celui de Gionges tout court<ref name="Cassini"/>.

Première Guerre mondiale

Le Modèle:Date-, arrivée du Modèle:19e BCP qui cantonne deux jours et repart le 6 pour combattre au château de Chapton.

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Démographie

Modèle:Article connexe

Évolution démographique

Jusqu'à la Révolution

Gionges et Fulaines, qui ne formaient qu'une seule paroisse (de même qu'ils ne forment aujourd'hui qu'une seule commune), étaient toujours dénombrés ensemble. Cependant en 1709, dans son Dénombrement du royaume par généralités, élections, paroisses et feux, Claude-Marin Saugrain<ref name="Saugrain"/> notait, à la place de Gionges Modèle:Citation avec 41 feux. En 1720, M. Saugrain<ref name="Saugrain"/> notait : Modèle:Citation avec 61 feux (la commune de Saint-Étienne-au-Temple est pourtant distante d'une quarantaine de kilomètres et le chiffre correspond manifestement en fait à la paroisse de cette commune).

{{#invoke:Démographie|demographie}}

Depuis la Révolution

Modèle:Population de France/introduction


Modèle:Tableau population d'article de commune de France

Modèle:Population de France/graphique

En 1856, le départ des familles et la baisse des naissances sont les deux causes de la dépopulation mentionnées dans la liste nominative<ref>Archives départementales de la Marne, liste nominative des habitants de la commune de Gionges pour 1856, réf. 122 M 98 vue 6/6 : « la diminution de la population de Gionges provient du départ de plusieurs familles et du peu de naissances ».</ref>.

Gionges est la commune de Champagne-Ardenne qui présentait le plus fort taux de population comptée à part en 2006 selon l'Insee : 37,6%, avec 89 personnes pour une population totale de 237 habitants (population municipale + population comptée à part)<ref>Population de Gionges en 2006 sur le site de l'Insee</ref>. Ce taux s'explique par la présence d'une maison familiale rurale.

Économie

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Culture locale et patrimoine

L'église Saint-Ferréol-et-Saint-Ferjeux, souvent appelée simplement Saint-Ferjeux, dépend aujourd'hui de la paroisse Saint-Leu-du-Mon-Aimé (commune de Voipreux) et du diocèse de Châlon-sur-Marne<ref>Église de Gionges sur le site église-info.</ref>.

La fête patronale du village est le dimanche suivant le Modèle:Date-, fête de Saint-Ferjeux et de Saint-Ferréol<ref name="Gionges_nos_origines"/>.

Lieux et monuments

Personnalités liées à la commune

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Voir aussi

Bibliographie

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Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets

Notes et références

Notes

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Références

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