Giulio Tremonti

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Giulio Tremonti, né le Modèle:Date de naissance à Sondrio, est un juriste et homme politique italien, plusieurs fois ministre de l'Économie et des Finances dans les gouvernements de Silvio Berlusconi. De 2013 à 2018, il siège au Sénat de la République comme représentant de la Lombardie.

Biographie

Un fiscaliste du centre à la droite libérale

Titulaire d'une maîtrise en droit, avocat, Giulio Tremonti est professeur de droit fiscal à l'université de Pavie<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Biographie Sur le site unipv.it</ref>. Ancien proche du socialiste Gianni De Michelis et conseiller des ministres des Finances Franco Reviglio et Rino Formica, après avoir adhéré en 1992 à la formation centriste de Mario Segni, il devient en 1994 l'un de chefs de file de Forza Italia. Élu député en 1994, Tremonti est constamment réélu depuis.

Un habitué du ministère des Finances

Tremonti se fait connaître des Italiens et des économistes européens après sa nomination au ministère des Finances dans le [[Gouvernement Silvio Berlusconi I|Modèle:1er]] de Silvio Berlusconi (Modèle:Date - Modèle:Date). Nommé le Modèle:Date ministre de l'Économie et Finances dans le [[Gouvernement Silvio Berlusconi II|Modèle:2e Berlusconi]], il doit démissionner le Modèle:Date. Sa démission a été demandée à plusieurs reprises par l'Alliance nationale.

Expression de l'aile la plus radicale de Forza Italia, il revient aussitôt aux affaires, et il est nommé vice-président du conseil et ministre de l'Économie et des Finances dans le [[Gouvernement Silvio Berlusconi III|Modèle:3e Berlusconi]] (Modèle:Date - Modèle:Date).

Vice-président de la Chambre des députés lors de la [[XVe législature de la République italienne|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVe{{#if:|  }} }} Législature]] (2006-2008), il est nommé ministre de l'Économie et des Finances dans le gouvernement Silvio Berlusconi IV, le Modèle:Date, après la victoire de la droite italienne aux élections générales anticipées d'avril.

Il met en place un plan triennal 2009-2011 visant à la réduction des dépenses publiques. Celles-ci sont sensiblement diminuées dans les domaines de la santé, du système de retraites, de l’environnement, de l’éducation, du financement de l’échelon local, de la sécurité routière, de la culture, de l’assurance chômage et des plans de reforestation, au profit de l’augmentation de la participation du secteur privé. En outre, le plan Tremonti accorde de nouveaux avantages fiscaux aux catégories sociales les plus aisées<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Un radical qui s'éloigne de Berlusconi

Cité par la presse comme possible successeur de Silvio Berlusconi à la présidence du Conseil, il déclare en Modèle:Date qu'il n'existe « pas d'alternative crédible » à celui-ci<ref>« Italie : “pas d'alternative” à Berlusconi », Les Échos, 19 juillet 2010.</ref>. Mais, en Modèle:Date-, le président Berlusconi critique vivement son ministre de l'Économie, affirmant qu'il « ne joue pas collectif et [lui reprochant] son intransigeance sur la politique d’austérité »<ref>Silvio Berlusconi ne briguera pas de nouveau mandat en 2013, euronews, Modèle:Date.</ref>.

Tremonti quitte le ministère des Finances, à la suite de la démission du gouvernement Berlusconi IV, auquel il appartenait. Quelques mois plus tard, il quitte Le Peuple de la Liberté, dénonçant le retour politique de l'ancien président du Conseil, candidat aux élections générales de février 2013, et se présente comme une alternative au Cavaliere, soutenu alors par le parti populiste Ligue du Nord. Il est élu sénateur lors des élections générales.

Il se rapproche en 2022 du parti d’extrême droite Frères d'Italie<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Notes et références

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Liens externes

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