Glycine (acide aminé)

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Chimie La glycine (abréviations UICPA-UIBBM : Gly et G) est un [[Acide aminé|acide Modèle:Nobr]] et l'un des vingt-deux acides aminés protéinogènes. Elle est encodée sur les ARN messagers par les codons GGU, GGC, GGA et GGG. C'est le plus simple des acides Modèle:Nobr, et elle ne possède aucun atome de carbone asymétrique. Son rayon de van der Waals est égal à Modèle:Unité/2. Ce qui le rend unique dans la production d'acides aminés par les protéines, c'est qu'il n'est pas Chiral. Grâce à sa chaîne latérale minimale d'un seul atome d'hydrogène, il peut s'adapter à des environnements hydrophiles ou hydrophobes. Glycine est également le nom de genre de la plante de soja (nom d'espèce = Glycine max)<ref>Modèle:Lien web</ref>.


Jadis appelée glycocolle ou acide aminoacétique, la glycine possède un goût sucré et peut être utilisée pour améliorer le goût d'édulcorants ou comme exhausteur de goût (Modèle:NrE). Le terme glycocolle, traditionnel en français, présentait l'avantage de ne pas risquer la confusion avec un nom de plante, mais l'appellation anglaise glycine a prévalu.

Fonctions biologiques

sérine + tétrahydrofolate Modèle:Équil 5,10-méthylènetétrahydrofolate + glycine + [[Eau|Modèle:H2O]]<ref>Modèle:Article</ref>.

Catabolisme

La glycine déshydrogénase catalyse la réaction suivante, qui est réversible :

glycine + tétrahydrofolate + NAD+ Modèle:Équil [[Dioxyde de carbone|Modèle:CO2]] + 5,10-méthylènetétrahydrofolate + NADH + H+ + [[Ammonium|Modèle:Fchim+]].

Présence dans l'espace

De la glycine avait été trouvée dans de nombreuses météorites. Et depuis 2004, elle a été identifiée dans la traînée de comètes : d'abord par la sonde américaine Stardust dans le panache de la comète Wild 2<ref name=mondeLarousserie/>, puis dans la queue de la comète 67P/Tchourioumov-Guérassimenko par l'instrument ROSINA (Modèle:Langue) installé sur la sonde Rosetta<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Altwegg K. Modèle:Et al., Prebiotic chemicals—amino acid and phosphorus—in the coma of comet 67P/Churyumov-Gerasimenko, Science Advances, 27 mai 2016, Modèle:Vol., Modèle:N°, e1600285, Modèle:DOI (résumé)</ref>,<ref name=mondeLarousserie/>.

Ceci conforte l'hypothèse des exobiologistes d'une introduction d'acides aminés d'origine non terrestre dans l'atmosphère primitive de la Terre<ref name=mondeLarousserie>David Larousserie, « Rosetta détecte de la glycine dans la queue de la comète Tchouri », Le Monde, 27 mai 2016 (consulté le 28 mai 2016)</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. La glycine n'étant pas volatile, sa présence dans la queue de comètes laisse penser qu'elle serait présente en plus grande quantité dans la glace cométaire. Cette découverte renforce l'hypothèse selon laquelle la vie pourrait s'être formée sur Terre grâce à l'apport de molécules d'origine extraterrestre dans la « soupe prébiotique », d'autant que les capteurs de la sonde Rosetta ont aussi détecté du phosphore, élément constitutif de l'ATP, moteur énergétique cellulaire essentiel pour le vivant sur Terre<ref name=mondeLarousserie/>.

Analogue structurel

Un analogue structurel de la glycine est le glyphosate, molécule utilisé comme matière active de la plupart des pesticides désherbants totaux foliaires utilisés dans le monde.

Notes et références

Modèle:Références

Liens externes

Articles connexes

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