Go-go dancing

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Des go-go dancers en Thaïlande dans les années 2000.

Le go-go dancing, ou gogo dancing sous sa forme moderne est une forme de danse érotique avec des danseurs ou danseuses en tenue souvent très légère.

Les go-go dancers se produisent généralement sur les scènes des cabarets érotiques, peep shows, bars ou discothèques. Ils dansent le plus souvent sur des plateformes, des cubes ou en cage au-dessus du public. La fonction première d'une gogo-danseuse est d'entraîner, d'animer et de faire bouger le dance floor. La panoplie traditionnelle d'une gogo danseuse comprend un slip moulant, de l'huile de massage et des bottes en cuir surpiquées (les Gogo boots).

Étymologie

L’Oxford English Dictionary donne comme étymologie au nom le nom « go » qui signifie en anglais « l'énergie, la vigueur ».Modèle:Refnec

Une autre théorie affirme qu’il dérive du nom de la célèbre discothèque californienne Whisky A Go-Go<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Whisky a Go Go, once a launchpad for bands, faces a less go-go era », Randall Roberts, latimes.com, 25 août 2017.</ref>, première discothèque à exhiber des danseurs dans des cages, enseigne provenant lui-même d’une discothèque parisienne du même nom, « à gogo » signifiant dans notre langue « en abondance », provenant de l'ancien français « gogue » (réjouissance). À noter qu'en français un « gogo » signifie aussi « Homme crédule et niais, facile à tromper » (Petit Robert) en référence au nom d'un personnage de « Robert Macaire », comédie de Frédérick Lemaître.

La pratique de danse sur table ou en hauteur est une pratique festive commune à beaucoup de cultures, qui va de la personne ivre qui monte sur la table pour impressionner par ses blagues paillardes à la danseuse orientale de façon plus érotique.

En Thaïlande, aux Philippines et dans d'autres pays asiatiques, les bars à-gogos sous leur forme érotique accueillent beaucoup de touristes sexuels, la plupart des danseuses et certaines serveuses étant aussi escortes avec la clientèle le désirant.

Historique

Les premières go-go girls sont apparues dans les boites de nuits américaines, telles que le « Whisky-A-Go-Go » à Hollywood mais ont surtout été popularisées par les émissions musicales britanniques télévisées dans les années 1960.

Le go-go dancing dans les années 1960

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Go-go boot.

Le Whisky A Go Go, club américain mythique situé sur le Sunset Strip à West Hollywood dans la région de Los Angeles, a été le premier club connu pour avoir des cages (à Go-Go) suspendues au plafond dans lesquelles dansaient les go-go girls qui y ont été embauchées régulièrement à partir de Modèle:Date-, afin de divertir les foules.

Les vêtements des danseuses consistaient généralement en une robe ou un bikini à franges, ce qui accentuait les mouvements et renvoyait l’énergie des danseuses vers le public pour les encourager à danser. Le style de l'époque étant associé au couturier français André Courrèges, les minijupes ou minirobes étaient la tenue de base pour les filles. Elles portaient également des « go-go boots », bottines blanches à talon plat ou carré le plus souvent à la cheville ou au genou. D'autres dansaient en escarpins à petits talons aiguilles.

Des pas de danses ont même été popularisés par les go-go girls : le Twist, le Monkey, le Watusi, le Hully Gully, le Hitch HikeModèle:Etc.<ref>« The Dance Crazes of the 1960s », the60sofficialsite.com.</ref>

À la télévision

  • Modèle:Lien est une émission de variétés musicales diffusée sur NBC du Modèle:Date- au Modèle:Date-. Les danseurs, quatre hommes et six femmes, apparaissaient régulièrement pendant que les artistes se produisaient. Leurs danses étaient toutes chorégraphiées. Lada Edmund Jr., danseuse, mannequin et actrice a été connue comme « la danseuse dans la cage à go-go » dans cette émission, où elle apparaissait pendant le segment de fin de celle-ci intitulé « Hullabaloo A-Go-Go ».
  • D'autres émissions TV telles que Modèle:Lien sur la chaîne ABC mettaient en vedette des go-go danseuses dans des cages. Ces cages étaient parfois faites de plastique clair avec des lumières à l'intérieur, et quelques fois ces lumières étaient synchronisées avec la musique.
  • Modèle:Lien, une autre émission musicale, présentait ses go-go danseurs sur des échafaudages et sur une plate-forme placée derrière le groupe qui jouait.

Chacune de ces émissions avait une méthode particulière pour amener les danseurs à gogo, à un moment ou à un autre, vers la caméra.

La tradition des go-go danseurs dans les émissions musicales continue dans le monde entier, ainsi que plus particulièrement pendant les festivals de musiques rock années 1960 et Garage rock principalement.

Au cinéma

La période cinématographique des années soixante a également beaucoup utilisé les go-go girls.

À partir des années 1970

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La go-go danseuse Cherry Lei en 2014.

À partir des années 1970, des troupes de go-go danseurs se sont créées, et plus couramment au Royaume-Uni et aux États-Unis depuis la fin des années 1990.Modèle:Refnec

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Il existe des danseuses « solo » qui se sont fait un nom en sillonnant les festivals annuels de musiques en Europe (Le Beat Bespoké, le Soundflat Records Ballroom Bash, le Wild Week-end, le Frat Shack, le Blast Off festival) ; les plus connues s'appellent Linda GoGo (États-Unis), Nocturna (Espagne), Trixie Malicious (Canada), Mimi de Montmartre (France), Célia Exotica (France).Modèle:Refnec

Les plus connues en France sont Shanna Kress, Gaelle Emma, Cynthia Offishal, Laurence Hamilton de L'Île de la tentation et Katrina Lesnik.Modèle:Refnec

En 2013 en Russie, les candidats du parti Pouvoir civil à la députation étaient quatre filles go-go danseuses<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Из go-go в депутаты Тольятти: продолжение (« De go-go danseurs à députés de Tolyatti : suite ») », Sergey Privolov, arriva.ru, 2013.</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « В тольяттинскую гордуму баллотируются go-go танцовщицы (« Les danseuses de Go-Go courent dans la fierté de Togliatti ») », samara.kp.ru, 13 août 2013.</ref>.

Dans les clubs gays

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Des go-go boys à la Modèle:Lien 2008.

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Go-go dancers notables

Notes et références

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Voir aussi

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Articles connexes

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