Gozlin (évêque)
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Goslin, Gauzlin ou Gozlin<ref>Généalogie de Gauzlin, cinquième enfant de Rorico, comte du Maine.</ref> (né en 834, mort le Modèle:Date) fut un membre de la famille des Rorgonides, évêque de Paris, défenseur de la cité contre les Normands en 885.
Biographie
Il est le fils de Modèle:Noble, comte du Maine. Devenu moine en 848, il entra à l'abbaye Saint-Remi de Reims, puis devint abbé successivement de Saint-Maur de Glanfeuil, de Jumièges, de Saint-Amand, de Saint-Germain-des-Prés et de Saint-Denis.
Comme beaucoup de prélats de son temps, il participa activement à la lutte contre les Vikings. Fait prisonnier avec son demi-frère Louis en 858, il fut libéré après le paiement d'une lourde rançon<ref>D'après Prudentii Trecensis episcopi Annales, ann. 858.</ref>. De 855 à 867, il travailla par intermittence, puis de 867 à 881 de façon plus régulière, comme chancelier de Modèle:Noble et de ses successeurs.
En 877, à la mort du roi, Gozlin prend la tête d’un parti contre le fils de Modèle:Noble et héritier légitime, Modèle:Noble et son fils Modèle:Noble. Il veut que ce soit Louis le Jeune, fils de Louis le Germanique qui prenne la succession, mais ses intrigues n’aboutissent pas<ref>Dictionnaire de biographie française. tome 16. 96, Griveau-Guéroult Du Pas, Paris, Letouzey et Ané / 1985 (art. Gozlin de G. Michaux).</ref>.
En 883 ou 884, il fut élu évêque de Paris. Il fut chancelier de Modèle:Noble et contribua à la nomination d'Eudes, fils de Robert le Fort, comme comte de Paris<ref name="Riché & Périn p272">Pierre Riché, Patrick Périn, Dictionnaire des Francs. Les Mérovingiens et les Carolingiens, éd. Bartillat, 2013, Modèle:P..</ref>.
Percevant les dangers auxquels la cité pouvait être exposée en cas d'attaque des Vikings, il planifia et dirigea le renforcement des défenses, tout en s'en remettant à la protection des reliques de saint Germain et de sainte Geneviève. Lorsque l'attaque eut lieu, le Modèle:Date, la défense de la cité contre le siège entrepris par les Vikings lui fut confiée, ainsi qu'à Eudes, Hugues et Ebble, neveu de Goslin<ref>Siège de Paris par les Normands par le moine Abbon.
- Là cependant se faisaient remarquer beaucoup de grands et d'hommes courageux : au-dessus de tous le prélat Gozlin brillait le premier ; ensuite venait son neveu, le vaillant abbé Ebble.</ref> et abbé de Saint-Germain d'Auxerre. La lutte pour le pont au Change (Grand-Pont) dura deux jours. Gozlin contraignit les Normands à renoncer à l'assaut en réparant la destruction de la tour en bois pendant la nuit. Le siège se poursuivit un peu plus d'un an, alors que l'empereur Modèle:Noble se trouvait en Italie.
Tandis que l'on négociait les prémices de la paix, Gozlin mourut le Modèle:Date, tué par la peste qui faisait rage dans la cité<ref>Siège de Paris par les Normands, d'Abbon.</ref>.
Une rue de Paris porte son nom<ref name="Riché & Périn p272" />.
Notes et références
<references />
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
- Amaury Duval, L'Évêque Gozlin ou le Siège de Paris par les Normands. Chronique du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, roman, 2 volumes, 1832.
- Philippe Le Bas, Dictionnaire encyclopédique de la France, tome 9, Paris, 1843.