Grace Hopper

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Grace Murray Hopper est une informaticienne américaine et Rear admiral (lower half) de la marine américaine, née le Modèle:Date à New York et morte le Modèle:Date dans le comté d'Arlington. Elle est la conceptrice du premier compilateur en 1951 (A-0 System) et du langage Cobol en 1959.

Biographie

Jeunesse

Grace Brewster Murray est née le Modèle:Date- à New York. Elle commence à étudier les mathématiques, la physique et l'économie au Vassar College, et en sort diplômée d'un Bachelor of Art en mathématiques et physique en 1928. Elle enseigne au Vassar tout en obtenant son Master of Arts, en 1930, puis son doctorat, en 1934, en mathématiques à l'université Yale<ref name="Ware-Braukman p.309-311"/>,<ref>Modèle:MathGenealogy</ref>.

En 1930, elle épouse Vincent Foster Hopper, un professeur de littérature de l'université NYU. Le couple, qui n'a pas d'enfants, divorce en 1945<ref name="Ware-Braukman p.309-311"/>.

Carrière

En 1943, Grace Hopper s'engage dans la marine américaine. Promue au grade de lieutenant, elle est affectée l'année suivante au Bureau of Ordnance Computation Project de l'université Harvard. Elle travaille dans l'équipe de Howard Aiken sur l'ordinateur Harvard Mark I. Elle fait partie du premier groupe, comptant trois personnes, apprenant à le programmer<ref name="Ware-Braukman p.309-311"/>.

À la fin de la Seconde Guerre mondiale, elle quitte le service actif de la marine, mais continue à travailler au développement des ordinateurs Harvard Mark II puis Harvard Mark III pour le compte du Computation Laboratory d'Harvard<ref name="Ware-Braukman p.309-311"/>.

En 1949, Grace Hopper est employée par Modèle:Lien (EMCC) et rejoint l'équipe développant UNIVAC I à Philadelphie. En 1950, la compagnie est rachetée par Remington Rand. Hopper conçoit l'année suivante le premier compilateur pour UNIVAC I, nommé A-0 System<ref name="Ware-Braukman p.309-311" />. En 1955, elle invente le langage FLOW-MATIC aussi appelé B-0 (Business Language Version 0) pour l'UNIVAC I. À partir de 1957, elle travaille pour IBM, où elle défend l'idée qu'un programme devrait pouvoir être écrit dans un langage proche de l'anglais plutôt que d'être calqué sur le langage machine, comme l'assembleur. De cette idée naît le langage Cobol en 1959.

En 1966, conformément au règlement en vigueur, elle doit quitter la Navy après avoir atteint l'âge de 60 ans, mais est rappelée l'année suivante<ref name="Green-LaDuke p.205-206" />. Au cours des années 1970, elle mène les travaux d'établissement de normes pour les ordinateurs, en particulier les premiers langages de programmation évolués : Fortran et Cobol.

Fichier:Grace Hopper and UNIVAC.jpg
Grace Hopper au clavier de l'UNIVAC, vers 1960.

Grace Hopper reste dans la Marine jusqu'en 1986, date à laquelle elle prend sa retraite avec le grade de Rear admiral (lower half). Elle est alors l'officier le plus âgé de la marine américaine<ref name="Nytimes.com 1986-08-14" />.

Jusqu'à son décès en 1992, elle est employée comme consultante externe par Digital Equipment, pour des conférences sur les débuts de l'informatique<ref name="Green-LaDuke p.205-206" />. Elle est enterrée avec les honneurs militaires au cimetière national d'Arlington<ref name="Lepoint.fr 2013-12-09" />.

Distinctions

En 1986, Grace Hopper est décorée de la Defense Distinguished Service Medal, plus haute distinction existante pour les non-combattants<ref name="Green-LaDuke p.205-206" />. En 1991, elle reçoit la National Medal of Technology pour « ses contributions novatrices dans le développement de langages de programmation »<ref name="Nytimes.com 1992-01-03" />. En 1983 elle est lauréate du prix Ada-Lovelace<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:Date-, Barack Obama lui décerne à titre posthume la médaille présidentielle de la Liberté<ref>Devin Coldewey, « Grace Hopper and Margaret Hamilton awarded Presidential Medal of Freedom for computing advances », tedchcrunch.com, 17 novembre 2016.</ref>.

Hommages

En 1973, Grace Hopper est nommée « membre émérite » (distinguished fellow) de la British Computer Society<ref name="Green-LaDuke p.205-206" />. Elle est inscrite au National Women's Hall of Fame en 1994<ref name="Lepoint.fr 2013-12-09" />. Près d'une cinquantaine de doctorats honoraires lui ont été décernés<ref name="Green-LaDuke p.205-206" />. En 1997, un destroyer de la classe Arleigh Burke, est baptisé Modèle:USS<ref name="Ware-Braukman p.309-311" />.

Une conférence technique internationale, organisée depuis 1994 par l'Institut Anita-Borg, est baptisée Modèle:Lien en son honneur.

La toponymie mondiale lui rend aussi hommage. En France, le Laboratoire d'informatique de l'École polytechnique a baptisé une de ses salles en son hommage. Aux États-Unis, l'académie navale a baptisé son centre de cyberdéfense en son hommage<ref name="TheTrident 2016-09-08" />. Au Québec, une rue de Montréal porte officiellement son nom depuis le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En France, la place Grace-Murray-Hopper ([[13e arrondissement de Paris|Modèle:13e arrondissement de Paris]]), lui rend hommage<ref>Modèle:Lien web</ref> dans le nouveau quartier de la station F. La promotion 2018-2021 de la MIAGE de Sophia-Antipolis est nommée en son honneur.

L'astéroïde {{#switch: 5773 | s = | S = [[S/Hopper ({{{3}}}{{#if: |{{{4}}}) {{{5}}}|) {{{4}}}}}|S/Hopper ({{{3}}}{{#if: |{{{4}}}) {{{5}}}|) {{{4}}}}}]] | {{#expr: 5773*1 }} = Modèle:Nobr | #default = [[5773{{#if: Hopper |Hopper|}}|5773{{#if: Hopper |Hopper|}}]] }} porte également son nom.

Anecdote

La popularisation du terme bug est attribuée à Grace Hopper. En effet, bien que l'utilisation de ce terme soit attestée dès 1878, la présence d'un insecte (bug) dans l'ordinateur Mark II, sur lequel travaillait Hopper, a permis la consolidation définitive du terme pour désigner un problème informatique.

Une carnet d'annotations manuscrites avec un diptère mort fixé avec un adhésif
Journal conservé au Smithsonian Institution.

Néanmoins, comme le mentionne Hopper elle-même, elle n'était pas présente lorsque son équipe a découvert l'insecte dans l'ordinateur<ref>Modèle:Lien archive</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Notes et références

Modèle:Références

Bibliographie

  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Kurt W. Beyer, Grace Hopper and the Invention of the Information Age, MIT Press, 2009-2012 Modèle:ISBN

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Liens externes

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