Grigny (Pas-de-Calais)
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Grigny est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Grignois.
La commune fait partie de la communauté de communes des 7 Vallées qui regroupe Modèle:EPCI-pop1 communes et compte Modèle:Nombre en Modèle:EPCI-pop1. Modèle:Sommaire
Géographie
Localisation
Localisée dans le sud du département du Pas-de-Calais dans la vallée de la Ternoise, Grigny est une commune rurale picarde de l'Artois, proche d'Hesdin et qui fait partie de la couronne de son aire d'attraction.
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de quatre communes : Modèle:Communes limitrophes
Géologie et relief
La superficie de la commune est de Modèle:Unité ; son altitude varie de Modèle:Unité/2<ref name="Cassini" />.
Hydrographie
La commune est traversée par la Ternoise, un cours d'eau naturel non navigable de Modèle:Unité, qui prend sa source dans la commune d'Ostreville et conflue dans la Canche dans la commune d'Huby-Saint-Leu<ref name=sandre>Modèle:Sandre</ref>.
Par ailleurs, trois autres petits cours d'eau traversent le territoire de la commune :
- le Grigny, cours d'eau naturel non navigable de Modèle:Unité, qui prend sa source dans la commune de Le Parcq et termine sa course au niveau de la commune<ref>Modèle:Sandre</ref> ;
- le Huby-Saint-Leu, cours d'eau naturel non navigable de Modèle:Unité, qui prend sa source dans la commune et se jette dans la Ternoise au niveau de la commune d'Huby-Saint-Leu<ref>Modèle:Sandre</ref> ;
- le Petit Saint-Leu, cours d'eau naturel non navigable de Modèle:Unité, qui prend sa source dans la commune et se jette dans la Ternoise au niveau de la commune d'Huby-Saint-Leu<ref>Modèle:Sandre</ref>.
Climat
Modèle:Article détaillé Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré de type 4 »<ref group=Note>Le climat océanique altéré de type 4 apparaît comme une transition entre l'océanique franc (type 5) et l’océanique dégradé (type 3). Entre le Nord-Pas-de-Calais et la Normandie il s'agit d’une fine bande tandis qu'à l’Ouest, cette transition s'élargit jusqu'à atteindre plus de 150 km. Elle affecte également le sud-ouest du Massif central, de la Dordogne à l'Aveyron et le nord des Pyrénées. La température moyenne annuelle est assez élevée (12,5°C) avec un nombre de jours froids faible (entre 4 et 8/an) et chauds soutenu (entre 15 et 23/an). L'amplitude thermique annuelle (juillet-janvier) est proche du minimum et la variabilité interannuelle moyenne. Les précipitations, moyennes en cumul annuel (800-900 mm) tombent surtout l'hiver, l’été étant assez sec. (Source : Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography).</ref>, selon la typologie des climats en France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>.
Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après<ref name=Joly/>.
Modèle:Centrer
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Paysages
Modèle:Article connexe La commune s'inscrit dans les « paysages du Ternois » tels qu’ils sont définis dans l’atlas de paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)<ref group=Note>La DREAL distingue, dans la région Nord-Pas-de-Calais, quatre grandes familles de paysages : ceux du Haut Pays, Bas Pays, Littoraux et d’interface. Ces grandes familles de paysages comprennent Modèle:Nobr.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Ces paysages, qui concernent Modèle:Nobr avec trois pôles d’attraction que sont Hesdin à l'ouest, Saint-Pol-sur-Ternoise à l’est et, dans une moindre mesure, Frévent en lisière sud, sont délimités par deux cours d’eau : la Canche au Sud et la Ternoise au Nord. Ces paysages sont composés de plateaux, de vallées et de bocages. Les plateaux du Ternois montrent une structure tabulaire assez plane et une altitude assez régulière avec des points culminants entre 150 et Modèle:Nobr.
Le territoire d’une vingtaine de kilomètres du Nord au Sud et d’Est en Ouest, est traversé par la D 939 reliant Saint-Pol-sur-Ternoise à Hesdin, par la D 912 entre Saint-Pol-sur-Ternoise et Frévent et par la ligne ferroviaire de Saint-Pol-sur-Ternoise à Étaples dans la vallée de la Canche. La position excentrée, en l’absence de grands axes autoroutiers ou ferrés structurants, a permis au Ternois de conserver un caractère rural et une certaine qualité de paysage.
Au niveau de l’occupation des sols, les surfaces cultivées sont omniprésentes sur les plateaux, avec majoritairement la culture de la betterave et de la pomme de terre, et représentent près de Modèle:Pourcentage de la surface totale de ces paysages du Ternois, les espaces artificialisés, cantonnés dans les fonds de vallée, représentent Modèle:Pourcentage et les surfaces boisées, présentes dans les deux principales vallées de la Ternoise et de la Canche, ne représentent que Modèle:Pourcentage<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Milieux naturels et biodiversité
Espace protégé et géré
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Dans ce cadre, on trouve sur le territoire de la commune un terrain géré (location, convention de gestion) par le Conservatoire d'espaces naturels des Hauts-de-France : le marais des courbes, d'une superficie de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal comprend une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> : la forêt domaniale d'Hesdin et ses lisières. Elle est située dans le Ternois et s’étend sur le plateau de l’Aa et sur le rebord sud d’un glacis incliné vers la dépression synclinale de la Canche<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
et deux ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref> :
- la vallée de la Ternoise et ses versants de Saint-Pol-sur-Ternoise à Hesdin et le vallon de Bergueneuse. La Ternoise, avec ses Modèle:Unité de vallée étroite, a des versants occupés par des bois, des pelouses, des prairies et des lisières arbustives, et son plateau limoneux est utilisé pour la culture. Le versant droit de la Ternoise est entaillé par de nombreuses vallées sèches drainant les collines crayeuses de l’Artois<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- la basse vallée de la Canche et ses versants en aval d’Hesdin. Cette zone humide recelant des marais tourbeux, s'étend d'Étaples à Hesdin sur une superficie de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Espèces faunistiques et floristiques
Le site de l’Inventaire national du patrimoine naturel (INPN) recense Modèle:Nobr faunistiques et floristiques sur le territoire de la commune dont Modèle:Nobr et Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Urbanisme
Typologie
Grigny est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Hesdin, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Hesdin dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (73,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (46,2 %), prairies (24 %), zones urbanisées (16,5 %), forêts (12,4 %), zones agricoles hétérogènes (0,9 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Voies de communication et transports
Voies de communication
Modèle:Article connexe La commune est desservie par la route départementale D 94 et la D 939 qui relie Le Touquet-Paris-Plage et Arras<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Transports
Modèle:Article connexe La commune se trouve à Modèle:Unité à l’est de la gare d'Hesdin, située sur la ligne de Saint-Pol-sur-Ternoise à Étaples, desservie par des trains TER Hauts-de-France<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Modèle:Article connexe Le nom de la localité est attesté sous les formes : Grynni en 1079 (cartulaire d'Auchy) ; Grinni en 1112 ; Gregni en 1123 ; Greigni en 1144 (petit cartulaire de Dommartin) ; Grengi en 1164 (cartulaire de Saint-Georges) ; Greni et Grenni Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; Gringni en 1221 ; Gringi en 1228 ; Grigni en 1285 ; Grenii en 1294 ; Greigny en 1298 ; Grigniacum en 1316 ; Grenhi en 1321 ; Gregny en 1330 ; Gringny en 1526 ; Griny en 1559 ; Griniy en 1725<ref name=":0">Modèle:Ouvrage.</ref>; Grigny Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; Grigny depuis 1793 et 1801<ref name="Cassini" />.
Le nom de la commune viendrait de Grinnius ou Grino, nom d'homme germanique<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Histoire
En 1789, Grigny faisait partie au temporel du bailliage d'Hesdin et suivait la coutume d'Artois. Au spirituel, son église, consacrée à Sainte-Gertrude était un secours de Marconne et faisait partie du doyenné d'Hesdin, dans l'ancien diocèse de Saint-Omer (aujourd'hui celui d'Arras)<ref name=":0" />.
C'est dans cette localité que s'est installé, en 1639, le campement de l'état-major de Charles de la Meilleraye<ref group="Note">Charles de la Meilleraye, grand maître de l'artillerie de France, est lieutenant général des armées du roi en 1635. En 1636, le cardinal de Richelieu le dépêche à Port-Louis pour rendre la citadelle de la ville, lors du siège d'Hesdin.</ref>. Il s'empara d'Hesdin en 1639 puis, ayant fait sa jonction avec Maillé-Brezé après la chute de Lens (1641), il ravagea les faubourgs de Lille et mit le siège devant Bapaume.
La terre de Grigny, érigée en marquisat en 1690, relevant du château d'Hesdin, a tous droits de justice (justice seigneuriale), ancien château, manoir seigneurial, plusieurs beaux fiefs et domaines, dépendances, cens, ventes, redevances, fermes, moulins, bois, prés et autres droits utiles et honorifiques<ref name=":2">Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 56, lire en ligne</ref>. En octobre 1705, des lettres, données à Fontainebleau, réaffirment l'érection en marquisat de Grigny, mais en y incorporant les terres de Fresnoy, Quisy et Marconnelle<ref name=":4">Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 68, lire en ligne</ref>.
La famille de Salperwick a acquis la terre de Grigny par héritage et mariage en 1702 et a conservé le fief jusqu'à la Révolution<ref name=":1">Modèle:Ouvrage.</ref>.
Seigneurs de Grigny
Le généalogiste L.-E. de La Gorgue-Rosny mentionne plusieurs seigneurs du nom de Grigny au Moyen Âge<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, sans préciser cependant à quel fief de Grigny ces personnages se rattachent<ref group=Note>Outre la seigneurie de Grigny (au canton du Parcq), L.-E. de La Gorgue-Rosny précise l'existence de plusieurs autres fiefs de ce nom dans l'actuel département du Pas-de-Calais : Grigny près Engoudsent (Boulonnais), le hameau de Grigny entre Preures et Bezinghem, la ferme de Grigny près de Houllefort (Boulonnais), fief de Grigny à Wierre-Effroy, terre de Grigny tenue de la châtellenie d'Aire-sur-la-Lys etc. Ces fiefs ont pu donner naissance à plusieurs familles homonymes distinctes.</ref> :
- Gautier de Gregny, chevalier, témoin d'une charte de Willaume, comte de Ponthieu, de l'an 1194 (dom Grenier, tome 57) ;
- Robert de Grinny, cité dans une charte d'Élenard de Hafrengues, seigneur de Grinni, du Modèle:Date- (cartulaire d'Auchy) ;
- Robert de Grigny, écuyer, était lieutenant du bailli d'Étaples en 1462.
- En Modèle:Date-, Elnard de Grigny et Elnard d'Haffringues, seigneur de Grigny, figurent parmi les pairs de la châtellenie d'Hesdin<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Au siècle suivant, Enlard, sire de Grigny (1311) et Pierre, également sire de Grigny (1328), chevaliers, ont laissé leur sceau, figurant un écu chargé de trois doloires, avec parfois un lambel<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
- Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Antoine de Bassecourt, écuyer, est seigneur de Grigny (lès-Hesdin). Il est reçu bourgeois d'Arras le Modèle:Date-. Son grand-père, Pierre Bassecourt, avait été anobli par le roi Philippe II en Modèle:Date-<ref name=":1" />. La famille de Bassecourt est originaire de Picardie<ref name="Ternas">Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 99, lire en ligne.</ref>.
- En mars 1598, le frère cadet du seigneur de Grigny, Hugues de Bassecourt, est seigneur de Hornaing<ref name=":3">Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 17-18, lire en ligne.</ref>. Hugues de Bassecourt est le fils de Claude de Bassecourt, seigneur de Saint-Floris en partie et de Marie Duriez, fille de Philippe Duriez, en son vivant censier de l'abbaye de Corbie à Monchy-au-Bois, et cousin germain maternel de Jérôme Duriez, écuyer, seigneur du Hamel, qui avait obtenu une sentence de noblesse en mai 1592<ref name=":3" />.
- Jean-Baptiste de Bassecourt, arrière-petit-fils d'Antoine de Bassecourt et petit-neveu de Robert de Bassecourt<ref name="Ternas" />, est un militaire de haut rang au service de l'Espagne (l'Artois, possession espagnole depuis 1526 par le traité de Madrid jusqu'en 1678 par le traité de Nimègue). Il fut commandant général de la cavalerie de l'armée de Catalogne, puis général des armées du royaume de Naples (Naples, sous souveraineté espagnole de 1503 à 1700). En juillet 1690, il obtiendra par lettres patentes du roi d'Espagne Charles II l'érection de sa terre de Grigny en marquisat. Le titre est reconnu en France en Modèle:Date- (lettres patentes enregistrées le Modèle:Date- à Fontainebleau)<ref name=":1" />,<ref name=":4" />. Son blason : d'azur à une bande d'argent chargée de trois croisettes de gueules (visible dans l'église de la commune). N'ayant pas d'héritier, Jean-Baptiste de Bassecourt lègue sa terre de Grigny par acte passé à Naples le Modèle:Date- à Antoinette Philippe de Bassecourt, sa sœur mariée à Louis de Salperwick, pour la laisser ensuite à François de Salperwick, leur fils et neveu de Jean-Baptiste de Bassecourt<ref name=":2" />.
- François de Salperwick, premier marquis de Grigny, mousquetaire de la seconde compagnie de la Garde du roi (a participé aux prises de Valenciennes, Cambrai, Saint-Omer, à la bataille de Cassel) puis grand-bailli héréditaire de la ville d'Hesdin - office que garderont les de Salperwick de Grigny jusqu'à la Révolution<ref name=":5">Notices Généalogiques première série, par le baron Woelmont de Brumagne, Paris, 1923</ref>. Il peut relever ce titre de marquis en y ajoutant et y incorporant les terres de Fresnoy, Quisy et Marconnelle qui relèvent aussi du château d'Hesdin, pour en jouir après le décès de sa mère qui suivant les intentions de son frère, lui avait fait don de la terre de Grigny par acte du 17 janvier 1703<ref>Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 378, lire en ligne.</ref>. Le blason des de Salperwick est de contre-vair au franc-quartier d'hermine (visible dans l'église de la commune).
- Les de Salperwick seront marquis de Grigny jusqu'à la Révolution française - seul, apparaît ensuite le titre de comte de Salperwick (famille éteinte en 1851). Avant la Révolution, ils résident au château d'Estruval à Vieil-Hesdin<ref name=":5" />.
Château
La présence d'un château, sur une tapisserie de Bayeux représentant Grigny, conduit le musée de France d'Opale Sud de Berck à entreprendre des fouilles dans les années 2010. Elles mettront au jour de nombreuses pièces datant du Moyen Âge attestant de la présence de ce château<ref>Modèle:Article.</ref>.
Politique et administration
Découpage territorial
Modèle:Article connexe La commune se trouve dans l'arrondissement de Montreuil du département du Pas-de-Calais, auparavant, depuis 1801, elle se trouvait dans l'arrondissement de Saint-Pol puis, depuis 1926, dans l'arrondissement d'Arras<ref name="Cassini" />.
Commune et intercommunalités
Modèle:Article connexe La commune est membre de la communauté de communes des 7 Vallées.
Circonscriptions administratives
Modèle:Article connexe La commune est rattachée au canton d'Auxi-le-Château. Avant le redécoupage cantonal de 2014, elle était, depuis 1816, rattachée au canton du Parcq<ref name="Cassini" />.
Circonscriptions électorales
Modèle:Article connexe Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la quatrième circonscription du Pas-de-Calais.
Élections municipales et communautaires
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu
Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Équipements et services publics
Enseignement
La commune est située dans l'académie de Lille et dépend, pour les vacances scolaires, de la zone B.
Elle administre une école primaire en regroupement pédagogique intercommunal (RPI 43)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Justice, sécurité, secours et défense
La commune dépend du tribunal judiciaire d'Arras, du conseil de prud'hommes d'Arras, de la cour d'appel de Douai, du tribunal de commerce d'Arras, du tribunal administratif de Lille, de la cour administrative d'appel de Douai, du pôle nationalité du tribunal judiciaire d’Arras et du tribunal pour enfants d'Arras<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Population et société
Démographie
Les habitants de la commune sont appelés les Grignois<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Évolution démographique
Modèle:Population de France/section
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 33,0 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 29,0 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Nobr pour Modèle:Nobr, soit un taux de 51,69 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,50 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Économie
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église Sainte-Gertrude date de 1677. Ce fut dom Placide de BRANDT, abbé d'Auchy, qui la fit construire sur un terrain donné par le seigneur du lieu, Jean-Baptiste de BASSECOURT. L'église ancienne avait été bâtie dans les prairies du côté du Parcq<ref>Modèle:Article</ref>,<ref name="OPR">Modèle:Lien web.</ref>.
- Elle héberge sept éléments patrimoniaux, répertoriés dans la base Palissy, inscrits au titre d'objet des monuments historiques<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Le monument aux morts<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Le moulin.
- Le pigeonnier.
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L'église.
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Le monument aux morts.
-
Le moulin.
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Le pigeonnier.
Personnalités liées à la commune
Héraldique, logotype et devise
Modèle:Article connexe Modèle:Blason commune
Pour approfondir
Bibliographie
Articles connexes
Liens externes
- Dossier Insee relatif aux rattachements de la commune, Modèle:Lire en ligne
- La commune sur le site des archives départementales du Pas-de-Calais, Modèle:Lire en ligne
- Modèle:Géoportail