Guy III de Laval

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Modèle:Titre mis en forme Modèle:Voir homonymes {{#invoke:Bandeau|ébauche}} Modèle:Infobox biographie2 Modèle:Noble- de Laval<ref>Généalogie de Modèle:Noble- de Laval sur le site Medieval Lands.</ref> (mort entre 1130 et 1142), est le fils de Modèle:Noble et de Denise de Mortain, fille de Robert de Mortain, comte de Mortain et demi-frère de Guillaume le Conquérant par sa mère Arlette de Falaise. Il succède à son père comme seigneur de Laval (Mayenne) vers 1105. À noter qu'il y a parfois confusion dans les livres entre Modèle:Noble- de Laval, et son fils Modèle:Noble.

Famille

Il épouse Emma, laquelle pourrait être une fille illégitime du roi Modèle:Noble. Ils ont comme enfants :

Histoire

Il participe à la première croisade

Pour l'Art de vérifier les dates<ref>Chronologie historique des sires, puis comtes de Laval, 1784, Modèle:Nobr rom, Modèle:P..</ref>, il était à peine en jouissance de la terre de Laval, lorsque la première croisade est publiée. Modèle:Noble-, ses frères Gervais, Yves, Bonnor, Hamon et Jean entendent l'appel de Pierre l'Ermite<ref>Pierre l'Ermite et peut-être le pape Modèle:Noble sont venus prêcher la Croisade à Laval. Un document publié au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle nous assure de la venue de Pierre l'Ermite dans le pays de Laval. (Cart. du Ronceray, publié par M. Marchegay, pièce Ccclxxxv.</ref>. Ils prennent la croix dans l'église Saint-Julien du Mans.

Il part l'année suivante avec eux pour la Terre sainte. Il se signale dans toutes les entreprises des croisés jusqu'à la prise de Jérusalem. Après cette opération, il reprend la route de France. Modèle:Noble- en revint seul, soit que ses frères y eussent perdu la vie, soit qu'ils se fussent établis dans le nouveau royaume de Jérusalem. Il voit, en passant à Rome, le pape Modèle:Noble, nouvellement élu, qui, sur la réputation qu'il s'était acquise, lui fait un accueil distingué.

L'archidiacre Claude Robert, dans son Gallia Christiana à l'article de Pierre de Laval, archevêque de Reims, dit que Modèle:Noble- ordonna que le nom de Guy serait désormais affecté au possesseur de la terre de Laval.

L'Anjou

Le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle marque l'intégration de la baronnie de Laval dans l'Anjou puis les Plantagenêt. Dès 1110, Modèle:Noble, devenu comte du Maine, rétablit la prépondérance de l'Anjou. Il est alors probable que la famille de Laval entrent dans la soumission des comtes d’Anjou. D'après Jean de Bourdigné<ref> Jehan de Bourdigné, Chroniques d'Anjou et du Maine, édition Quatrebarbes, Angers, 1842, Modèle:Nobr rom, chapitre 44.</ref>, Modèle:Noble- de Laval figure dans la suite du comte Modèle:Noble lorsque celui-ci réunit ses troupes en 1118 pour délivrer des fidèles tenus prisonniers à Alençon par le roi d’Angleterre.

Conflits régionaux

Lisiard de Sablé débute par une guerre acharnée contre le jeune seigneur de Laval, Modèle:Noble- de Laval, on ne sait à quel sujet, et, pour protéger son château de Sablé, en construisit un dans les terres du prieuré de Saint-Loup, avec une maison forte pour Hugue Normand, son fidèle.

C'est longtemps après, en 1123, qu'il règle l'indemnité promise aux religieux. Gilles Ménage avait compris que ce règlement était contemporain de la construction du château : il est postérieur de plusieurs années, olim, dit le texte, ce qui permet de placer la guerre contre Guy de Laval, adhuc juvenis, avant celle qui va suivre, où les deux seigneurs se trouvèrent ligués contre le roi d'Angleterre.

Contre le roi d'Angleterre

Modèle:Noble, comte du Maine, étant mort, le comte d'Anjou, Modèle:Noble se hâte de prendre possession de ce comté, en vertu des droits qu'il prétendait y avoir du chef de sa femme, fille unique d'Hélie en 1110. Modèle:Noble, roi d'Angleterre et duc de Normandie, oppose ceux qu'il avait sur le Maine comme dépendance de son duché. Une guerre s'ensuit, dans laquelle Modèle:Noble- de Laval prend parti pour Modèle:Noble, comte d'Anjou, et prend son parti contre Modèle:Noble- d'Angleterre, roi d'Angleterre. Des succès balancés de part et d'autre par des revers, se suivent d'abord; mais la guerre à la fin se termine à l'avantage du comte d'Anjou qui conserve le Maine, en se reconnaissant feudataire du monarque anglais. (1115).

De nouveaux motifs ne tardent pas à amener entre eux de nouveaux démêles, dans lesquels le roi de France, Modèle:Noble, qui avait dans ses états un vassal-roi plus puissant que lui-même, prend parti pour le comte d'Anjou. En novembre 1118, Lisiard de Sablé était à la suite du comte au siège d'Alençon, et le 18 décembre commande l'avant-garde, assisté de Modèle:Noble- de Laval, de Robert de Semilly, de Gautier de Mayenne, d'Hugues de Mathefelon et Thibault, son fils, de Maurice de Craon, à la bataille de Sées.

Modèle:Article détaillé

Lutte contre Geoffroy Plantagenet

En 1129, Modèle:Noble, comte d'Anjou, en partant pour un second voyage en Terre sainte, laisse la garde de ses comtés d'Anjou et du Maine à Geoffroy Plantagenêt.

Dès le départ de son père, plusieurs seigneurs poitevins, les barons de Sablé et de Laval, et d'autres vassaux de l'Anjou se liguent contre lui. Il est confronté à une coalition de ses vassaux conduite par Lisiard de Sablé<ref>Lisiard, seigneur de Sablé, de la Suze, de Briollay par son mariage, se trouve alors si puissant qu'il ose entrer dans la coalition des comtes de Thouars, de Parthenay, des seigneurs de Blaison, de Laval et autres, contre Geoffroy Plantagenet, Chronique des comtes d'Anjou, Modèle:P..</ref>,<ref>On trouve aussi dans les ligueurs outre Modèle:Noble- de Laval, le vicomte de Thouars, les seigneurs de Mirebeau, de Parthenay, de Sablé, d'Amboise, et 2 autres vassaux de l'Anjou.</ref>.

Geoffroy vient subitement assiéger Modèle:Noble- de Laval dans son château de Meslay. Il y renverse les murs de la place, enfonce les portes, y et étant parvenu jusqu'au donjon, le détruit, puis rase entièrement le château<ref>Jean, moine de l'Abbaye de Marmoutier indique que : Cependant, par un mouvement d'humanité, il sauva la vie aux chevaliers qui l'avaient défendu, et les tira des mains du soldat victorieux, prêt à les égorger. Guy alors s'étant venu jeter aux pieds du comte, vint à bout de le fléchir et d'obtenir son pardon. . Ce témoignage est repris dans L'Art de vérifier les dates.</ref>.

Modèle:Noble- et Vitré

Modèle:Noble<ref>Fils d'Modèle:Noble et d'Agnès de Mortain.</ref>, ayant été chassé par Modèle:Noble, duc de Bretagne, trouve un asile chez Modèle:Noble- de Laval, son cousin germain, qui lui prête ses châteaux et forteresses : le château de La Gravelle et de Launay, pour être en état de faire de-là des tentatives sur Vitré, dont le comte s'était emparé.

Conan ne tarde pas à détacher Modèle:Noble- des intérêts de son parent en lui donnant la vicomté de Rennes, dont il venait de dépouiller Robert<ref>Charles Maucourt de Bourjolly relève cette déloyauté de Modèle:Noble-, en indiquant que de tout temps les grands seigneurs ont embrassé les occasions d'augmenter leur fortune.. C'était la seconde fois que les seigneurs de Laval le faisaient voir à ceux de Vitré.</ref>.

Robert, en perdant l'alliance de Modèle:Noble- de Laval, en trouve un autre plus puissant et plus fidèle dans la personne du comte d'Anjou. Le seigneur de la Guerche, son beau-frère, et Thibault de Mathefelon, son gendre, l'aidèrent aussi de leurs personnes et de leurs troupes ; et avec ces secours, il termine en 1143, une guerre de huit ans par une victoire, dont le recouvrement de sa terre de Vitré est le fruit.

Modèle:Noble- de Laval meurt en 1144, et n'était plus vicomte de Rennes.

Religion

Comme Modèle:Noble, Modèle:Noble- s'associe à l'œuvre de Robert d'Arbrissel. A peine de retour de Palestine, il fonde<ref>Selon l'historien André René Le Paige, et repris dans Modèle:CouanierLaunayHistLaval.</ref> dans sa forêt d'Olivet, en l'honneur de Marie de Magdala, le prieuré du Plessis, qu'il donne aux religieux de l'abbaye de la Roë. Ce prieuré prit de l'année de sa fondation le nom de Plessis-Milcent en 1100.

Modèle:Noble- fait que l'église de Saint-Melaine de Laval devint un prieuré dépendant de l'Abbaye Toussaint d'Angers<ref>Il est certain d'après les aveux de 1407 et 1444 que cette fondation est faite par un seigneur de Laval et il est probable pour Couanier de Launay que ce seigneur fut Modèle:Noble- de Laval. L'établissement en France des chanoines réguliers de Saint-Augustin date de 1092 ou environ; l'abbaye de Toussaint les reçut seulement en 1108. Modèle:Noble- vécut précisément de 1095 à 1044. Jacques Le Blanc de La Vignolle indique comme fondateur Modèle:Noble- ou Modèle:Noble-. Il semble pour Couanier de Launay que cet acte ne doit pas tarder longtemps après l'installation des chanoines réguliers à Angers et par conséquent doit être attribué au premier de ces seigneurs.</ref>, et fonde aussi le prieuré de Changé près de Laval.

Guy de Laval fut inhumé à l'abbaye de Marmoutier.

Voir aussi

Notes et références

Modèle:Références

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