Hérissart

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Modèle:Infobox Commune de France

Hérissart est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France. Modèle:Sommaire

Géographie

Géographie physique

Nature du sol et du sous-sol

La formation du sol et du sous-sol de la commune est d'époques tertiaire et quaternaire. Sous la terre végétale on trouve des couches de marnes recouvertes d'alluvions ; dans les vallées, des couches de glaise et de grès ; à l'est et au sud des couches de calcaire siliceux recouvertes de limon des plateaux<ref name="Noti">Notice géographique et historique sur la commune d'Hérissart, rédigée le 30 octobre 1897 par M. Carpentier, instituteur, Archives départementales de la Somme.</ref>.

Relief paysage, végétation

Le relief de la commune est assez accidenté : au nord, au nord-est et à l'est, se trouvent plusieurs vallées et vallons. Le reste du territoire communal est constitué par un plateau<ref name="Noti"/>.

Hydrographie

Aucun cours d'eau ne traverse la commune.

Climat

Le climat de la commune est tempéré océanique avec vents dominants du nord-ouest et d'ouest<ref name="Noti"/>.

Géographie humaine

Urbanisme et aménagement du territoire

La commune présente un habitat groupé.

Activité économique et de services

L'activité dominante de la commune reste l'agriculture.

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Voies de communication et transports

Transports en commun routiers

La localité est desservie par la ligne d'autocars Modèle:N° (Doullens - Beauquesne - Amiens) du réseau Trans'80, Hauts-de-France, tous les jours sauf le dimanche et les jours fériés<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Urbanisme

Typologie

Hérissart est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (95 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (82,1 %), prairies (12,1 %), zones urbanisées (5,8 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Henresart en 1153 ; Henrissart en 1252 ; Henrissard en 1322 ; Herrissart en 1422 ; Hérischan en 1648 ; Hérissart en 1507 ; Hérisart en 1720 ; Henrisart en 1728<ref>Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 477 (lire en ligne sur DicoTopo) [1].</ref>.

Hérissart est un nom qui rappelle l'idée de défrichement, il est cité dans la charte des donations de Clotaire à l'abbaye de Corbie en 662, comme formant la limite de la forêt de la Vicogne, où elle avait été défrichée, « essartée » par le moine Frédehaire.

Histoire

Préhistoire

Des silex taillés ont été retrouvés sur le territoire de la commune<ref name="Noti"/>.

Antiquité

Des pièces de monnaie romaines à l'effigie de Jules César ont été retrouvées sur le territoire communal<ref name="Noti"/>.

Moyen Âge

Deux fiefs se partageaient le territoire de l'actuelle commune d'Hérissart<ref name="Noti"/>.

Les gressiers en firent sa renommée

L'industrie du grès était très ancienne dans la commune et dans quelques autres des environs. On en a extrait de grandes quantités du sous-sol ; entre autres pour les soubassements de la cathédrale d'Amiens au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et les ponts et fortifications de cette ville (aux {{#switch: XVI

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}}

}}). Aujourd'hui encore, il n'est pas rare en creusant le sol d'en trouver de fort volumineux.

Époque moderne

Les invasions espagnoles

Le territoire a été composé de cinq fiefs, dont certains noms subsistent encore sur le cadastre. Les habitants ont probablement subi les ravages des invasions espagnoles comme celles des troupes de Jean de Werth en 1636 tout comme les villages de Toutencourt, Val de Maison, Talmas, Harponville. Depuis, la mémoire populaire a toujours transmis qu'il y aurait des souterrains-refuges dans lesquels circulent : « cinq beudets kartchi d'or » (on est même passé à sept aujourd'hui !).

Le dernier Seigneur

En 1774, Guy Antoine Picquet, alors âgé de Modèle:Nobr, chevalier de Noyencourt, Drancourt, et autres lieux, demeurant à Amiens, racheta la seigneurie d'Hérissart. À cette époque, il était officier dans le corps royal de l'artillerie, qu'il quitta pour entrer dans la compagnie des chevau-légers de la Garde du roi, où il devint capitaine-lieutenant. Avec sa mère, Marie-Françoise Mouret d'Espagny (veuve de François Picquet), ils dotèrent l'église d'au moins une nouvelle cloche, fondue cette même année par les célèbres Cavilliers, fondeurs à Carrépuis. C'est cette cloche qui fonctionne encore actuellement (note : la), deux autres (notes : do et si) ont été saisies pendant la Révolution.

Les terres de la seigneurie passèrent dans la famille de La Fontaine Solare, par le mariage de Marie Françoise Charlotte (qui devint comtesse par cette alliance), fille de Guy Antoine Picquet, dont les héritiers vendirent le « château » à la famille Moullart peu après la guerre de 1870.

En 1760, la paroisse d'Hérissart comptait un clerc laïc, autrement dit, un maître d'école<ref name="Noti"/>.

En 1789, lors de la rédaction du cahier de doléances, on put constater que les biens ecclésiastiques représentaient le tiers du territoire communal<ref name="Noti"/>.

Époque contemporaine

L'expansion du village

En 1826, l'église paroissiale fut agrandie avec les pierres provenant de l'ancien château seigneurial<ref name="Noti"/>.

En 1838, la commune décida de percer la rue Bara et créer la rue Sainte-Catherine, prolongeant ainsi la rue Neuve et reliant Amiens, via Rubempré, plus directement. La culture du lin faisait vivre la majeure partie de la population (Modèle:Nombre) ; on le cultivait, le récoltait et le tissait sur place, puis il était acheminé à Amiens.

En 1842, trois incendies ravagèrent un grand nombre de maisons, granges, couvertes de chaume et bâties trop proches les unes des autres ; en avril, le plus dévastateur (l'ampleur est telle que les lueurs sont visibles d'Amiens et de Picquigny) détruisit Modèle:Nobr dans la rue de Beauvais, qui désormais porte le nom de rue Brûles. Quatre nouvelles mares furent percées, s'ajoutant aux trois premières. Autrefois, quatre puits alimentaient les différents quartiers. Celui qui subsiste a (Modèle:Nobr de profondeur). Il alimente le château d'eau.

La période dorée fut courte : l'industrialisation des métiers à tisser et l'implantation des manufactures donnèrent un coup dur aux travailleurs de nos campagnes. Napoléon III, envoya sur ses propres fonds, via la préfecture Modèle:Nobr de secours !

Le cimetière communal, situé alors à droite de l'église, était trop petit, un nouveau cimetière fut créé rue Sainte-Catherine en 1866.

Les écoles

En 1831, un projet de construction d'école des filles devant le presbytère fut abandonné : terrain trop étroit entre le puits et le cimetière. Comme dans beaucoup de villages de notre département, les religieuses de la Sainte Famille envoyèrent une sœur pour faire l'école aux jeunes filles d'Hérissart en Modèle:Date-. La salle de classe était une pièce prêtée par des habitants. La fréquentation y fut importante, allant jusqu'à Modèle:Unité en 1870. Cinq religieuses s'y succédèrent jusqu'en 1903.

Quant aux garçons, leur salle de classe était situé dans un bâtiment autrefois occupé par le chapelain du château, mais il était utilisé comme salle de délibérations du conseil municipal. Ce local, revendiqué par le conseil de fabrique, après bien des vicissitudes devint le « Foyer populaire Saint-Martin » en 1913, puis la salle paroissiale (dans la rue des Écoles). La commune, bénéficiant de deux donations de terrain dans la rue Neuve (actuelle rue des Écoles), fit construire les deux écoles en 1869 avec logement pour les enseignants et une mairie.

La guerre de 1870

Le conflit fait rage à quelques kilomètres d'ici, les batteries de canons de la bataille de l'Hallue, à Pont-Noyelles, se firent entendre le Modèle:Date-. La population d'alors a rapporté que le sol et les vitres tremblaient au bruit des canons (une batterie française avait été établie sur les hauteurs du bois de la Falise) et ils redoutaient pour le village, s'il eut été pris. Les Prussiens du Modèle:8e Corps de Prusse rhénane, au nombre de 300 hommes et 280 chevaux, vinrent cantonner dans le village du Modèle:Date- au Modèle:Date-.

Parmi les jeunes gens de la commune ayant combattu pendant l'année terrible, un fut tué devant Metz, un le fut durant le siège de la Commune de Paris et un troisième mourut en captivité<ref name="Noti"/>.

L'économie locale à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Agriculture
En 1897, le cheptel sur le territoire communal se composait de 124 chevaux, 2 mulets, 3 ânes, 378 bobins dont 205 vaches laitières, 300 moutons, 125 porcs, 35 chèvres. On comptait également 30 ruches dans la commune<ref name="Noti"/>.
Industrie
L'industrie était représentée en 1897 par le travail à domicile d'ouvriers fabriquant des chaussures clouées pour des fabricants d'Amiens.
Artisanat
La commune comptait, en 1897, un meunier et un moulin à vent, deux menuisiers, un charron, trois maréchaux-ferrant, un tonnelier et deux boulangers<ref name="Noti"/>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

L'état des routes s'améliore, et la vie locale en est influencée ; les échanges commerciaux se multiplient. Les trois « messagers » du village relient Amiens chaque semaine.

Plusieurs habitants travaillent chez eux à la confection de chaussures, d'autres vont à Amiens dans les bonneteries, ateliers de couture ou manufacture.

Les fêtes religieuses, et notamment les réceptions d'évêques pour les confirmations, sont fastueuses en 1912, 1930, 1936...

Grande Guerre (1914-1918)
Pendant la Première Guerre mondiale un tiers de la jeunesse masculine d'Hérissart fut tué. Plusieurs bataillons anglais logèrent dans des bâtiments du village.
Entre-deux-guerres
L'entre-deux-guerres est marqué par le deuil, l'érection du monument aux morts et la dépression économique des années 1930.
Seconde Guerre mondiale
Pendant la Seconde Guerre mondiale, la commune située au nord d'Amiens était incluse dans la zone interdite, rattachée au commandement allemand de Bruxelles.

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Par arrêté préfectoral du Modèle:Date-, la commune est détachée le Modèle:Date- de l'arrondissement d'Amiens pour intégrer l'arrondissement de Péronne<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu

Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section

Enseignement

La commune dispose d'une école primaire publique de Modèle:Unité pour l'année scolaire 2018-2019<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

  • Église Saint-Martin, rebâtie entre 1811 (chœur) et 1827 (élargissement de la nef). La cloche a été fondue en 1774.
  • Réplique de la grotte de Lourdes. Construite en pierre locale, c'est la réalisation d'un vœu lié à la Seconde Guerre mondiale<ref name=AG>Modèle:Ouvrage Modèle:ASIN.</ref>.

Personnalités liées à la commune

  • Jean-Baptiste Gaudefroy, né le Modèle:Date- à Hérissart, décédé le Modèle:Date- à Hérissart. Il a servi au régiment de chevau-légers-lanciers de la garde impériale de 1803 à 1816, a fait les campagnes d'Autriche, de Prusse, de Belgique, d'Espagne et du Portugal. Chevalier de la Légion d'honneur le Modèle:Date-<ref name=RG/>.
  • Pierre-Firmin Dheilly, né le Modèle:Date- à Hérissart, décédé le Modèle:Date- à Hérissart. Il a servi au Modèle:22e de chasseurs à cheval de 1808 à 1816, fut fait prisonnier de guerre en Russie le Modèle:Date-<ref name=RG>Recherches personnelles de Rémy Godbert sur les soldats de l'Empire dans la Somme : médaillés de Sainte-Hélène et Légion d'honneur.</ref>.
  • Pierre-François Mibart, né le Modèle:Date- à Hérissart, décédé le Modèle:Date- à Hérissart. Soldat du Train du 24/10/1791 au 29 pluviôse an X, a fait la campagne de France<ref name=RG/>.
  • François-Joseph Robars, né en 1780 à Moncheaus-les-Frévent (62), décédé le Modèle:Date- à Hérissart, soldat au Modèle:12e d'infanterie de ligne du 24 vendémiaire an XII jusqu'en 1815. Il a fait les campagnes de Hanovre, d'Espagne, de France et de Belgique<ref name=RG/>.
  • Jules Verne y a pratiqué sa seule et unique partie de chasse<ref>Voir son récit Dix heures en chasse</ref>.

Voir aussi

Articles connexes

Modèle:Autres projets

Liens externes

Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

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