Pont-Noyelles

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Pont-Noyelles est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France. Modèle:Sommaire

Géographie

Pont-Noyelles est un bourg picard situé à Modèle:Unité au nord-est d'Amiens, sur les pentes de la rive gauche de la vallée de l'Hallue, dont le lit constitue, à l'ouest, la limite communale.

Proche d'Amiens, la commune est aisément accessible de son réseau autoroutier, avec les autoroutes Modèle:Autoroute française, Modèle:Autoroute française et la rocade d'Amiens.

Modèle:Multiple image

Géographie physique

Nature du sol et du sous-sol

Le sol de la commune est argilo-calcaire au nord, argileux à l'est et calcaire au sud ; tourbeux à l'ouest<ref name=notice>Notice géographique et historique sur la commune de Pont-Noyelle, rédigée par M. Thiry, instituteur, en 1899, Amiens, Archives départementales de la Somme - Lire en ligne</ref>.

Relief, paysage, végétation

Le relief de la commune est composé d'une vallée et de collines qui culminent à 80 m d'altitude<ref name=notice/>. Le territoire est dominé par les collines de Fréchencourt, La Houssoye, Corbie et Daours<ref>carte cassini</ref>.

Le paysage de plaine alterne avec des étangs et des marais où se rencontrent prairies et peupleraies.

Hydrographie

Le territoire de la commune est traversé par l'Hallue qui sert de limite entre Querrieu et Pont-Noyelles. Deux sources ferrugineuses alimentent des étangs<ref name=notice/>.

Climat

Le climat de la commune est tempéré océanique avec vent dominant de sud-ouest.

Géographie humaine

Urbanisme et aménagement du territoire

La commune de Pont-Noyelles présente un habitat groupé, le village étant construit en amphithéâtre<ref name=notice/>.

Activité économique et de services

L'agriculture domine toujours l'activité de la commune.

Voies de communication et transports

La commune est traversée par la RN 29 (actuelle D 929) d'Amiens à Bapaume desservant également Albert. Un déviation contourne aujourd'hui le village. Pont-Noyelles est également situé sur la route départementale (RD) 115 reliant Fréchencourt à Daours et à l'embranchement de la RD 30 vers Corbie, qui est le prolongement du chemin « La vieille chaussée », aujourd'hui disparu, qui reliait Querrieu au hameau de Noyelle (Noïelle ou Noelle) qui s'est longtemps appelé Petit-Querrieux.

Transports en commun routiers : la localité est desservie par les lignes d'autocars du réseau interurbain Trans'80 Hauts-de-France (ligne Modèle:N°)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Communes limitrophes

Urbanisme

Typologie

Pont-Noyelles est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (91 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (82,2 %), zones humides intérieures (10,4 %), zones urbanisées (6,2 %), forêts (1 %), zones agricoles hétérogènes (0,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Pons (1108) ; Pont (1167) ; Noiele (1281) ; « Noilette les la ville de Querrieu » (1451) ; Pons en Amienois (1672) ; Pont les Querrieux (1781) ; Pons Noielle (1757) ; Pont-Noyelle (1761) ; Pont Noyelles (1764) ; Pons Noyelle (1778) ; Le Pont-Noyelle (1830)<ref>Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 174 (lire en ligne sur DicoTopo) [1].</ref>.

Composé de pont et de Noyelles, le pont sur l'Hallue reliait le hameau de Noyelles à Querrieu.

Noyelles, latinisé en Nigella au IXe, sur la base de l'homonyme nielle. Toponyme gaulois composé de *novio, latinisé en Nigella au {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | IXe{{#if:s| s }} }} et {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | Xe{{#if:s| s }} }} siècles (« neuf, nouveau » → voir Noyon) et *ialo- (« clairière, lieu défriché, essart » → voir Neuilly et Noailles). Le toponyme se rencontre principalement dans la France du Nord (Nord-Pas-de-Calais et Picardie, Normandie, Bretagne) et dérive, selon Guy Souillet, dans sa Chronique de toponymie, du celtique Nigella, qui désigne une « dépression humide », un « lieu marécageux »<ref name="Souillet">Modèle:Lien web.</ref>.

Histoire

Moyen Âge

La seigneurie de Saint Vaast

L'abbaye Saint-Vaast d'Arras est fondée vers l'an 600 par [[Clotaire Ier|Clotaire {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]] avec une importante donation de terres. Vers 630, saint Aubert, évêque de Cambrai et d'Arras, fait transférer les reliques de saint Vaast, catéchiste de Clovis et premier évêque d'Arras. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, des paysans originaires du Beauvaisis sont envoyés à Pont pour cultiver les terres de l'abbaye.

L'abbaye est représentée par une maison seigneuriale de Pont-Querrieux, avec un fermier pour les terres qu'elle possède en toute propriété de part et d'autre de l'Hallue et toutes celles sur lesquelles elle a des droits de dîme et de champart, le seigneur de Querrieu étant homme-lige de l'abbaye pour les propriétés de celle-ci à Querrieu.

Les marais de la vallée de l'Hallue séparant les deux villages de Querrieu et de Pont, étant des biens communaux d'une superficie de 270 journaux<ref>Le journal est une ancienne unité agraire valant 42 ares 20</ref>,<ref>Archives départementales de la Somme : E.883 et 3H.10</ref>, relèvent de la seigneurie de Querrieu, mais les abbés de Saint-Vaast obtiennent les mêmes droits pour les habitants de Pont que pour ceux de Querrieu.

Les relations entre les deux seigneuries ont fait l'objet de nombreuses chartes<ref>Archives départementales de la Somme : Les biens de l'abbaye de Saint-Vaast, par Louis Ricouart : a 423</ref> :

  • en 1146, Carta Theodorici Ambianensis episcopi de censu canonici Ambianensis debent apud Pons de terra ;
  • en 1170, Carta Gerardi, vice dominici de Hospitibus quos Fulco dominus de Kierru dedit domini de Pontibus et de manso apud Kierru ;
  • en 1224, Carta Gaufridi episcopi Ambianensis de quadam terra sita apud Kierru quae debet terragium domini Sancti Vedasti de Pontibus, quam terram Guibertus quandam cantor Remensis dedit in cleemosinam hospitibus Ambianensibus ;
  • en 1225, Arbitrium prolatum a Th. Archidiacono et J. poenitentiario Ambianensibus pro Santo Ecclesia Sancti Vedasti contra Scabinos et homines de Pontibus super decimationibus et terragis ejusdem Villae ;
  • en 1229, Carta Bernardi, domini de Kierru, de compositione inter Ecclesiam Sancti Vedasti et ipsum super lege villae de Pontibus et infracturis ibidem emergentibus qualiter debeat tractari per Scabinas ;
  • en 1239, jugement d'arbitres, Bernard de Querrieu contre l'abbé de Saint Vaast, à propos des herbes du marais de Querrieux ;
  • en 1284, remise de l'avouerie de Pont et lettres de l'Official d'Amiens sur la remise de l'Avourie de Pont à l'abbaye Saint-Vaast d'Arras ;
  • en 1284, droits de l'abbé et des religieux au moulin de Querrieux ;
  • en 1289, concession des marais de Querrieux aux habitants dudit lieu ;
  • en 1315, arbitrage touchant le faucillage et quelques terrages à Pont-Querrieux ;
  • en 1318, restitution de l'usage des marais aux habitants de Pont.

Pontes et Noilette sont séparés de Querrieux

En 1451, deux hameaux de Querrieu, Pontes et Noilette situés sur la rive gauche de l'Hallue obtiennent leur autonomie. Les deux entités réunies par la continuité du bâti prennent le nom de Pont-Noyelle. L'église Saint-Martin est construite au XVe siècle<ref name=notice/>.

Epoque moderne

Combat de 1597

Le Modèle:Date-, au cours du siège d'Amiens par l'armée royale, le roi Henri IV est informé de l'approche d'une troupe protégeant un convoi de vivres destinés au ravitaillement des troupes espagnoles occupant la ville. À la tête d'une troupe de carabins et de gentilshommes, le roi se lance au-devant de l'ennemi. Le choc a lieu près du bois de Querrieu ; les Espagnols s'enfuient en direction du nord-est.

En face de l'église de Pont, un cavalier se précipite avec une furie indescriptible vers un officier espagnol en criant : "À moi, Tornanos, je suis Antoine Olivier, le fauconnier". Celui-ci avait été fait prisonnier et enfermé au beffroi d'Amiens sur l'ordre du capitaine espagnol, mais il avait réussi à s'échapper. On comprend avec quelle ardeur il veut se venger. Renversant ceux qui s'opposent à son passage, il arrive sur Tornanos et une lutte gigantesque s'engage d'estoc et de taille. Après quelques minutes de combat, le capitaine sent son arme lui échapper, tout aussitôt il prend son pistolet et le décharge dans la figure d'Olivier. Celui-ci, le visage couvert de sang, porte un coup droit dans la figure de son adversaire ; Tornanos pousse une imprécation, vide les étriers et tombe mort sur le sol.

Pendant que se déroule ce combat singulier, Henri IV poursuit ses adversaires en direction d'Encre<ref>Histoire de la ville d'Amiens, par le baron Albéric de Calonne, Bibliothèque municipale Louis Aragon d'Amiens : Pic 20554/1</ref>.

En 1768<ref>Le village en 1767, Archives départementales de la Somme : C.1305</ref>,les bâtiments de la ferme de Saint-Vaast à Pont sont abandonnés et remplacés par de nouveaux bâtiments sur le territoire de Querrieu. Le fermier chargé du recouvrement des dîmes et champarts dus à l'abbaye, attire l'hostilité des autres laboureurs. À la fin de 1786, il écrit à l'abbé de Saint-Vaast pour se plaindre des vexations des habitants de Pont et de Querrieu : "Ils deviennent de pis en pis et, si l'abbaye ne fait pas un exemple, il n'y aura rien à leur épreuve. Ils ont, deux fois différentes, mis sur les bastiments du curé des momies de paille revêtues de haillons avec les écriteaux les plus infâmes. Non contents de cela, ils ont étendu leur rage jusque votre procureur fiscal. Ils ont jeté dans son puits le sang d'une vache morte depuis quelques jours, ce qui a empoisonné l'eau du puits".

Partage des marais communaux

En 1669, une ordonnance royale des Eaux et Forêts, article 4, titre XXV, stipule que « ...le tiers des bois, prés, landes, pâtures, etc. étant de la concession gratuite des seigneurs, pourra être distrait et séparé au profit desdits seigneurs en cas qu'ils le demandent et que les deux autres tiers suffisent aux besoins de la communauté ». Les villageois vont tirer parti de cette ordonnance pour réclamer la propriété des deux autres tiers.

Époque contemporaine

Révolution française

Fichier:Peupleraie et prairie de la vallée de l'Hallue en aval de Pont-Noyelles.JPG
Peupleraie et prairie en aval de Pont-Noyelles.

En 1789, tous les biens de l'abbaye Saint-Vaast d'Arras deviennent propriétés de la Nation. Le Modèle:Date-<ref>Archives départementales de la Somme : L.1669</ref>, leur mise en adjudication a lieu en la ci-devant maison conventuelle de Saint-Jean d'Amiens. La vente comporte trois articles :

  • Article 1 : 204 journaux de terre en 14 pièces sur le territoire de Pont, nommées « le Grand Marché de Pont » sont adjugés pour 60 000 livres à la veuve d'un marchand de laines d'Amiens ;
  • Article 2 : Une maison et bâtiments d'exploitation, 153 journaux de terre en 3 pièces, sur le territoire de Querrieu, le tout nommé « Ferme de Saint-Vaast », le tout adjugé pour 70 200 livres à un bourgeois d'Amiens ;
  • Article 3 : 283 journaux de terre en 27 pièces sur le territoire de Pont. La vente est reportée pour une nouvelle division en lots.

L'abbaye de Saint-Vaast perdit en 1789 la totalité de ses biens et de ses droits seigneuriaux et le ci-devant seigneur de Querrieu obtint en 1821, par jugement n° 6, la pleine propriété des marais situés au nord de la route d'Amiens à Albert.

La fin du partage des biens communaux

Commencés en 1742, par une tentative d'aliénation d'une partie des marais communaux par les habitants de Pont et de Querrieu, les procédures entre les deux seigneuries et les habitants, se poursuivent jusqu'en 1842, avant d'aboutir au partage final entre les municipalités de Pont et de Querrieu.

La contenance restant à diviser est alors de 78 hectares, connus sous les noms de « Grand marais » sur la rive gauche de l'Hallue, « le Houillon » et « la Queue du Houillon » sur la rive droite. Le partage proposé par les deux municipalités est entériné par arrêté préfectoral le Modèle:Date-, homologué par ordonnance royale du Modèle:Date-, est fait au prorata du nombre de feux (ménages et demi-ménages). Modèle:Unité sont attribués à Querrieu et 33 à Pont-Noyelles, chacune des deux communes jouissant et disposant du lot qui lui est assigné, en toute propriété.

Nicolas Pillon, curé de Pont

Jean-Baptiste Nicolas Pillon, né à Tours en 1762, devient curé de Pont-Noyelles en 1790.

Le 15 germinal de l'an III (Modèle:Date-), l'arbre de la liberté de Pont, installé sur la place de la commune est coupé et enlevé. La municipalité en rend le curé responsable, d'autant que la même nuit, des femmes ont tenté de s'introduire dans l'église pour en retirer les eaux et terres servant à la fabrication du salpêtre<ref>refArchives départementales de la Somme : L.1510</ref>. Le 23 germinal, un procès-verbal signé par vingt-sept habitants de Pont et adressé aux administrateurs révolutionnaires du district d'Amiens, expose que le citoyen Nicolas Pillon est accusé à tort. Malgré une demande d'expulsion formulée par le maire, Nicolas Pillon reste à Pont.

En l'an V, les attaques reprennent contre Nicolas Pillon<ref>Archives départementales de la Somme : L.380</ref>. Le 30 pluviôse de l'an V (Modèle:Date-), le commissaire du Directoire exécutif près l'administration du canton de Querrieux, accuse Nicolas Pillon de ne pas avoir prêté le serment voulu par la loi du 14 août 1792, et d'être parvenu à toucher jusqu'au 30 frimaire de l'an IV (Modèle:Date-) la pension accordée par les Lois aux ci-devant prêtres qui s'y étaient soumis<ref>Archives Nationales : F 19.476, dossier N° 15, cité par Claude Bloquet dans "Un prêtre victime de la Révolution", Eklitra Modèle:Numéro avec majuscule.</ref>. Pendant des mois, les administrations d'Amiens et de Paris échangent des correspondances au sujet de l'affaire Pillon<ref>Archives départementales de la Somme : Q.325</ref>.

Le 27 frimaire de l'an VI, le Directoire exécutif près l'administration centrale du département de la Somme, ordonne la déportation du nommé Nicolas Pillon<ref>Archives départementales de la Somme : L.1072</ref>. Nicolas Pillon part d'Amiens sous bonne escorte le 13 ventôse de l'an VI (Modèle:Date-) sur le navire La Bayonnaise à destination de la Guyane où il arrive le 8 vendémiaire de l'an VII (Modèle:Date-). Il décède à Sinnamary le Modèle:Date-.

Bataille de Pont-Noyelles, 1870

Modèle:Article détaillé

La commune a été le théâtre d'une des batailles de la guerre franco-prussienne de 1870, la bataille de l'Hallue, qui se déroulera les 23 et Modèle:Date<ref>www.laguerrede1870enimages.fr Les zones et les villes concernées par la guerre de 1870-1871.</ref>,<ref>Modèle:Lien brisé Pont-Noyelles - Monuments historiques et bâtiments protégés de Pont-Noyelles : Colonne Faidherbe.</ref>.

Un odonyme local (Modèle:Page h') rappelle cet événement.

A Amiens, un des boulevards extérieurs porte le nom de boulevard de Pont-Noyelles en mémoire de la bataille.

Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

La commune se trouve dans l'arrondissement d'Amiens du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la quatrième circonscription de la Somme.

Elle faisait partie de 1793 à 1801 du canton de Querrieu, année où elle intègre le canton de Villers-Bocage<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais rattachée au canton de Corbie.

Intercommunalité

La commune faisait partie de la communauté de communes Bocage Hallue créée fin 1999.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du Modèle:Date-, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en Modèle:Date- un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit la réduction de Modèle:Nobr du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du Département.

Ce projet prévoyait la « fusion des communautés de communes du Bernavillois, du Doullennais et de Bocage Hallue », le nouvel ensemble de Modèle:Unité regroupant 70 communes<ref>Modèle:Lien web.</ref>. À la suite de l'avis favorable du Doullennais, du Bernavillois, de l'avis défavorable de Bocage-Hallue (dont une partie des communes souhaitait rejoindre la communauté d'agglomération Amiens Métropole), la commission départementale de coopération intercommunale donne un avis favorable à la fusion en Modèle:Date-<ref>Modèle:Article.</ref>, qui intervient le Modèle:Date-, créant la communauté de communes du Territoire Nord Picardie<ref>Modèle:Article.</ref>, à laquelle Pont-Noyelles est intégrée contre son gré<ref>Modèle:Article.</ref>.

Le Modèle:Date-, Pont-Noyelles obtient de quitter la communauté de communes du Territoire Nord Picardie et rejoint la communauté de communes du Val de Somme<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>, dont elle est désormais membre.

Liste des maires

De 1790 à 1801, la commune de Pont-Noyelles relève de l'Administration du canton et de la Justice de paix de Querrieux.

En l'an VII et jusqu'au 10 germinal an VIII (Modèle:Date-), tous les mariages civils du canton sont prononcés au chef-lieu, conformément à l'article IV de la Loi du 13 fructidor an VI (Modèle:Date-).

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel

Modèle:ÉluFin

Démographie

Modèle:Population de France/section

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Colonne Faidherbe

Modèle:Article détaillé La « colonne Faidherbe », Modèle:Inscrit MH. Inscrite à l'Inventaire supplémentaire des Monuments Historiques le Modèle:Date- (ISMH). C'est l'un des rares lieux de mémoire de la guerre de 1870.

Elle a été érigée à l'emplacement du poste de commandement du général Faidherbe lors de la bataille de l'Hallue au cours de la guerre de 1870 les 23 et Modèle:Date-. Les combats de Pont-Noyelles ne furent guère favorables aux Français.

Le monument construit en pierre calcaire de l'Oise a une hauteur de dix mètres. Il a pu être édifié, grâce à une souscription publique.

La colonne se situe sur une hauteur, dans la plaine, à l'est du village de Pont-Noyelles, au lieu-dit les Vignes  ou encore la Bahotte. L'architecte Edmond Duthoit assura la direction des travaux<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Église paroissiale

L'église dédiée à saint Martin est située au bord de la Sybirre, affluent de l'Hallue. Elle est bâtie en pierre blanche et brique. Modèle:Article détaillé

Cimetière communal

  • Chapelle Notre-Dame-de-la-Pitié : cette chapelle de style gothique qui s'élève au centre du cimetière, a été reconstruite en 1858. Elle abrite des fragments de vitraux anciens, provenant de l'ancienne église paroissiale, représentant saint Martin, saint Joseph, la Vierge et le Christ, remis en plomb en 1859. Elle contient la pierre tombale d'Antoine Postel curé de Pont et de Querrieu décédé en 1741<ref>Itinéraires du Patrimoine, livret 181 (Direction régionale des Affaires culturelles de Picardie)</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
  • Ossuaire allemand : tombe collective de soldats allemands morts à la bataille de Pont-Noyelles 23-Modèle:Date-.
  • Ossuaire français : tombe collective de 68 soldats français morts à la bataille de Pont-Noyelles 23-Modèle:Date-.
  • Tombe de deux soldats français : tombe pour deux soldats français morts le Modèle:Date-.
  • Tombes de soldats du Commonwealth : trois tombes de soldats britanniques morts pendant la Première Guerre mondiale.
  • Croix en fer forgé<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Photos

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Modèle:Article connexe Modèle:Blason commune

Pour approfondir

Bibliographie

  • François Ansart Histoire des églises de la vallée de l'Hallue, bibliothèque municipale d'Amiens Louis-Aragon, cote 18568 Pic 6318.
  • Claude Bloquet Toponymie de Pont-Noyelles bibliothèque municipale d'Amiens Louis-Aragon, cote 15357 Pic 3198.
  • Léon Gaudefroy, Notice historique sur la commune de Pont-Noyelles, 1904, Yvert et Tellier, Amiens, 49 pages.

Articles connexes

Modèle:Autres projets

Liens externes

Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

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