Halinard

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Modèle:Infobox Prélat catholique Halinard, nommé également Halinard de Sombernom<ref name="Arch 40"/> (né en Bourgogne vers 990 - décédé le Modèle:Date de décès<ref name="vita">Auteur inconnu, Vita Halinardi [Auctor_Incertus,_MLT.pdf].</ref>,<ref name="Ceillier">Remi Ceillier, Histoire générale des auteurs sacrés et ecclésiastiques, Volume 20, Paris, 1757, page 306 [1].</ref>) est un homme d’Église français.

Biographie

Issu d'une famille noble de Bourgogne, son père est seigneur de Sombernon<ref name="Arch 40">Modèle:Harvsp</ref>, vassal de l’Église de Langres et sa mère d'Autun<ref name="vita" />. Il est baptisé à Autun par l'évêque Vautier. Il est admis parmi le clergé de Langres, sous la direction de l'évêque Brunon<ref name="Ceillier" />.

Il est prieur en 1027<ref name="Arch 40"/> puis abbé de l'Abbaye Saint-Bénigne de Dijon<ref>Abbé L. Chomton, Histoire de l'église Saint-Bénigne de Dijon, Dijon, 1900, liste des abbés</ref> en 1031<ref name="Ceillier" />,<ref name="Arch 40"/>. Puis dans le même temps après la mort de Guillaume de Volpiano, il est abbé également de l'Abbaye Saint-Pierre de Bèze<ref>René Locatelli, Sur les chemins de la perfection; moines et chanoines, volumes 1060-1220, 1992, Université de Saint-Etienne, pp.71-72/536.p.</ref>. Son action à l'abbaye de Sainte-Bénigne nous est largement connue grâce aux chroniques rédigées par un de ses contemporains<ref>Sur cette chronique, voir la thèse de Lucienne Lasnet-Meusy, La chronique de Sainte-Bénigne, 1935, École des Chartes.</ref> ; il défend les droits de l'abbaye et développe ses possessions en Bourgogne, décore l'église et acquiert des manuscrits pour la bibliothèque<ref name="Arch 40"/>.

En tant qu'abbé, il suit le mouvement des réformateurs de l’Église en refusant de prêter hommage à l'empereur Henri III<ref name="Arch 40"/>.

En 1041, il décline une première fois la nomination à l'archevêché de Lyon, recommandant à sa place, un de ses collègues de Langres, Odolric. Quand celui-ci meurt, Halinard est de nouveau pressenti pour ce poste, qu'il finit par accepter. Il devient donc Archevêque de Lyon de 1046 jusqu'à sa mort en 1052<ref>Modèle:Harvsp</ref>. Il est fait archevêque par l'empereur Henri III, à la demande du chapitre de Lyon pour trancher des conflits locaux de succession<ref>Modèle:Harvsp</ref>. Il reste très peu à Lyon et aucun acte de sa main n'est conservé. Peu avant sa mort, il envoie une lettre aux chanoines en recommandant pour l'élection de son successeur Humbert<ref name="Arch 42"/>.

Il parle très bien l'italien et se rend quatre fois à Rome. La première fois en 1046, il rencontre le pape Clément II qui le couronne. Il reste pour assister ensuite au synode de Sutri. En 1048, le pape Clément II décède et Halinard décline sa succession, demandée par le peuple de Rome ; en proposant son ami Bruno d'Eguisheim-Dagsbourg, évêque de Toul, qui prend le nom de Léon IX<ref name="Arch 41">Modèle:Harvsp</ref>. En 1049, il accompagne le nouveau pape lors de son voyage en France pour dédicacer l'église de saint-Rémi de Reims. Le pape lui demande d'intervenir pour négocier une paix avec les Normands. En 1050, Halinard assiste au concile de Tours contre Bérenger. Son dernier voyage à Rome a lieu en 1052, où il réside au monastère Saint-Grégoire. Il y meurt le Modèle:Date, Modèle:Refsou<ref name="Ceillier" />. Il est enterré à Saint-Paul-hors-les-murs<ref name="Arch 42">Modèle:Harvsp</ref>.

Quatre lettres qu'il a écrites ont été conservées et publiées. Les deux premières par Étienne Pérard dans Recüeil de plusieurs Pièces curieuses servant à l'Histoire de Bourgogne, Paris, 1661, réimprimées par Dom Jean Mabillon dans Annales Ordinis Sancti Benedicti, tome 4. Les deux autres dans le second tome du Spicilegium et dans le quatrième tome du Gallia Christiana.

Bibliographie

Notes et références

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articles connexes

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