Hamonville

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Modèle:Confusion Modèle:Infobox Commune de France

Hamonville est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est.

Géographie

Le village est situé au nord de la forêt de la Reine, à 38 Km de Nancy, 19 Km de Toul,

Fichier:Hamonville.png
Fig. 1 - Hamonville (ban communal).

D’après les données Corine land Cover, le ban communal de 673 hectares comportait en 2011, 43.5 % de zones agricoles, 22 % de forêts 31,5 % de prairies et 3,5 % de surfaces en eau.

Le territoire est arrosé par les cours d'eau suivants :  Ruisseau d'Esche (0,771 km),  Ruisseau de Berupt (1., km),  Ruisseau de l'Etang de la Grande Naue (0,762 km), Ruisseau de l'Etang Fion (1,36 km),  Ruisseau du Grand Etang (1,178),  Ruisseau du Pre St-Martin (1,378 km) <ref>Modèle:Lien web.</ref> .

communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Lieux et écarts

  • Écart de Varin-Chanot ; dépendance de l'abbaye de prémontrés de Rangéval dans la Meuse.

Urbanisme

Typologie

Hamonville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (74,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (45,9 %), prairies (29 %), forêts (21,7 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (3,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Le village apparaît dans la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sous deux noms : Hamunviler en 1155/1172, et Hamunvilla en 1184 (cartulaire de l'abbaye de Rangéval<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>).

Le toponyme est formé de l'anthroponyme germanique Hamo et du terme latin villa, grand domaine latifundiaire puis village, ou de son dérivé villare, domaine propice à l'implantation d'une villa puis hameau. Ce type de toponyme est caractéristique du haut Moyen ÂgeModèle:Nom de lieux de M&M. A cette époque la forme latinisée Haimonisvilla était utilisée<ref>Pouillé ecclésiastique du diocèse de Toul, B. Picart, 1711 - "HAMONVILLE"</ref>.

Histoire

Dans sa statistique, l'abbé Grosse, n'ayant pas trouvé d'archives très anciennes, estime que le village serait de fondation récente<ref name=":2">Modèle:Ouvrage.</ref>, néanmoins le Répertoire archéologique pour le département de Meurthe-et-Moselle (Beaupré) mentionne la découverte de reste d'habitations aux lieux-dits Braquois et à la Grande Corvée<ref group="Note">Lieux-dits inconnus au fichier FANTOIR pour la commune 54248.</ref> avec tuiles et tessons de poteries qui pourrait être l'indice d'un occupation ancienne (romaine ?) du territoire communal<ref name=":1">Modèle:Ouvrage.</ref>.
Le bourg existait depuis le haut Moyen Age comme en témoigne H. Lepage dans sa notice :

« Une charte de Bertrand, évêque de Metz, de l'an 1184, fait mention de la donation qui avait été faite à l'abbaye de Rangéval par Alexandre, chevalier d'Apremont, de l'usage et du pâturage d'Hamonville »<ref name=":0">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Il semble donc que ce territoire, comme Beaumont et Mandres aux quatre tours appartenait aux comtes d'Apremont qui le confiaient en gestion à des seigneurs, dont la famille de Beauvau, par exemple :

«... le Modèle:Date-, Jean, sire de Beauvau, chambellan du Roi de Sicile (le duc de Lorraine) et seigneur d'Hamonville en partie, permet à une nommée Sibille Woirin, dudit lieu, de se marier avec Didier, fils du maire de Sambumont (Beaumont), et renonce à sa postérité... »<ref name=":0" />.

- En effet, pour éviter la fuite de main-d'œuvre en dehors de leurs possessions, les seigneurs pouvaient donner autorisation (ou non) de mariage en dehors de la commune, et donc renoncer à bénéficier pour eux-mêmes du travail de la descendance du marié qui quittait la commune.

D'autres seigneurs prélevaient un impôt sur les productions de la commune, les archives historiques en font la liste entre 1325 et 1755 :

  • Jean de Bar, échevin de Verdun (1325) ;
  • Alof de Beauvau et Christophe d'Ourches (1524) ;
  • Jeanne de Ville, dame de Neuville en Verdunois, veuve de François Warin, lieutenant général au bailliage de Saint-Mihiel (1575) ;
  • Charles Blanchard, sous-lieutenant d'une compagnie de chevau-légers pour le service du duc de Lorraine (1707) ;
  • les sieurs du Chesnois et de Thouvenin, lequel vendit sa portion, en 1765 ;
  • M. François-Joseph marquis de Clermont-Tonnerre qui en avait acquis un autre droit auprès du sieur Tardif, en 1755

Les habitants d'Hamonville possédaient toutefois en commun un droit d'usage de 70 arpents dans un bois de haute futaie ; un même droit dans un paquis de cinq arpents, dans cent jours de terres labourables, dans 50 arpents de prés, biens qui deviendront communaux à la révolution<ref name=":0" />.

Époque contemporaine

  • Dommages au cours de la guerre 1914-1918.

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section

Économie

Les historiens s'accordent à décrire une économie essentiellement agricole au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle :

« Surf. territ. : 750 ha, dont 175 hect. en terres lab., 19 en prés, 87 en bois. L'hectare semé en blé peut rapporter 10 hectol., en avoine 18. Chevaux, vaches, moutons et porcs »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name=":2" />.

Secteur primaire ou Agriculture

Le secteur primaire comprend, outre les exploitations agricoles et les élevages, les établissements liés à l’exploitation de la forêt et les pêcheurs.

D'après le recensement agricole 2010 du Ministère de l'agriculture (Agreste<ref>Modèle:Lien web.</ref>), la commune de Hamonville était majoritairement orientée<ref group="Note" >Orientation technico-économique de la commune :  production dominante de la commune, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel de l'ensemble des exploitations agricoles de la commune à la production brute standard.</ref> sur la polyculture et le poly-élevage (auparavant même production ) sur une surface agricole utilisée<ref group="Note">Superficie agricole utilisée : superficies des terres labourables, superficies des cultures permanentes, superficies toujours en herbe, superficies de légumes, fleurs et autres superficies cultivées de l'exploitation agricole.</ref> d'environ 771 hectares (égale à la surface cultivable communale) en légère augmentation depuis 1988. Le cheptel en unité de gros bétail s'est réduit de 861 à 787 entre 1988 et 2010. Il n'y avait plus que 5 (6 auparavant) exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune employant 9 unités de travail<ref group="Note">Unité de travail annuel : mesure  en équivalent temps complet du volume de travail fourni par toutes les personnes intervenant sur l'exploitation. Cette notion est une estimation du volume de travail utilisé comme moyen de production et non une mesure de l'emploi sur les exploitations agricoles.</ref> 14 auparavant.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

  • La Maison de Clermont-Tonnerre avait un fief dont les bâtiments ont été transformés en ferme.
  • Église Saint-Mansuy, reconstruite après 1918.

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Modèle:Article connexe Modèle:Blason commune

Voir aussi

Bibliographie

  • G. Hamm, Carte Archéologique de la Gaule. 54. La Meurthe-et-Moselle, Paris, 2005.
  • Mgr de Beauséjour, évêque de Carcassonne, de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Besançon. Les Clermont-Tonnerre comtois. A Vauvillers. A Luxeuil. A Hamonville, Besançon, Impr. Jacques et Demontrond, 1929, In-8°, 204 p.

Article connexe

Liens externes

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Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

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