Mandres-aux-Quatre-Tours
Modèle:Infobox Commune de France
Mandres-aux-Quatre-Tours est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle, en région Grand Est.
Géographie
L'altitude moyenne de Mandres est de Modèle:Unité environ. Le ban communal, d’une superficie de Modèle:Unité, comporte en 2011, d'après les données Corine land Cover, près de 45 % de forêts, 50 % de prairies , terres arables et cultures, puis 3.5 % de zones anthropisées (zones industrielles et urbaines)<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Le territoire est arrosé par les cours d'eau naturels que sont : le Ruisseau de "l'étang de" Be(l)rupt" (Modèle:Unité), le Ruisseau du Grand Etang (Modèle:Unité), le Ruisseau du Pré St-Martin (Modèle:Unité) et le Ruisseau le Neuf Etang (Modèle:Unité)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le village est situé au nord de la forêt de la Reine et forme un territoire allongé dans l'axe nord-sud qui fait frontière cantonale et départementale. (Fig. 1).
Urbanisme
Typologie
Mandres-aux-Quatre-Tours est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (50,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (49,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (44,9 %), terres arables (36,3 %), prairies (14,2 %), zones urbanisées (2,9 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (1,7 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Les différentes graphies du nom de la commune recensées par le Dictionnaire topographique du département de la Meurthe sont les suivantes : Mandræ (1033), Balduinus et domus (le château) de Mandles (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), N. doyen de la crestientei de Mandres (1270), La fort Maison de Mandres-en-Weiwre (1339), Mondriæ (1402)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Les sources historiques précisent qu'au lieu-dit A la Côte, canton situé à environ Modèle:Unité, à l'est du village, on rencontrait des ruines de constructions qu'on croit être celles d'un couvent détruit depuis longtemps<ref name=":0" />.
Mandre : signifie chalet, cellule, bergerie etc. du verbe latin manere, rester, lieu ou l'on réside<ref>Modèle:Article.</ref>.
Histoire
Antiquité et préhistoire
Au sujet de la présence gallo-romaine, Beaupré rapporte les indications de Liénard , dans son ouvrage sur l'archéologie de la Meuse<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> :
« Au dire de Liénard (Archéologie de la Meuse), on aurait trouvé à Mandres pas mal de monnaies romaines, surtout de monnaies du Bas-Empire. »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>
Moyen Âge et Renaissance
Le château, mentionné à partir du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, appartint successivement du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle aux comtes d'Apremont, aux ducs de Bar et aux comtes de Blâmont. Il fut détruit sur ordre de Richelieu.
Il ne restait de cet édifice à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, d'après le mémoire de la société d'archéologie lorraine<ref name=":0">Modèle:Lien web.</ref>, que la double enceinte et quelques pans de murs, épais de 2 à 5 mètres, conservés dans les habitations modernes, et les fossés, quoique en partie comblés, qui permettaient de constater que le château s'élevait sur un plan rectangulaire ou carré, d'environ 80 mètres de côté. II était flanqué de quatre grosses tours aux angles et au milieu, une grande cour avec trois corps de logis à trois étages. Au second, chambres, salles, chapelles. Entre les deux enceintes, il y avait une basse-cour, une grande écurie, un pressoir et auditoire. En dehors de la seconde enceinte, dont les fossés se continuaient sans interruption, on trouvait la basse-cour du Bayle, celle dite de Toul et au milieu un vivier et un colombier sur quatre piliers.
Epoque Moderne
- Mandres-aux-Quatre-Tours a été repris aux forces allemandes au début du mois de Modèle:Date-, après un combat à la baïonnette, par le [[15e Régiment d'Infanterie|Modèle:15e Régiment d'Infanterie]] parti d'Albi le Modèle:Date. Ce régiment faisait partie du Modèle:16e Corps d'Armée sous le commandement du général Taverna. Il avait participé le Modèle:Date à la bataille de Sarrebourg et le Modèle:Date- à celle de Rozelieures. Ce régiment, associé aux forces anglaises, devait subir de lourdes pertes lors de la bataille du saillant d'Ypres au début du mois de Modèle:Date-.
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Économie
E. Grosse indique dans son ouvrage, vers 1836 :
« Territ. : 791 hect. dont 375 en. forêts, 352 en terres arables et 64 en prés. »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>
Le village a donc eu une tradition agricole.
Secteur primaire ou Agriculture
Le secteur primaire comprend, outre les exploitations agricoles et les élevages, les établissements liés à l’exploitation de la forêt et les pêcheurs. D'après le recensement agricole 2010 du Ministère de l'agriculture (Agreste<ref>Modèle:Lien web.</ref>), la commune de Mandres-aux-Quatre-Tours était majoritairement orientée<ref group="Note" >Orientation technico-économique de la commune : production dominante de la commune, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel de l'ensemble des exploitations agricoles de la commune à la production brute standard.</ref> sur la polyculture et le poly - élevage (auparavant même production ) sur une surface agricole utilisée<ref group="Note">Superficie agricole utilisée : superficies des terres labourables, superficies des cultures permanentes, superficies toujours en herbe, superficies de légumes, fleurs et autres superficies cultivées de l'exploitation agricole.</ref> d'environ 819 hectares (supérieure à la surface cultivable communale) en légère augmentation depuis 1988 - Le cheptel en unité de gros bétail s'est réduit de 616 à 345 entre 1988 et 2010. Il n'y avait plus que 9 (18 en 1988) exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune employant 12 unités de travail<ref group="Note">Unité de travail annuel : mesure en équivalent temps complet du volume de travail fourni par toutes les personnes intervenant sur l'exploitation. Cette notion est une estimation du volume de travail utilisé comme moyen de production et non une mesure de l'emploi sur les exploitations agricoles.</ref>. (21 auparavant).
Culture et patrimoine
Lieux et monuments
- Ruines du château fort fin {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XIIe{{#if:s| s }} }} : site fossoyé.
- Vestiges de l'ancien château {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XVIIIe{{#if:s| s }} }} de la famille de Bourgogne.
- Ancienne maison prévôtale.
- Fontaine monumentale.
- Église Saint-Martin {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XVIIIe{{#if:s| s }} }}, restaurée {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XIXe{{#if:s| s }} }} inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du Modèle:Date- pour son portail intérieur roman, ancien portail de la chapelle castrale<ref name=MH>Modèle:Base Mérimée.</ref>..
Personnalités liées à la commune
- Stanislas de Clermont-Tonnerre (1757-1792), député aux États généraux.