Blâmont

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Modèle:Voir homonyme

Modèle:Infobox Commune de France

Blâmont est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle, en région Grand Est.

Géographie

Fichier:Blâmont 54 vue générale.JPG
Vue de Blâmont en 2014.

Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France Blâmont est située à l'extrémité orientale du département, dans la vallée de la Vezouze. Cette rivière a connu plusieurs crues spectaculaires dans le passé, à la différence de son affluent, la Voise, qui n'a jamais menacé les zones habitées.

La ville se trouve sur la route nationale 4 qui se fraie un tracé tortueux parmi les maisons anciennes. Depuis le mois de décembre 2006, une route à 2x2 voies contourne Blâmont.

Urbanisme

Typologie

Blâmont est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (68,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (32,9 %), terres arables (23,1 %), forêts (18,3 %), zones agricoles hétérogènes (9,6 %), zones urbanisées (8,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

  • Blammont (1186), Album Montem (1290), Blamont (1793).
  • En allemand : Blankenberg.

Histoire

Du Moyen Âge à la Révolution

La seigneurie appartint à la famille qui en prit le nom (Blankenberg en allemand), puis devint un fief des comtes de Salm aux {{#switch: e

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}}

}}. Ils l'attribuèrent à l'un de leurs cadet, Ferry de Blâmont, fils cadet de Henri {{#if: 3

 | Modèle:Abréviation discrète
 | III

}} de Salm. Henri de Blâmont, fils de Ferry, est l'un des principaux héros du tournoi de Chauvency en 1285, applaudi par Jacques Bretel, qui le met à l'honneur et raconte sa joute contre Gevigni et ses faits d'armes dans la mêlée du tournoi, aux côtés de Jean de Rosières et de Raoul de Baissi. Il participait ainsi aux fêtes données par son beau-père, Louis V de Looz, comte de Chiny, époux de Jeanne de Bar, fille d'Henri II de Bar et Philippa de Dreux, veuve de Ferry.

Les seigneurs de Blâmont font partie du groupe héraldique des dix lignages issus de Modèle:Souverain2 (v. 1045-1103) qui ont deux poissons adossés dans leurs armes au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Chapitre.</ref>.

Fichier:Tombeau de Henri de Blâmont (4).JPG
Gisant de Henri I sire de Blâmont et de son épouse Cunégonde de Linange. Chapelle des Cordeliers, Nancy.

La seigneurie fut élevée au rang de comté au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Durant les guerres de Bourgogne, le seigneur de Blâmont Ferry II s'allie à Charles le Téméraire contre le duc René II et les Sarrebourgeois<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le comté fut légué au duc de Lorraine en 1499 par Olry de Blâmont, évêque de Toul, et Christine de Danemark, régente de Lorraine, résida à Blâmont. À partir de 1751, il est question du bailliage de Blâmont.

Le 2 décembre 1573, Blamont accueille la cour de France où le roi de Pologne, futur Henri III de France, en partance pour la Pologne, fait ses adieux à sa mère Catherine de Médicis et à sa sœur Marguerite<ref>Mémoires de Marguerite de Valois, Modèle:P., Modèle:ISBN.</ref>,<ref>Pierre Champion, La jeunesse de Henri III, tome II, Grasset, Modèle:P..</ref>.

Fichier:Palatinatus Rheni (Merian) 238.jpg
Vue de Blâmont et son château en 1645.

Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la duchesse douairière Marguerite de Gonzague contribue également à l'essor de la cité, en fondant un couvent de capucins, et un monastère des religieuses enseignantes de la congrégation Notre-Dame.

La ville et son château furent pris par les protestants lors des guerres de Religion, puis détruits pendant la guerre de Trente Ans (sièges de 1636 et 1638) ; le château fort comme beaucoup d'autres fut démantelé sur ordre de Richelieu.

La ville fut reconstruite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; de nombreux bâtiments datent de cette période, comme l'hôpital, l'hôtel du Chatelet ou le presbytère. Le centre se déplace alors au-delà des murs, près du pont de la Vezouze.

Époque contemporaine

Elle fut chef-lieu de district de 1790 à 1795.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la ville connut une période de prospérité, en lien avec son environnement agricole. Un actif tissu économique se développa alors : tanneries (Hertz), brasseries (Baumgarten), chocolaterie (Burrus), fabrique de velours (Bechmann), usine de fourches (Labourel)... Son collège, fondé en 1812 par l'abbé Lebon, attire de nombreux pensionnaires venus de toute la région, tandis que la population de la ville dépasse le cap des Modèle:Nombre au milieu du siècle. Ce fut durant cette période de prospérité que furent édifiés l'hôtel de ville (1830), la synagogue (1844) et l'église (1852). En 1836, on y dénombrait une cinquantaine de familles juives<ref>E. Grosse, Dictionnaire statistique du département de la Meurthe, tome Modèle:1er, 1836, page 83.</ref>.

Ce n'est qu'en 1870 que Blâmont est desservie par la compagnie privée ABC (ligne d'Avricourt à Blâmont et à Cirey) à partir de la gare d'Avricourt, ce qui provoquera en 1871 la partition de cette commune. Plus tardivement, avec beaucoup de lenteur et de retard, un chemin de fer métrique départemental atteint Blâmont par la compagnie du LBB (ligne de Lunéville à Blâmont et à Badonviller). La gare est inaugurée le Modèle:Date- par le ministre Albert Lebrun par une fête grandiose et un banquet de 450 couverts. Les stations des voyageurs et des marchandises sont devenues habitations au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le trafic de la ligne LBB fonctionnera jusqu'en 1942<ref>Modèle:Harvsp</ref>.

Pendant la Première Guerre mondiale, Blâmont, située à quatre kilomètres de la frontière franco-allemande issue du traité de Francfort de 1871, fut rapidement envahie par les Allemands. Les actes de barbarie commis à Blâmont au début des hostilités (août 1914) défrayèrent la chronique internationale. Puis le front se stabilisa et la ville demeura sous occupation allemande, relativement épargnée tandis que les villages des alentours, situés sur la ligne de front, furent dévastés.

Le centre-ville et le château furent bombardés durant la Seconde Guerre mondiale. La ville est traversée par le Schutzwall West. Dans le cimetière reposent les sept corps de l'équipage d'un avion du Modèle:550e de la Royal Air Force tombé à Blâmont le Modèle:Date-.

L'après-guerre fut marqué par la reconstruction, puis par la désindustrialisation.

Depuis 2001, les municipalités de Monique Roch puis de son successeur Guy Jambois sont confrontées à des problèmes de fonctionnement récurrents (démission de deux adjoints en juillet 2002, destitutions de deux autres adjoints en juillet 2008 et en mai 2009, puis démission de six conseillers en juillet 2009, suivie d'élections partielles en septembre 2009 intégralement remportées par l'opposition). En janvier 2011, les médias révèlent que le maire serait impliqué dans une affaire de présumées fausses délibérations<ref>Journal télévisé, France 3 du 18 janvier 2011</ref>. Une nouvelle vague de démissions de conseillers municipaux a lieu au printemps 2016<ref>Modèle:Article.</ref>, provoquant de nouvelles élections partielles en septembre 2016<ref>Modèle:Article.</ref> remportées par Thierry Meurant<ref>Modèle:Article.</ref>.

Politique et administration

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Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section

Enseignement

L'école maternelle et élémentaire Jean-Crouzier occupe l'ancien couvent des sœurs de Notre-Dame (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle). Le collège du château est installé dans un bâtiment construit en 1953 et agrandi en 1972.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Blâmont eut un collège municipal (1812-1858), puis diocésain (1858-1870), un pensionnat libre (demoiselles Tanche, 1842-1870) et deux écoles congréganistes, une masculine (frères des Écoles chrétiennes, 1854-1870) et une féminine (sœurs de la Doctrine Chrétienne, 1808-1903). L'immeuble des sœurs de la doctrine chrétienne, rue des Capucins, devint le Foyer des Institutrices Libres de Lorraine après 1925.

Santé

Centre sanitaire et médico-social "Les rives du château" de la Croix-Rouge, sur l'emplacement du palais de Christine de Danemark. L'ancien hôpital Saint-Jean-Baptiste est devenu la maison de retraite "3 H Santé". Les anciens locaux de l'hôpital sont occupés par le Foyer d'accueil spécialisé (chapelle du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle).

Économie

D'après la monographie communale de 1888, l'activité essentielle de Blâmont était l'agriculture et la production laitière. Il reste encore quelques exploitations agricoles.

En 2021, Blâmont compte environ 80 établissements essentiellement dans l'activité manufacturière (11), la construction (8), le commerce en gros (34), l'activité tertiaire (12), des activités spécialisées (8) et divers travaux et services<ref>Entreprises situées à Blâmont, en ligne sur entreprises.lefigaro.fr</ref>,<ref>Entreprises à Blâmont d'après le Kompass, en ligne sur kompass.com</ref>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Édifices civils

Modèle:Article détaillé

  • De nombreuses maisons et hôtels particuliers du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sont bien conservées dans la ville. Les plus remarquables sont : le presbytère, la maison Cabri (30, rue Victor-Pierre), la maison Colin-Brice (13, place Général-de-Gaulle), la maison Lafrogne (51, rue du 18-Novembre), l'hôtel de Martimprey et l'hôtel des chanoines réguliers de Domèvre (25 et 29 rue du Château).
  • L'imposant hôtel de ville de style néo-classique est construit sur les plans de l'architecte Antoine-Alexandre Jandel à la fin de la Restauration (1830).
  • Deux châteaux ont été construits dans des écarts au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : le château du Clos Saint-Pierre ayant appartenu à Adrien de Turckheim (incendié dans l'entre-deux-guerres) et le château Sainte-Marie reconstruit après la Première Guerre mondiale.

Édifices religieux

Fichier:Intérieur de l'église Saint Maurice de Blâmont.jpg
Intérieur de l'église Saint-Maurice et orgue Dingler.

Personnalités liées à la commune

Héraldique, logotype et devise

Modèle:Article connexe

Modèle:Blason commune

Blason de Henri de Blâmont

Modèle:Blasonnement

Voir aussi

Bibliographie

  • Constant Hertz, Blâmont, la vaillante (épisodes de guerre), Paris-Revue, 1920
  • Louis Schaudel, Les comtes de Salm et l'abbaye de Senones aux {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIIe{{#if:|  }} }} et Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Contribution à l'histoire de Senones, Pierre-Percée, Badonwiller, Blamont, Deneuvre, Berger-Levrault, 1921
  • Joseph Colin, Notice sur Blâmont et Bon-Accueil, don de la Croix-Rouge américaine, Mazerand, 1926.
  • A. Dedenon, Histoire du Blâmontois, Vagner, 1930-1931, 2 vol.
  • Antoinette Aubry-Humbert, Seigneurs et laboureurs dans le Blâmontois aux {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVIIe{{#if:|  }} }} et {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVIIIe{{#if:|  }} }} siècles, 2001-2011.
  • Cédric Andriot, "Blâmont", dans La Gazette Lorraine, mars 2012.
  • Cédric Andriot, "Une maison bourgeoise de la Belle-Époque à Blâmont", Villages lorrains, 2007, n° 119.
  • Cédric Andriot, Fabienne Henryot et Philippe Masson, Blâmont et le Blâmontois au fil des siècles, Gérard Louis, 2009
  • Cédric Andriot, "Le collège de Blâmont du Concordat à la Séparation de l'Église et de l'école", Annales de l'Est, 2012, Modèle:N°.
  • Cédric Andriot, "L'école de la Doctrine chrétienne à Blâmont (1808-1903 ): une école libre face à la laïcité", Le Pays lorrain, septembre 2013, Modèle:N°.
  • Sœur Euphémie, Quatre ans sous le joug allemand, Journal d’une religieuse de l’hôpital de Blâmont occupé par l’Allemagne de 1914 à 1918, présenté par Cédric Andriot et Thierry Meurant, Haroué, éditions Gérard Louis, 2014.
  • Thierry Meurant et Cédric Andriot, "Blâmont, août 1914. L'histoire méconnue des premiers jours de guerre", dans Le Pays lorrain, septembre 2014, Modèle:N°.
  • Thierry Meurant et Cédric Andriot, Monuments aux morts du Blâmontois. 34 communes dans la Grande guerre, 2013, 88 pages.
  • Thierry Meurant, Sept jours dans la tourmente. Le Blâmontois du 8 au 15 août 1914, Adagio, 2013, 70 pages.
  • Vianney Muller, "Usages passés et avenir du château de Blâmont", dans Le Pays lorrain, septembre 2016, Modèle:N°.
  • Modèle:Ouvrage.

Articles connexes

Modèle:Autres projets

Liens externes

Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

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