Rosières-aux-Salines

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Modèle:Voir homonymes {{#invoke:Bandeau|ébauche}} Modèle:Infobox Commune de France

Rosières-aux-Salines est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle, en Lorraine, dans la région administrative Grand Est.

Géographie

Modèle:... Le ban communal s'établit dans la vallée de la Meurthe dont l’existence caractérise pour l'essentiel le paysage.

Cette rivière inscrit son cours en de larges méandres dans les marnes irisées inférieures entre le plateau calcaire de Haraucourt au Nord et la bordure orientale du plateau du Vermois marquée par la côte du grès rhétien au Sud de Saint-Nicolas-de-Port.

Dans la vallée, le gisement de sel gemme est présent à une profondeur comprise entre 70 et Modèle:Unité sous la forme de couches planes et étendues dont l'épaisseur permet une exploitation en galerie<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France

Particularisme

La gare de Rosières est située sur le territoire de Dombasle-sur-Meurthe et la gare de Dombasle est située sur le territoire de Rosières.

Urbanisme

Typologie

Rosières-aux-Salines est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Rosières-aux-Salines, une unité urbaine monocommunale<ref>Modèle:Lien web.</ref> de Modèle:Unité en 2017, constituant une ville isolée<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (59,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (62 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (33,7 %), forêts (20,9 %), terres arables (20,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (8,4 %), cultures permanentes (5,8 %), zones urbanisées (5,1 %), mines, décharges et chantiers (3,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,8 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Anciennement mentionné : Castrum et castellania Roseriæ salinitæ (1153 ou 1155), Roseriæ (1172), Rouzières (1282), Saline de Rozières (1285), Villa de Rosires (1288), Rozeriæ (1288), Sergenterie de la prévostei de Rozières (1369), Ronzières (1392), Rozeriæ ad Salinas (1402), Rousières-aux-Salinnes (1384), Rousières (1420), Rouzière et Rousière (1424), Rozierres et Rouzierres (1499), Rositum (1513), Rosières-au-Sel (1562), Ronzière (1563), Rousières-au-Sel (1568), Rosariæ (1675), Roziers (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle)<ref name="Lepage Dict">Henri Lepage, Dictionnaire topographique du département de la Meurthe, Paris, Imprimerie impériale, 1862</ref>.

L'origine toponymique de la commune est peu documentée par les auteurs régionaux dans les dictionnaires topographiques ou autres sources qui mentionnent généralement une fondation au Moyen Âge.

Il est toutefois rapporté l'existence d'un acte d'échange passé, en 1153 ou 1155, entre Drogon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}, prince souverain de Nancy et grand sénéchal de Lorraine, et le duc de la Lorraine Mosellanique dans lequel Rosières est désigné sous le nom de Roseria salinita, et il y est fait mention de son château<ref name="Lepage Dict"/>.

M. Auguste Longnon évoque dans son ouvrage un lien avec le mot Roseau, du gotique raus (fiche toponymique numéro 3021)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Histoire

Une saline existait à Rosières depuis le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, au moins. En effet, Don Calmet mentionne un acte d'échange en 1153 ou 1155 entre Drogon Modèle:1er, prince souverain de Nancy et grand sénéchal de Lorraine, et le duc de Lorraine mosellanique. Le document cite Roseria salinita (Rosières-aux-Salines). Cet acte mentionne un château et sa châtellenie ce qui démontre une certaine importance pour la cité. Ces informations indiquent clairement l'appartenance de Rosières aux ducs de Lorraine à ce moment-là<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

La saline était séparée de la ville et entouré d'un petit cours d'eau. Elle était défendue par des remparts et comprenait un château mentionné plus haut. Le sel était alors « l'or blanc » de l'Ancien Régime...

La saline de Rosières était constituée d'un puits profond contenant une eau légèrement chargée de sel. La technique de production du sel consistait à recueillir l'eau du puits et à l'évaporer pour séparer le précieux minerai. La trop faible salinité de l'eau conduisait à dépenser beaucoup d'énergie pour une trop faible production. L'exploitation cessa au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, et fut transférée dans la vallée de la Seille. Jusqu'à sa fermeture, la saline de Rosières, comme d'ailleurs la saline de Dieuze, a contribué à faire vivre et travailler tout un pan entier du secteur forestier dans le massif vosgien, à commencer par le flottage du bois dans la vallée de la Meurthe et tous les acteurs de la forêt comme les bûcherons, les schlitteurs et les charbonniers. La Chambre des comptes de Lorraine passait tous les ans avant le début du flottage du bois des marchés avec les négociants ou maîtres-flotteurs pour planifier l'approvisionnement des salines en bois de feu<ref>Modèle:Article.</ref>. Elle a été remplacée sur le même site par un haras créé par Louis XV ; devenu haras national, il est toujours actif de nos jours et rayonne sur tout le grand Est.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Rosières est le chef-lieu d'un bailliage.

En 2009, une vaste nécropole gallo-romaine a été découverte et les archéologues suspectent l'existence d'une ville oubliée<ref>Rapport d'Activité de l'INRAP, année 2009 - La nécropole gallo-romaine de Rosières-aux-Salines (Modèle:P.)</ref> ; les fouilles sont cependant menacées par manque de moyens et la découverte pourrait retomber dans l'oubli<ref>Communiqué de Thibault Bazin, maire de Rosières-aux-Salines</ref>.

Elle est jumelée avec la commune de La Sagne (Suisse, canton de Neuchâtel).

Politique et administration

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section

Économie

Modèle:...

Culture locale et patrimoine

Fichier:Rosières-aux-Salines (M-et-M) Beffroi.jpg
Beffroi
Modèle:Inscrit MH
Fichier:Rosières-aux-Salines, fontaine St.Pierre devant l'église.jpg
Fontaine Saint-Pierre
Modèle:Inscrit MH

Lieux et monuments

Édifices civils

On voit dans les rues du centre historique nombre de vestiges modestes des {{#switch: -

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}} (fenêtres gothiques, façades Renaissance, certaines nécessitant restauration). Des façades traditionnelles sont restées inchangées depuis les {{#switch: -

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}}, fait rare dans les bourgs lorrains.

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}}, dont l'édifice au 28-30 rue du Colonel-Thiébault classé au titre des monuments historiques par arrêté du Modèle:Date-<ref name="PA00106449">Modèle:Base POP Mérimée.</ref> mais détruit depuis.

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}}) sur l'emplacement de l'ancienne saline : écuries, manèges, sellerie d'honneur, collection de voitures hippomobiles.

Édifices religieux

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Modèle:Article connexe

Modèle:Blason commune

Blason populaire

Les habitants sont surnommés «les oua-oua»<ref>Modèle:Lien web</ref>. Selon la légende, ils doivent ce sobriquet à des cas sévères de goitre<ref>Modèle:Lien web</ref>. Dans quelques cas, cette maladie modifie l'élocution en empêchant la prononciation de certaines consonnes<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Voir aussi

Bibliographie

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Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets

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