Herbe aux chats

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Infobox Biohomonymie L’herbe aux chats<ref name = Littré>Modèle:Chapitre</ref>,<ref name = TLFi>Modèle:CNRTL.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> ou herbe-aux-chats<ref>Modèle:Larousse.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> est une expression regroupant diverses plantes provoquant un effet euphorisant ou excitant sur certains félins, notamment les chats. En France, l'appellation commerciale « herbe à chat » désigne les jeunes pousses de diverses espèces de graminées ou de souchets, tandis qu'au Québec les deux appellations sont utilisées indistinctement pour les plantes euphorisantes<ref>Projet Franqus, Dictionnaire Usito, Sherbrooke, Les Éditions Delisme inc., (lire en ligne) </ref>.

Espèces nommées herbe aux chats

  • Les espèces du genre Nepeta, de la famille des Lamiacées, et notamment la Cataire ou Chataire (Nepeta cataria L.)<ref name = Littré /> sont les herbes-aux-chats les plus anciennement connues et les plus fréquemment utilisées en Occident<ref name="Tucker">Modèle:Article</ref>. Elles contiennent du nepetalactone, un terpène répulsif des insectes, qui cause le déclenchement de réactions similaires à certains comportements sexuels chez le chat<ref>Modèle:Article</ref>.
  • Le Marum<ref name = Littré /> ou Germandrée des chats (Teucrium marum L.) est une autre espèce de Lamiacée européenne contenant une molécule euphorisante pour les chats, le dolicholactone<ref>Modèle:Article</ref>.
  • Le Matatabi (Actinidia polygama), est une liane japonaise très proche du kiwi. Traditionnelle herbe aux chats d'Extrême-Orient, elle produit un alcaloïde, nommé actinidine, qui attire et enivre les chats. L'effet de cette molécule serait encore plus prononcé que celui du nepetalactone<ref name="Tucker"/>,<ref>Modèle:Article</ref>.
  • Enfin, la Valériane officinale (Valeriana officinalis L., syn. Valeriana repens Host.) et la valériane rouge (Centrathus ruber) portent, elles aussi, le surnom d’herbe au(x) chat(s)<ref name = TLFi />. Son attractivité serait aussi causée par l’actinidine, mais présente en de plus faibles quantités<ref>Modèle:Article</ref>.

Propriétés

Fichier:Catnip-effects.jpg
Comportement d'un chat en présence d'un extrait de Cataire (Nepeta cataria)

Le caractère commun des herbes-aux-chats est le déclenchement chez les félins de comportements frénétiques. Ces réactions ont été divisées en quatre principales séquences comportementales<ref name="Todd">Modèle:Article</ref> :

  • Reniflage
  • Léchage, mâchonnage et secouement de la tête
  • Frottement du menton et du cou
  • Roulade sur le dos et frottement du corps.

Les chats ne sont pas tous affectés par les herbes-aux-chats : la réaction est dépendante de facteurs héréditaires qui se transmettent selon le mode autosomique dominant<ref name="Todd"/>. Des études sur les chats de Boston ont montré que 70 % environ des chats sont porteurs de l'allèle responsable de la sensibilité aux molécules des herbes-aux-chats<ref name="Todd"/>.

De nombreux autres félins sont sensibles aux différentes herbes-aux-chats, y compris de grands félins. Des réactions ont été observées entre autres chez le lion, le tigre, le puma, l'ocelot, le jaguar, l'once, le léopard<ref name="Tucker"/>... Par contre, différents travaux n'ont pas permis d'observer de tels comportements sur des individus d'autres familles de mammifères proches des félins (Viverridae, Hyenidae, Canidae) ou plus lointaines (Leporidae, Muridae)<ref name="Tucker"/>.

Herbe à chat

Fichier:Herbe à chats 002.JPG
Herbe à chat du commerce

Distinction

En France, la dénomination commerciale d'herbe à chat est à bien différencier des herbes-aux-chats botaniques. En effet, l'herbe à chat du commerce désigne soit de jeunes pousses de graminées, comme l'orge, le blé ou l'avoine, soit des potées de cypéracées, par exemple Cyperus alternifolius 'Zumula', un cultivar nain à feuillage fin de souchet<ref>L'herbe à chat sur le site Au jardin, consulté le 8 juillet 2015.</ref>.

Utilité

L'herbe à chat ne provoque pas les réactions intenses citées ci-dessus. Par contre, elle permet aux chats d'appartement de satisfaire leur besoin en végétaux sans risquer de mâchonner une plante toxique, ce qui est le cas de nombreuses plantes tropicales acclimatées en appartement (Ficus, Dieffenbachia…). De plus, il est possible qu'après avoir ingurgité l'herbe, le chat ait des renvois gastriques qui lui permettent d'éliminer les poils qui s'accumulent dans le tube digestif et de limiter ainsi la formation de boules de poils dans son intestin<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le comportement de consommation de végétaux par les félins est connu depuis longtemps et sujet à diverses interprétations, mais est assez peu étudié<ref name='Hart2009'>Benjamin L. Hart, Why do dogs and cats eat grass?</ref>. Diverses hypothèses ont été avancées, de récents résultats (2009) penchent vers un comportement hérité d'ancêtres sauvages, peut-être lié à l'élimination des parasites, comme ce qui peut être observé chez les chimpanzés<ref name='Hart2009'/>.

Notes et références

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Liens externes

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