Hirondelle bicolore

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L'Hirondelle bicolore (Tachycineta bicolor) est une espèce de passereaux appartenant à la famille des Hirundinidae.

Description

Cet oiseau mesure environ Modèle:Unité et pèse environ Modèle:Unité. Il a le dos bleu-vert iridescent, la poitrine blanche et le bec noir.

Un dichromatisme sexuel existe entre les mâles et les femelles. Les femelles sont plus vertes et moins brillantes que les mâles<ref name=":0" />. La coloration iridescente de l’Hirondelle est formée par la microstructure de la plume. La superposition d’une couche mince et uniforme de granules de mélanine sous une couche de kératine dans les barbules des plumes<ref>Modèle:Article.</ref> amène le phénomène physique appelé «interférence par couches minces». C’est le même phénomène qui crée la coloration observée sur une bulle de savon ou sur de l’huile sur de l’eau.

Fichier:Tachycineta bicolor MP3.ogv
Maturation retardée du plumage chez une femelle brune d'un an. On peut parfois observer une légère teinte verte chez ces femelles.

Les femelles ont une particularité appelée la maturation retardée du plumage<ref>Modèle:Article.</ref>. Les femelles âgées d’un an ont un plumage brun similaire à celui des jeunes de l’année, parfois avec une légère coloration verte. Il est proposé que ce plumage brun diminue les agressions faites par les autres femelles. Cette espèce est une des rares chez qui on observe ce phénomène chez les femelles.

Fichier:Tachycineta bicolor CT3.jpg
Un mâle (à gauche) et une femelle brune âgée d'un an d'Hirondelle bicolore.
Fichier:Tree swallow in JBWR (25579).jpg
Une hirondelle bicolore dans le Modèle:Lien à New York. Mai 2021.

Par la couleur seulement, il est possible de distinguer les femelles d’un an brunes des autres (femelles de 2 ans et mâles). Lorsqu’on a affaire à un mâle et une femelle tous deux iridescents, on ne doit pas se fier uniquement à la couleur, puisque certaines femelles peuvent être aussi bleues et brillantes que certains mâles. Il faut se fier aussi à ces autres critères<ref>Modèle:Article.</ref> :

  • Le mâle est plus gros et a souvent les plumes hérissées (particulièrement celles de la couronne) et a souvent la poitrine d’un blanc plus éclatant ;
  • Le mâle est plus constamment perché sur le nichoir et attaque plus les intrus entrant dans une zone de Modèle:Unité du nichoir ;
  • La femelle iridescente peut avoir une bande de plumes brunes autour du bec.

La mue s’effectue durant l’automne, parfois certaines plumes de la couronne muent durant l’hiver<ref name=":0" />.

Fichier:Tree Swallow-rangemap.gif
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Répartition et habitat

Répartition

L’hirondelle bicolore niche dans une large partie de l'Amérique du Nord, jusqu'à la limite des arbres au nord du Canada, et dans tous les états des États-Unis excepté les plus au sud (la côte californienne faisant exception), le sud des Rocheuses et des Grandes Plaines<ref name=":1">Modèle:Article</ref>.

Migration

Les populations d'hirondelle bicolore sont pratiquement toutes migratrices, quittant leur zone de reproduction dès juillet-août jusqu'à tard dans l'automne, pour rejoindre le Mexique, la côte sud des États-Unis (notamment la Floride), Cuba et les pays du sud de l'Amérique centrale<ref name=":1" />.

Elle migre durant le jour, en altitude, se regroupant en dortoirs durant la nuit pouvant contenir des centaines ou des milliers d'oiseaux<ref name=":1" />.

Habitat

Cet oiseau préfère les habitats ouverts comme les plans d’eau et les champs agricoles<ref name=":0" />. Elle tend à préférer les zones humides pour se nourrir par rapport aux prairies et aux zones cultivées<ref>Modèle:Article</ref>.

Écologie et comportement

Alimentation

Elle se nourrit d'insectes, majoritairement de diptères, principalement aquatiques ; ses proies incluent également les anisoptères, les hyménoptères, les coléoptères et les hémiptères. Il se concentre sur les proies aquatiques à la saison de la reproduction, ajoutant les éphémères et les lépidoptères à son régime<ref>Modèle:Article</ref>.

Elle capture ses proies en vol dans des surfaces ouvertes, pouvant même pêcher des insectes à la surface de l'eau. On peut plus rarement la retrouver au sol pour se nourrir<ref name=":1" />.

Les juvéniles sont nourris essentiellement avec des larves d'origine aquatique, mais aussi des insectes équitablement répartis entre terrestres et aquatiques<ref>Modèle:Article</ref>.

Reproduction

Il est nicheur cavicole secondaire, c’est-à-dire qu’il niche dans des trous que d’autres oiseaux ont déjà formés dans des arbres morts (exemple : pic, canard) et s’accommode bien de nichoirs artificiels<ref name=":0">Modèle:Lien web.</ref>. L’hirondelle bicolore est la première hirondelle à arriver au Québec<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La raison est qu’elle est la seule à pouvoir s’alimenter d’autre chose que des insectes, comme les baies du myrique beaumier<ref name=":0" />. Le mâle arrive avant la femelle, et revient souvent au même territoire année après année. La femelle est moins philopatrique<ref>Modèle:Article.</ref>. Ainsi, plus souvent les individus ne forment pas le même couple année après année<ref>Modèle:Article.</ref>.

Fichier:Birdsgarden.jpg
Nid typique de l'Hirondelle bicolore. Ici, une femelle de plus d'un an incube ses œufs.

Comme l’hirondelle est un nicheur cavicole secondaire, les sites de nidification sont plutôt rares, ainsi, elle a un comportement agressif envers les autres individus lors de la nidification (les mâles comme les femelles)<ref name=":0" />. Une fois le couple formé, la femelle entreprend la construction du nid seule (avec des herbes séchées en grande partie), et le mâle peut ajouter la touche finale par des plumes d’autres espèces qu’il va chercher aux alentours, par exemple des plumes de goéland et de dindon. Les mâles semblent jouer entre eux avec les plumes en vol<ref name=":0" />. Lorsqu’on laisse tomber une plume près d’un mâle, il tend à aller la chercher en vol.

La femelle pond entre 4 et 6, rarement 7, œufs blancs. Elle pond ses œufs le matin, à raison de 1 par jour. La fertilisation se fait par le mâle du couple, mais aussi avec d’autres mâles des environs. La femelle a été observée s’éloigner jusqu’à Modèle:Unité de son nichoir durant sa période fertile<ref>Modèle:Article.</ref>, ainsi les reproductions hors couple peuvent se faire relativement loin. La femelle semble contrôler les reproductions hors couple, puisqu’elle a été vue les solliciter, mais aussi exprimer un refus de copulation (en soulevant la queue) sans agression de la part du mâle<ref>Modèle:Article.</ref>.

Fichier:Baby tree swallow.png
Oisillon probablement âgé d'environ 20 jours prêt à s'envoler.

Les oisillons sont nidicoles, donc naissent sans plumes et très petits, après environ 14-15 jours d’incubation. Ils prennent approximativement 16-22 jours gagner une vingtaine de grammes et s’envoler<ref name=":0" />. Le mâle et la femelle se partagent la tâche des soins aux oisillons (apport d’insectes et retrait des fientes hors du nid). Le mâle effectue des soins même si tous les oisillons ne sont parfois pas les siens. En moyenne, 50 % des jeunes de la nichée sont les siens, et 85 % des nichées contiennent au moins 1 oisillon hors couple<ref>Modèle:Article.</ref>. Il s’agit donc d’une des espèces avec le plus grand taux de reproductions hors couple observé chez les oiseaux<ref>Modèle:Article.</ref>.

Des études ont été faites sur la sélection sexuelle de la coloration chez les mâles. Les mâles plus brillants ont plus de jeunes hors couple, c’est-à-dire des jeunes produits dans d’autres nids que le sien<ref>Modèle:Article.</ref>. Les femelles plus vertes et moins brillantes ont un meilleur succès reproducteur<ref>Modèle:Article.</ref>.

Longévité

Cet oiseau vit en moyenne Modèle:Nombre, mais certains individus atteignent Modèle:Nobr<ref>Modèle:Article.</ref>.

Prédation

Les nids d'hirondelle sont victimes de nombreux prédateurs incluant le raton-laveur, l'Ours noir, la Crécerelle d'Amérique, le Quiscale bronzé ou encore la Corneille d'Amérique<ref name=":1" />.

Les individus adultes sont principalement la proie de rapaces comme l'Épervier brun, le Grand-duc d'Amérique ou le Faucon émerillon<ref name=":1" />.

Les hirondelles adultes peuvent émettre un cri d'alarme lorsqu'elles repèrent un prédateur pour signifier aux juvéniles de baisser la tête<ref>Modèle:Article</ref>. Elles défendent leur nid face aux prédateurs, le mâle plus agressivement que la femelle<ref>Modèle:Article</ref>.

Systématique

L'hirondelle bicolore a été décrite pour la première fois par l'ornithologue français Louis-Pierre Vieillot en 1808, sous le nom Hirundo bicolor. L'espèce est actuellement considérée comme monotypique<ref>Modèle:Lien web</ref>. Hirundo viridis, leucogaster et prasina sont des synonymes de cette espèce<ref name=":1" />,<ref name=":2">Modèle:Ouvrage</ref>. Une sous-espèce Tachycineta bicolor vespertina a déjà été proposée (initialement par Cooper en 1876) mais n'est pas reconnue<ref name=":2" />.

L'hirondelle bicolore et l'humain

Conservation

L'hirondelle bicolore est classée comme "préoccupation mineure" par l'UICN, en raison de sa large population qui reste stable<ref>Modèle:Article</ref>. Cependant, sa proximité avec l'eau la rend vulnérable à la contamination par certains métaux lourds comme le mercure<ref>Modèle:Article</ref>.

Elle subit au Québec un déclin de 4 % par an depuis 1970<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web.</ref>.

Notes et références

Modèle:Références

Liens externes

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