Hope (diamant)

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Pierre précieuse

Le Hope, du nom de la famille qui en fut propriétaire à partir de 1824, est un diamant de Modèle:Unité retaillé à partir du Bleu de France, un diamant bleu de la Couronne volé en 1792. Il provient des Indes.

À l'instar de l'Orlov et du Black Orlov, le Hope a la réputation d'être un diamant maudit, puisque certains de ses propriétaires successifs auraient connu une fin trouble, voire tragique<ref>Cette réputation est évoquée dans le documentaire Mystery of the Hope Diamond du Smithsonian Institute, 2010.</ref>. Il figure parmi les pièces du National Museum of Natural History de Washington, aux États-Unis.

Histoire

Modèle:Article détaillé

Période française

Le diamant est rapporté en France par le voyageur Jean-Baptiste Tavernier, qui le vend à [[Louis XIV de France|Louis Modèle:XIV]]. La légende du diamant, régulièrement relancée, veut que la pierre ait été volée sur une statue de la déesse Sitâ. Mais une tout autre histoire a pu être retracée en 2007 par François Farges du Muséum national d'histoire naturelle de Paris : le diamant aurait été acheté par Tavernier, dans l'immense marché aux diamants de Golconde, lorsqu'il s'était rendu en Inde sous l'empire moghol. Les chercheurs du Musée d'histoire naturelle ont aussi découvert l'emplacement de la mine dont le diamant serait originaire et qui se situe dans le nord de l'actuel Andhra Pradesh. La deuxième hypothèse sur l'origine du diamant est même prouvée par les archives mogholes d'Hyderabad. Plusieurs rumeurs veulent que le diamant Hope soit maudit et tue les personnes entrant en sa possession : Tavernier aurait fini dévoré par des bêtes sauvages, après avoir été ruiné, alors qu'en réalité, il est simplement mort de vieillesse à Moscou, à Modèle:Unité. Louis Modèle:XIV fait tailler la gemme, qui passe de Modèle:Nobr à Modèle:Unité, et nomme le diamant obtenu « Bleu de France » (Modèle:En anglais, d'où la déformation du nom actuel).

En Modèle:Date, le diamant est dérobé au garde-meuble national lors du vol des joyaux de la Couronne de France. Le diamant et ses voleurs quittent la France pour l'Angleterre. La pierre y est retaillée pour être plus facilement vendue et sa trace se perd jusqu'en 1812, exactement vingt ans et deux jours après le vol, durée suffisante pour que celui-ci soit prescrit.

Période britannique

Vers 1824, la pierre, qui a déjà été retaillée par le marchand et receleur Daniel Eliason, est vendue à Thomas Hope, banquier à Londres, membre d'une riche lignée possédant la banque Hope & Co., et qui meurt en 1831. La pierre fait l'objet d'une assurance-vie souscrite par son jeune frère, lui-même collectionneur de gemmes, Henry Philip Hope, et est portée par la veuve de Thomas, Louisa de la Poer Beresford. Restant dans le giron des Hope, le diamant prend désormais leur nom et apparaît dans l'inventaire de Henry Philip après sa mort (sans descendance) en 1839 .

Le fils aîné de Thomas Hope, Henry Thomas Hope (1807-1862), en hérite : la pierre est exposée à Londres en 1851 durant la Grande Exposition, puis à Paris, durant l'exposition de 1855. En 1861, sa fille adoptive Henrietta, seule héritière, se marie avec un certain Henry Pelham-Clinton (1834-1879) déjà père d'un garçon : mais Henrietta craint que son beau-fils ne dilapide la fortune familiale, aussi, elle forme un « Modèle:Langue » et transmet la pierre à son propre petit-fils, Henry Francis Hope Pelham-Clinton (1866-1941). Il en hérite en 1887 sous la forme d'une assurance-vie ; il ne peut ainsi se séparer de la pierre qu'avec l'autorisation du tribunal et du board of trustee. Henry Francis vit au-dessus de ses moyens et cause en partie la banqueroute de sa famille en 1897. Sa femme, l'actrice May Yohé, subvient seule à leurs besoins. Le temps que le tribunal l'autorise à vendre la pierre afin de l'aider à régler ses dettes, en 1901, May est partie avec un autre homme pour les États-Unis. Henry Francis Hope Pelham-Clinton revend la pierre en 1902 au bijoutier londonien Adolphe Weil qui la revend au courtier américain Simon Frankel pour Modèle:Unité.

Période américaine

Les propriétaires successifs du Hope au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle sont Pierre Cartier, fils du célèbre joaillier Alfred Cartier (de 1910 à 1911) qui le revend Modèle:Unité dollars à Modèle:Lien. Celle-ci en est propriétaire de 1911 à sa mort en 1947, puis il passe à Harry Winston en 1949, qui en fait don au Smithsonian Institute de Washington en 1958. Afin de rendre le transport de la pierre le plus discret et sûr possible, Winston l'envoie au Smithsonian par la poste, dans un petit colis enveloppé de papier kraft<ref name=AFP>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Restant le plus gros diamant bleu jamais découvert à ce jour, le diamant est toujours visible dans la célèbre institution, où il bénéficie d'une pièce réservée : c'est le deuxième objet d'art le plus admiré dans le monde (six millions de visiteurs annuels) après la Joconde au Louvre (huit millions de visiteurs annuels)<ref name=AFP/>.

Caractéristiques de la pierre

La composition chimique de la pierre est exceptionnelle : le type IIb dans lequel elle est classée<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web.</ref> concerne moins de 0,2 % des pierres existantes.

Dans la culture populaire

Au cinéma

  • Un diamant ressemblant beaucoup au diamant bleu de la Couronne (et non au diamant Hope dont la retaille à partir du précédent est plus petite) apparaît dans le film Titanic de 1997, sous le nom de « Cœur de l’océan »<ref>Franck Ferrand, « La malédiction du diamant bleu » dans l'émission Au cœur de l'histoire, 27 avril 2011.</ref>.
  • Dans Retour à Zombieland, Colombus demande Wichita en mariage en lui offrant le diamant Hope.

Dans les séries télévisées

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Liens internes

  • Orlov et Black Orlov, deux diamants réputés maudits pour les mêmes raisons que le « Hope ».

Bibliographie

Liens externes

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