Hugues le Grand (duc des Francs)
Modèle:Confusion Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Biographie2 Hugues le Grand<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Généalogie de Hugues le Grand.</ref> (né vers 898, mort le Modèle:Date à Dourdan), comte de Paris, marquis de Neustrie de 923 à 956, puis duc des Francs à partir de 936, comte d'Auxerre de 954 à sa mort, est le fils du roi Modèle:Noble et le père d'Hugues Capet.
Biographie
Fils de Modèle:Noble, roi de Francie occidentale, et de Béatrice de Vermandois, descendant au Modèle:6e par sa mère de Charlemagne, Hugues le Grand, appelé parfois « Hugues le Blanc » en raison de son teint pâle, était un personnage puissant du royaume de Francie occidentale à l'origine de l'établissement de la dynastie capétienne.
Après la mort sans descendance, en janvier 936, de son beau-frère le roi Raoul, Hugues le Grand choisit de ne pas briguer la couronne de Francie occidentale (qui était pourtant à sa portée), dans la mesure où il disposait, en Neustrie et même en Francie d'« une puissance qui l'emportait sur tout autre grand »<ref name="Guillot-&-al_170">Olivier Guillot, Albert Rigaudière, Yves Sassier, Pouvoirs et institutions dans la France médiévale, Modèle:Nobr rom : Des origines à l'époque féodale, Armand Colin, 2003, Modèle:P..</ref>. Hugues préféra rappeler sur le trône le jeune fils de Modèle:Noble, Modèle:Noble, qui avait suivi sa mère lors de son exil en Angleterre. Il espérait ainsi gouverner à la place de son neveu par alliance (il avait épousé en 926 la sœur d'Edwige de Wessex, mère de Modèle:Noble-), désormais son obligé, et disposer d'un pouvoir bien plus grand, en tant que régent, que s'il avait obtenu une promotion qui n'aurait pas été sans inquiéter les autres grands du royaume. Par ailleurs, cela lui permettait de contrer les ambitions de son oncle, Modèle:Noble, dans la lutte pour l'hégémonie en Francie occidentale. Le dimanche 19 juin 936, Modèle:Noble- fut ainsi couronné et sacré roi par Artaud, l'archevêque de Reims. La cérémonie du sacre eut lieu dans l'église abbatiale de Saint-Vincent de Laon, sa ville natale et fief de sa famille carolingienne.
Un mois plus tard, le 25 juillet 936, Modèle:Noble donna à Hugues les moyens de manifester dans le royaume sa prééminence sur les autres princes, en lui accordant le titre de dux Francorum, duc des Francs. La signification de ce titre fut explicitée le 26 décembre de la même année par un document dans lequel Modèle:Noble- soulignait que cela faisait d'Hugues « en tous nos regna, le second après nous »<ref name="Guillot-&-al_170" />, assimilé à un « vice-roi », de position équivalente au maire du Palais sous les derniers Mérovingiens<ref name="Bonnet-Descatoire_214">Christian Bonnet, Christine Descatoire, Les Carolingiens, 741-987, Armand Colin, 2001, Modèle:P..</ref>. Les diplômes de juillet, en affirmant qu'il était abbé laïc de Saint-Germain d'Auxerre et maître d'Autun (deux éléments fondamentaux de la principauté bourguignonne), avaient déjà accentué son pouvoir en contestant la légitimité d'Hugues le Noir à se proclamer prince d'une Bourgogne qu'il pensait avoir héritée de son frère le roi Raoul<ref name="Guillot-&-al_170" />.
Cependant, la prépondérance d'Hugues le Grand finit par exaspérer le jeune roi qui, cherchant à s'émanciper, prit les armes pour le combattre. Hugues s'allia alors à Herbert de Vermandois et Guillaume Longue-Épée, duc de Normandie<ref name="Bonnet-Descatoire_214" />. En 940, Modèle:Noble- fut battu près de Reims puis, en 945, capturé par les Normands et remis à Hugues, qui le confia à Thibaud de Blois. Hugues le libéra sous la pression de l'empereur des Romains Modèle:Otton Ier, mais obtint la ville de Laon en échange.
Modèle:Refsou En 948, lors du synode d'Ingelheim (troisième de la série, après ceux de Verdun et de Mouzon, visant essentiellement à régler la question du siège archiépiscopal rémois), Modèle:Noble- parvint à faire excommunier Hugues le Grand<ref name="1847migne989">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>L. Theis, L'héritage des Charles, Paris, Seuil, 1990. Modèle:P..</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>
Disposant déjà de la suzeraineté sur la Bourgogne, que Modèle:Noble- lui avait accordée en 943<ref name="1831desmichels628">Modèle:Ouvrage.</ref>, il obtint la confirmation de son titre de « duc des Francs »<ref name="Bonnet-Descatoire_214" /> ainsi que l'Aquitaine (dont il assura la tutelle de 954 à sa mort en 956) en échange de son accord, après la mort de Modèle:Noble- (en 954), à la montée de Lothaire sur le trône de Francie occidentale.
Hugues le Grand meurt le « Modèle:Nobr rom des calendes de juillet 956 », c'est-à-dire le Modèle:Date, au château de Dourdan<ref name="1869guyot13">Modèle:Ouvrage.</ref>. Sa sépulture se trouve dans la basilique Saint-Denis, nécropole des rois de France.
Unions et postérité
De sa concubine Raingarde de Dijon, fille de Raoul comte de Dijon (et par la suite épouse de Modèle:Noble- Le Riche, dit « Ansoud L'Auxerrois », vicomte d'Auxerre<ref>Raingarde de Dijon dans « Seigneurs de Villemomble et Villebéon (Villebon) », Modèle:P., sur racineshistoire.net.</ref>), il eut :
- Herbert ou Héribert (Modèle:Mort en), qui fut évêque d'Auxerre.
Il se maria à Rohaut du Maine, fille du comte Roger vers 914, puis vers 926 à Eadhild de Wessex (ou Édith), fille d'Édouard l'Ancien, et enfin à Hedwige de Saxe (922-965, fille d'Modèle:Noble) vers 937, dont il eut :
- Béatrice, mariée à Modèle:Noble, comte de Bar et duc de Haute-Lotharingie ;
- Hugues Capet, roi des Francs en 987, et postérité ;
- Emma, mariée à Modèle:Noble, duc de Normandie, et postérité ;
- Otton, duc de Bourgogne ;
- Eudes-Henri, duc de Bourgogne. Il laisse une postérité avec au moins un enfant illégitime (Eudes de Beaune (Modèle:Mort apr), vicomte de Beaune), probablement deux enfants illégitimes (Henri de Vergy ? († av. 1023), lignée robertienne (?) de la famille de Vergy) ; et adopte Othon-Guillaume, futur comte de Bourgogne, fils de sa première femme et d'Aldebert, ex-roi d'Italie, le premier mari de celle-ci<ref name="MdLndsEudesHenri">Modèle:Lien web.</ref>.
Lien généalogique entre Carolingiens et Capétiens
Modèle:Parenté entre les Carolingiens, les Capétiens et les empereurs saxons
Notes et références
<references />
Bibliographie
- Modèle:Article.
- Modèle:Article.
- Yves Sassier, « Thibaud le Tricheur et Hugues le Grand », dans Modèle:Ouvrage, Modèle:Lire en ligne.
- Christian Settipani, La Préhistoire des Capétiens (481-987). Première partie : Mérovingiens, Carolingiens et Robertiens, Nouvelle histoire généalogique de l'auguste maison de France, vol. 1, Patrick van Kerrebrouck (éd.), Villeneuve d'Ascq, 1993 Modèle:ISBN.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage.
- Karl Ferdinand Werner, « Les premiers Robertiens et les premiers Anjou ({{#switch: e
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: - début|-| – | - début }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècleX
}}) », dans Olivier Guillot et Robert Favreau (éd.), Pays de Loire et Aquitaine de Robert le Fort aux premiers Capétiens. Actes du colloque scientifique international tenu à Angers en septembre 1987, Poitiers, 1997, « Mémoires de la Société des antiquaires de l'Ouest et des musées de Poitiers », Modèle:5e, Modèle:IV, Modèle:Lire en ligne, Modèle:P..