Hymne olympique
L’hymne olympique (en grec : Modèle:Grec moderne) est l’hymne des Jeux olympiques modernes, composé par Spýros Samáras et écrit par Kostís Palamás. Il fut joué pour la première fois lors des Jeux de la Ire{{#if:| }} Olympiade à Athènes en 1896<ref>Modèle:Lien web</ref>. D'autres compositions musicales accompagnèrent les cérémonies d'ouvertures des jeux suivants jusqu'aux Jeux de Rome en 1960, pour lesquels est retenue la composition de Samáras-Palamás et ce définitivement : c'est l'hymne olympique officiel (décision prise par la session du Comité international olympique en 1958).
Autre utilisations
L'hymne olympique remplace l'hymne national pour les vainqueurs aux Jeux olympiques dans certaines conditions :
- lorsqu'ils participent à titre individuel :
- pour les sportifs occidentaux ayant participé aux Jeux de 1980 à Moscou, boycottés par certains comités olympiques nationaux à cause de l'invasion de l'Afghanistan par l'Armée rouge ;
- pour les athlètes de pays n'étant pas encore dotés d'un comité olympique national. La Macédoine en 1992, le Timor oriental en 2000 et Curaçao, Saint-Martin et le Soudan du Sud en 2012 ont participé aux Jeux sous cette dénomination ;
- pour 10 sportifs réfugiés, de différentes nationalités, lors des Jeux de 2016<ref>Modèle:Lien web</ref> ;
- pour les athlètes de pays dont le comité national olympique est suspendu par le CIO. La Serbie-et-Monténégro en 1992 et le Koweït en 2016 sont les seuls à avoir dû participer aux Jeux sous cette appellation. L'Inde en 2014 a participé aux premières compétitions des Jeux de Sotchi sous cette appellation avant de réintégrer le CIO au cours des jeux<ref>Inde aux Jeux olympiques d'hiver de 2014</ref> ;
- l'Équipe unifiée de douze anciens pays de l'Union soviétique disparue ont participé sans mention de pays en 1992 ;
- les Athlètes olympiques de Russie (OAR), à la suite des révélations d'un dopage organisé par l'État russe ayant entraîné la suspension du Comité olympique russe en 2018.
Paroles
Paroles en grec moderne
Transcription dans l’alphabet latin
Arkhéo Pnévma athánato, aghné patéra
tou oréou, tou meghálou ke t'alithinoú
Katéva, fanerósou ki ástrapse edhó péra
sti dhóksa tis dhikís sou ghis ke t'ouranoú
Sto dhrómo ke sto pálema ke sto lithári
Ston evghenón aghónon lámpse tin ormí
Ke me to amárando stefánose klonári
ke sidherénio pláse ke áksio to kormí. [×2]
Kámbi, vouná ke thálasses féngoune mazí sou
san énas lefkopórfiros méghas naós
Ke trékhi sto naó edhó proskinitís sou. [×2]
Arkhéo Pnévma athánato, káthe laós. [×2]
Traduction libre en français
Esprit antique et éternel, créateur auguste
De la beauté, de la grandeur et de la vérité
Descends ici, parais, brille comme l'éclair,
Dans la gloire de la terre et de ton ciel.
Dans la course et la lutte et le poids
Des nobles jeux éclaire l'élan,
Prépare la couronne
Faite de la branche immortelle,
Et donne au corps la force
De l'acier et la dignité.
Les campagnes, les monts,
Les mers brillent autour de toi,
Comme un grand temple fait
De pourpre et de blancheur,
Et dans le temple ici accourent tous les peuples
Pour se prosterner devant toi,
Esprit antique et éternel.