Ijiraq (lune)
Modèle:Voir homonymes {{#invoke:Bandeau|ébauche}} Modèle:Infobox Satellite naturel Ijiraq, de son nom complet Saturne Modèle:XXII Ijiraq, est l'un des satellites naturels de Saturne. Il fut découvert en 2000 par l'équipe de Brett J. Gladman et reçut la désignation temporaire S/2000 S 6<ref>IAUC 7521: S/2000 S 5, S/2000 S 6 18 novembre 2000 (découverte)</ref>,<ref>MPEC 2000-Y14: S/2000 S 3, S/2000 S 4, S/2000 S 5, S/2000 S 6, S/2000 S 10 19 décembre 2000 (découverte et éphéméride)</ref>. Il est nommé Ijiraq, d'après une créature de la mythologie inuite<ref name="cbat.eps.harvard.edu">IAUC 8177: Satellites of Jupiter, Saturn, Uranus 8 août 2003 (dénomination de la lune)</ref>.
Historique du nom
L'ijiraq est une sorte de croque-mitaine, qui enlève les enfants et les cache à jamais. Les inuksugaq (ou inukshuk) de pierre servent à permettre à ces enfants de retrouver leur chemin s'ils convainquent l'ijiraq de les laisser repartir. John J. Kavelaars, un astronome de l'Université McMaster, a suggéré ce nom afin de sortir l'astronomie de son ornière gréco-romano-élizabéthaine. Il a passé plusieurs mois à chercher des noms qui soient à la fois multi-culturels et canadiens, consultant des savants amérindiens, sans succès. En mars 2001, il lisait un conte inuit à ses enfants et eut une épiphanie (révélation). L'ijiraq joue à cache-cache, ce que font ces petites lunes de Saturne : elles sont difficiles à trouver, et froides comme le grand nord (l'équipe de découvreurs compte des canadiens, des norvégiens et des islandais — la nordicité est un point commun). Kavelaars contacta l'auteur du conte, Modèle:Lien, pour obtenir son accord, et c'est ce dernier qui suggéra les noms de Kiviuq et de (90377) Sedna.