Isaac Le Chapelier

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Isaac Le Chapelier caricaturé comme « législateur de biribi ». Légende : « Toi qui portas les premières atteintes à la franchise de la presse, et châtras impitoyablement la Constitution, le signe de la réprobation est sur ton front, par-tout sur ton passage on te montrera du doigt, en disant : voici Chapelier, ce député breton, qui mit à ses pieds le bonnet de la liberté. »

Isaac Le Chapelier, né le Modèle:Date de naissance à Rennes, et mort guillotiné le Modèle:Date de décès à Paris, est un homme politique français.

Député aux États généraux de 1789, président de l'Assemblée constituante, il est l’auteur de la loi Le Chapelier supprimant les communautés de métiers et interdisant que des ouvriers d’un métier puissent se regrouper pour défendre leurs intérêts.

Biographie

Isaac-René-Guy Le Chapelier naît à Rennes le 12 juin 1754. Son père est substitut du procureur général au parlement de Bretagne<ref>Modèle:Harvsp</ref>.

Franc-maçon, il était membre de la loge de la Parfaite Union de Rennes<ref>Georges Renauld, Antoine Destutt de Tracy, Paris, Detrad, 2000, p. 75, note 1.</ref>.

Selon une biographie de 1833<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, manifestement bienveillante, citée en 1862<ref name="NBG">Modèle:Ouvrage.</ref> :

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Selon une biographie de 1971<ref>Modèle:Article</ref>, il a surtout hérité de ses charges.

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Avec Lanjuinais, Defermon et Coroller, il fut un des fondateurs du club breton, ancêtre du club des jacobins, où, quelques jours avant l’ouverture des États généraux, les députés de Bretagne se réunirent pour débattre ensemble de leur attitude, avant d’être rejoints par des députés d’autres provinces. Lorsque, après les journées d’Modèle:Date-, le club se transporta à Paris, s’installant au couvent des Jacobins et prit le nom de Société des Amis de la Constitution et il en devint le premier président.

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Il fut notamment l’auteur de la célèbre loi à laquelle est resté attaché son nom qui porte son nom, la loi Le Chapelier du Modèle:Date-, qui interdit les corporations, le compagnonnage, les coalitions ouvrières et le droit de grève. Cette loi reprend les principales dispositions de l'Edit de suppression des jurandes, de Turgot en 1776, modifié en août et jamais vraiment appliqué, inspiré par les physiocrates. Les Jacobins voyaient les doléances des travailleurs parisiens pour des salaires plus élevés comme contraires aux principes de la Révolution. Plus généralement, les physiocrates voient toute association comme un obstacle à la perfection des lois de la concurrence. Promulguée le Modèle:Date-, cette loi a interdit les corporations et les syndicats en France jusqu’à la loi Waldeck-Rousseau du 21 mars 1884, et le droit de grève jusqu'à la constitution de la quatrième république le 27 octobre 1946.

Comme beaucoup de députés radicaux, il souhaitait que le rôle central joué, au début de la Révolution française, par les clubs, prenne fin avec la stabilisation de l’État et la promulgation imminente d’une nouvelle constitution. Cette conviction a été renforcée par la fusillade du Champ-de-Mars, le Modèle:Date-. Quelques jours plus tard, il s’est joint à l’exode massif des députés modérés, abandonnant le club des jacobins au profit d’une nouvelle organisation modérée, le club des feuillants.

En sa qualité de président de la Commission constitutionnelle, il présenta à l’Assemblée nationale, lors de ses dernières sessions, une loi restreignant le droit des sociétés populaires d’entreprendre une action politique concertée, y compris le droit de correspondre entre elles. Cette loi passée, le Modèle:Date-, les Feuillants se mirent en veille, par obéissance à cette loi tandis que les radicaux jacobins, en l’ignorant, restèrent comme la force politique la plus vitale de la Révolution française. C’est ainsi que le mouvement de société fondé en grande partie par Le Chapelier s’est radicalisé.

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Retiré à Forges-les-Eaux, il envoya, le Modèle:Date républicaine, une lettre à Barère se proposant pour une mission d’espionnage à Londres où il disait « connaitre beaucoup de monde<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> ».

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Citations

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Notes et références

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Bibliographie

Liens externes

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