Jacques Masdeu-Arus

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Personnalité politique

Jacques Masdeu-Arus, né le Modèle:Date dans le Modèle:12e arrondissement de Paris<ref>État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970</ref> et mort le Modèle:Date à Cannes<ref name="IDF">« Yvelines : L’ancien maire de Poissy Jacques Masdeu-Arus est décédé », actu.fr, 4 novembre 2018.</ref>, est un homme politique français.

Biographie

Ingénieur de profession travaillant à Peugeot, il devient conseiller municipal de Poissy en Modèle:Date-, lors du mandat de Joseph Trehel (PCF), à qui il succède au fauteuil de maire après les élections municipales de 1983, à l'instar d'autres jeunes candidats de droite qui l'emportent face à la gauche dans plusieurs grandes villes durant la décennie<ref name="Le Parisien">Modèle:Lien web.</ref>. Sa campagne électorale est financée par l'homme d'affaires Michel Delfau<ref>Fabrice Tassel, « La chute des "Kennedy du 78" », liberation.fr, 21 janvier 2004.</ref>. Entre 1982 et 1988, il est également conseiller général des Yvelines<ref name="IDF"/>.

Comme maire de Poissy, il modernise le quartier Saint-Exupéry, rénove la place de la République et fait prendre à la ville un virage économique vers le secteur tertiaire<ref name="Le Parisien"/>.

Suppléant du député Robert Wagner, il lui succède après son décès en Modèle:Date-. En juin de la même année, il est reconduit à ce poste, vainqueur des élections législatives<ref name="IDF"/>. Il est député RPR puis UMP de la [[Douzième circonscription des Yvelines|Modèle:12e des Yvelines]] jusqu'au Modèle:Date, date de sa déchéance par le Conseil constitutionnel.

Il cosigne en 2004 une proposition de loi tendant à rétablir la peine de mort pour les auteurs d'actes de terrorisme<ref>Proposition de loi n°1521 du 8 avril 2004.</ref> mais a voté en 2007 le projet de loi constitutionnelle relatif à l'interdiction de la peine de mort<ref>Scrutin public à la tribune sur le projet de loi constitutionnelle</ref>. Il a été membre du groupe d'études sur le problème du Tibet de l'Assemblée nationale<ref>Groupe d'études sur le problème du Tibet</ref>.

En 2006, il cosigne et apporte son soutien au Manifeste contre l'homoparentalité, défendant l'idée que l'homosexualité serait un choix, mené par une entente UMP et UDF<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le mandat municipal de Jacques Masdeu-Arus est marqué par sa volonté de détruire le quartier de la Coudraie, suscitant la réprobation des habitants<ref>Alice Géraud, « À Poissy, la Coudraie cité réhabi(li)tée », liberation.fr, 6 décembre 2012.</ref>. Le quartier fait finalement l'objet d'une rénovation urbaine conduite par l'équipe municipale qui lui succéde.

Jacques Masdeu-Arus souhaite au début des années 2000 implanter un centre commercial sur 30 hectares de surface agricole au lieu dit les Terrasses de Poncy<ref>Blandine Grosjean, « Les centres commerciaux misent sur le rayon plaisir », liberation.fr, 6 décembre 2012.</ref>. Le projet risquant de compromettre les équilibres commerciaux locaux et mal perçu par les élus, jusque dans les rangs de l'UMP, ne verra jamais le jour<ref>Conditions financières de l'implantation du centre commercial "Les Terrasses de Poncy" à Poissy, senat.fr, 2002.</ref>,<ref>Isabelle Masoni, « Levée de boucliers contre le mégacentre de Poissy », leparisien.fr, 10 octobre 2001.</ref>.

Le Modèle:Date, il est battu au second tour des élections municipales par la liste d'union PS/MoDem conduite par Frédérik Bernard, qui lui succède au poste de maire de Poissy. Lors de la campagne municipale de 2014, il apporte publiquement son soutien au candidat UMP Karl Olive, qui l'emporte<ref name="IDF"/>.

Intégrité publique

Dans le cadre de l'affaire Bédier, Jacques Masdeu-Arus a été condamné en première instance le Modèle:Date à deux ans de prison avec sursis, 150 000 euros d'amende, cinq ans de privation des droits civiques et dix ans d'inéligibilité pour corruption passive et recel d'abus de biens sociaux. Son ancien premier adjoint, Gilles Forray, a été condamné à trois ans de prison avec sursis.

En vertu de l'effet suspensif de leur appel à cette décision de justice, Jacques Masdeu-Arus a été investi par l'UMP pour les élections législatives de 2007 et réélu député au second tour du 17 juin.

La cour d'appel de Paris, après l'audience du 2 au Modèle:Date, a confirmé leurs peines à l'exception des amendes, divisées par deux de 150 000 à 75 000 euros.

Le Modèle:Date, la Cour de cassation a rejeté leurs pourvois, rendant les condamnations définitives. Si Gilles Forray a alors démissionné du mandat de conseiller général, Jacques Masdeu-Arus est resté député des Yvelines et conseiller municipal d'opposition.

Le Modèle:Date, le Conseil constitutionnel a prononcé sa déchéance de son mandat dans sa décision n°2009-20 D<ref>Décision n° 2009-20 D du Conseil constitutionnel.</ref>. Une élection législative partielle est donc organisée les 11 et Modèle:Date, gagnée par David Douillet ; Fatiha El Masaoudi, suivante sur la liste Union pour Poissy, le remplace en septembre au conseil municipal. Jacques Masdeu-Arus se retire définitivement de la vie politique. Il meurt le 4 novembre 2018 des suites de la maladie d'Alzheimer<ref name="Le Parisien"/>.

Synthèse des mandats

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Notes et références

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Liens externes

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