Jean-Jacques Bréard
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Jean-Jacques Bréard, dit Bréard-Duplessis, né le Modèle:Date de naissance à Québec (Nouvelle-France) et mort le Modèle:Date de décès à Paris, est un homme politique français.
Biographie
Jean-Jacques Bréard est le fils de Jacques-Michel Bréard, un contrôleur de la marine, qui avait pris part à la désastreuse administration (voir : Affaire du Canada) avec le dernier intendant de la colonie, François Bigot. Jean-Jacques Bréard quitta le Canada avec son père et arriva en France vers 1758.
Fervent adepte de la Révolution, devenu maire de Marennes, il fut élu à l'Assemblée législative, puis à la Convention nationale. Il vota la mort du roi Louis XVI, qu'il motiva ainsi : « Je demande, sans craindre les reproches de mes commettants, sans craindre le jugement de la postérité qui ne peut blâmer celui qui fait son devoir, je demande la peine de mort contre Louis ». Il est le seul Canadien à avoir voté en faveur de la condamnation à mort du monarque déchu de France<ref name="joyal">Joyal, Serge (2013). Le mythe de Napoléon au Canada français, Montréal : Del Busso Éditeur.</ref>.
Secrétaire de l'assemblée, il la présida du 7 au Modèle:Date. Membre du premier Comité de sûreté générale<ref name=joyal/>, il fut également élu au premier Comité de salut public, le Modèle:Date- où il s'occupa de la marine. Il en démissionna le Modèle:Date-.
Détestant la noblesse, quoique se qualifiant écuyer pendant la monarchie, notamment lors de son mariage<ref>AD Charente maritime: registre paroissial de Rochefort</ref> et fils d'un titulaire d'une charge anoblissante, il appuya le Modèle:Date, le décret de Saint-Just qui ordonnait l'expulsion des nobles, ceux-ci ne disposant que de huit jours pour quitter le territoire national. Il proposa également l'expulsion des prêtres réfractaires<ref name=joyal/>.
Il s'attaqua à Maximilien de Robespierre le 9 Thermidor (Modèle:Date-), puis se consacra à organiser des fêtes funèbres en l'honneur des victimes de la Terreur.
Il devient président du conseil des Anciens, puis Substitut à la poste aux lettres, sous le Directoire. Nommé au Sénat conservateur un mois après le coup d'État du 18 Brumaire de Napoléon Bonaparte, il devint contrôleur des droits réunis sous l'Empire. Lors des Cent-Jours, il signe l'Acte additionnel aux constitutions de l'Empire de 1815<ref name=joyal/>.
À la Restauration, il dut s'exiler en Belgique et ne revint en France qu'après 1830.
Sources
Références
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Liens externes
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