Jean-Martin Folz

Jean-Martin Folz, né le Modèle:Nobr à Strasbourg, est un homme d’affaires français qui a notamment été le président-directeur général de PSA Peugeot Citroën de 1997<ref>L'Automobile Magazine Modèle:N°, octobre 1997.</ref> à 2007<ref name="L'AM 727">L'Automobile Magazine Modèle:N°, décembre 2006.</ref>.

Biographie

Jean-Martin Folz est le fils de l'historien médiéviste Robert Folz. Après le lycée Sainte-Geneviève, il entre à l'École polytechnique en 1966 et devient ensuite ingénieur du Corps des mines.

Réputé aussi bon vivant en privé, qu'austère voire négligé en public, loin des mondanités, il ne dévoile guère sa vie privée, avouant seulement quelques passions  : le vin, la plongée sous-marine et la musique baroque<ref>Libération, 9 septembre 2006.</ref>.

Parcours professionnel

Jean-Martin Folz est successivement :

• 1972 : ingénieur en direction régionale du ministère de l'Industrie ;
• 1975 : membre de divers cabinets ministériels, notamment directeur de cabinet du secrétaire d'État à l'industrie, Antoine Rufenacht ;
• 1978 : directeur d'usine chez Rhône-Poulenc, puis directeur général adjoint des spécialités chimiques ;
• 1984 : directeur général adjoint puis directeur général de Jeumont-Schneider, filiale du groupe Schneider ;
• 1988 : directeur général de Pechiney puis président de Carbone Lorraine ;
• 1992 : directeur général d'Eridania Béghin-Say puis président de Béghin-Say ;
• 1995 : dirigeant du groupe PSA Peugeot Citroën et, en 1997, son président-directeur général, ce jusqu'en 2007 ;
• novembre 2011-2013 : président du conseil d'administration de Eutelsat.

Chez PSA Peugeot Citroën

Entré dans le groupe en 1995, il devient directeur de la division automobile en Modèle:Nobr, puis directeur général délégué d'Automobiles Peugeot et enfin PDG le Modèle:Nobr, « adoubé » par Jacques Calvet. Il fixe rapidement des orientations stratégiques, qui sont couronnées de succès et desquelles il ne dévie que peu :

• le maintien de l'indépendance du groupe ;
• synergies industrielles internes entre Peugeot et Citroën ;
• une politique de coopération industrielle ;
• un groupe pour la mise en commun, deux marques concurrentes et égales ;
• une politique sociale et environnementale en rupture avec « l'ère Calvet ».

Il est nommé « manager de l'année » par la revue Le Nouvel Économiste en 2001.

En 2003, il préside l'Association des constructeurs européens d'automobiles.

En quelques années, il fait passer les ventes du groupe de 2 à Modèle:Unité d'unités, accélérant la croissance du groupe hors Europe de l'Ouest : en Amérique du Sud, Europe centrale, Chine…

En Modèle:Nobr, il déclare<ref>L'Usine nouvelle du 31 mars 2006.</ref> « L'hybride essence n'a pas d'avenir économique dans les régions où le diesel est bien accepté car il est beaucoup plus cher pour le même résultat ».

Les dernières années, la situation du groupe se dégrade progressivement. Modèle:Nobr, il annonce la fermeture du site anglais de Ryton. Rentables, les coopérations industrielles n'ont-elles pas pour revers la perte de compétences ? Après la chute de 60 % du bénéfice au premier Modèle:Nobr, il annonce son départ à la retraite en Modèle:Nobr. Il est remplacé le Modèle:Nobr par Christian Streiff<ref>Les Échos, 8 novembre 2006, page 19.</ref>.

Autres fonctions ou missions

• Il est membre du Conseil d'orientation de l'Institut de l'Entreprise<ref>Institut de l'entreprise: Organisation.</ref> et administrateur de Saint-Gobain.
• Après sa retraite de PSA, Jean-Martin Folz est nommé :
  • administrateur de la Société générale, succédant à Marc Viénot<ref>Actualité du 19 février 2007.</ref> ;
  • membre du conseil d'administration de Carrefour à compter de 2008, qu'il quitte en Modèle:Nobr en raison d'un désaccord avec la stratégie du groupe<ref>Jean-Martin Folz démissionne du conseil de Carrefour sur le site de La Tribune.</ref>,
  • membre du conseil d'administration d'Alstom, à compter du Modèle:Nobr jusqu'à l'assemblée générale appelée à statuer sur les comptes de l'année 2010 ;
  • président de l'AFEP<ref>La Tribune.fr, 13 juin 2007.</ref>, en Modèle:Nobr, succédant à Bertrand Collomb (Lafarge).
  • membre du conseil d'administration de Saint-Gobain
  • membre du conseil d'administration d'AXA
  • membre du conseil d'administration de Solvay de 2002 à 2014

Modèle:Refnec. Il est aussi nommé en Modèle:Nobr à la commission Mallet qui doit rédiger un « livre blanc » sur la défense et la sécurité nationale, en vue d’actualiser celui de 1994<ref>Dépêche The Associated Press 23 août 2007.</ref>.

Le Modèle:Nobr, il devient président du conseil d'administration de Eutelsat, en remplacement de Giuliano Berretta<ref>La Tribune du Modèle:Nobr, et Les Échos du Modèle:Nobr.</ref>

Il est l'auteur en 2019 d'un rapport critique d'une trentaine de pages sur les échecs de le centrale nucléaire de FlamanvilleModèle:Refsou

Décorations

• Modèle:Déco CdrONM Il a été promu officier le Modèle:Date, puis a obtenu le grade de commandeur par décret du Modèle:Date<ref>Modèle:Légifrance</ref>.
• Modèle:Déco CdrLH Il a été promu officier le Modèle:Date, puis commandeur le Modèle:Date<ref>Modèle:Légifrance</ref>.

Voir aussi

Bibliographie

• Modèle:Chapitre

Liens externes

• Who's who in France
• Biographie de Jean-Martin Folz sur le site www.alstom.com.