Jean-Paul Virapoullé

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Personnalité politique

Jean-Paul Virapoullé, né le Modèle:Date de naissance à Bras-Panon (La Réunion), est un homme politique français.

Successivement membre de l’UDF, de l’UMP puis de l’UDI, il est maire de Saint-André de 1972 à 2008 et de 2014 à 2020. Il exerce également les mandats de député et de sénateur entre 1986 et 2011.

Situation personnelle

Né le Modèle:Date de naissance- à Bras-Panon, il est le frère de Louis Virapoullé, qui est sénateur de 1974 à 1992<ref name="Virapoullé">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Après des études au lycée Leconte-de-Lisle à Saint-Denis de La Réunion, à Aix-en-Provence puis à Paris, Jean-Paul Virapoullé est conseiller en gestion agricole à la chambre d'agriculture de La Réunion jusqu'en 1983<ref name="Virapoullé"/>,<ref name="40 ans">Modèle:Lien web.</ref>.

Parallèlement, il acquiert des plantations de canne à sucre et s'installe comme agriculteur à Saint-André. Il est secrétaire général de la Fédération départementale des syndicats d'exploitants agricoles (FDSEA) de 1970 à 1986<ref name="Virapoullé"/>.

Jean-Paul Virapoullé est marié et père de deux fils, Jean-Marie (né en 1969) et Laurent (né en 1974)<ref name="Virapoullé"/>.

Parcours politique

Débuts

Militant à l’Union des jeunes gaullistes<ref name="40 ans"/>, il est élu en 1969, à l’âge de 25 ans, conseiller général de La Réunion dans le canton de Saint-André-2. Il entre la même année au conseil municipal de Saint-André en tant que premier adjoint<ref name="40 ans"/>, puis devient maire de la commune en 1972<ref name="Virapoullé"/>. Réélu en 1977, Jean-Paul Virapoullé est candidat en Modèle:45e sur la liste Modèle:Citation conduite par Simone Veil lors des élections européennes de 1979<ref name="Virapoullé"/>,<ref>Modèle:Img Modèle:Lien web.</ref>.

Membre du conseil régional de La Réunion dès la création de l'institution en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>, il remporte les élections municipales de la même année contre Laurent Vergès avec Modèle:Nombre d'avance<ref name="éléphant">Modèle:Lien web.</ref>. Le scrutin est annulé et il se fait réélire en Modèle:Date-<ref name="éléphant"/>.

Il est également premier vice-président du conseil général de La Réunion de 1985 à 1988, au côté d’Auguste Legros<ref name="Virapoullé"/>.

Parlementaire

Élu député de La Réunion en 1986 sur la liste conduite par Michel Debré, il est réélu dans la [[Cinquième circonscription de La Réunion|Modèle:5e de La Réunion]] en 1988 et 1993. Porte-parole du groupe UDF pour les DOM-TOM et secrétaire de l’Assemblée nationale, il est membre du bureau du groupe UDFC à partir de 1995<ref name="Virapoullé"/>. Il est battu aux élections législatives de 1997 par Claude Hoarau<ref name="dynasties">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="élections 1997">Modèle:Lien web.</ref>.

À la tête de son propre mouvement politique local, La Relève, il est élu sénateur en 2001 avec le soutien de l’UDF<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>, et rejoint le groupe UMP. Secrétaire du Sénat, il est membre de la commission des Lois constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du Règlement et d'administration générale<ref>Modèle:Lien web.</ref> et du groupe d'études sur les médias et les nouvelles technologies<ref name="40 ans"/>.

Il s’illustre notamment par les deux grands combats d'envergure régionale qu'il a menés et remportés face son « adversaire » de toujours, Paul Vergès, à savoir le combat contre l'autonomie et celui contre la bidépartementalisation (Coup’ pa nou), renforcés par l'amendement Virapoullé qu'il fait voter en 2003<ref name="40 ans"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> avec le soutien de Jacques Chirac<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Candidat lors des élections sénatoriales de 2011 à La Réunion, alors que l’UMP a investi Michel Fontaine<ref>Modèle:Lien web.</ref>, il annonce se mettre Modèle:Citation du parti pour mener sa campagne<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sa liste termine en quatrième position avec 13,5 % des voix, ce qui ne lui permet pas de conserver son siège au Sénat<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Élu de Saint-André

Jean-Paul Virapoullé est réélu maire de Saint-André à la suite des élections municipales de 1995. Son élection ayant de nouveau été annulée par le Conseil d’État, il est réélu en Modèle:Date- à l’issue d’une élection municipale partielle lors de laquelle sa liste obtient 58,9 % des suffrages face à Claude Hoarau<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Lors des élections cantonales de 1998, Jean-Paul Virapoullé est réélu conseiller général dans le canton de Saint-André-3 et premier vice-président de l’assemblée départementale, fonctions qu’il occupe jusqu’à sa démission, pour cause de cumul des mandats, en Modèle:Date-<ref name="dynasties"/>. Son fils aîné, Jean-Marie Virapoullé, remporte l’[[Élection cantonale française partielle#Élections cantonales françaises partielles en 2002|élection cantonale partielle du Modèle:Date-]] et lui succède au conseil général de La Réunion<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Réélu maire en 2001, il perd la mairie à l'issue des élections municipales de 2008, sa liste ayant été devancée au second tour (41,7 %) par celle du PCR conduite par Éric Fruteau (58,3 %)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Son fils Jean-Marie perd le même jour son mandat de conseiller général<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Il se représente à Saint-André lors des élections municipales de 2014 et est à nouveau élu maire par le conseil municipal à l’issue du second tour, après que sa liste a frôlé de neuf voix une victoire au premier tour<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il devient dans la foulée président de la communauté intercommunale Réunion Est (CIREST)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En 2017, il est élu à la présidence du conseil de surveillance du centre hospitalier universitaire de La Réunion (CHU) pour un mandat de cinq ans<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Il annonce en Modèle:Date- qu’il ne se représentera pas à la fonction de maire de Saint-André à l’issue des élections municipales de 2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>, après près de Modèle:Nombre passées comme premier magistrat de la commune (avec un interlude de 2008 à 2014 à la suite de sa défaite aux élections municipales). Il figure toutefois en troisième position sur la liste de son fils Jean-Marie pour ces élections<ref>Modèle:Lien web.</ref>, qui est battue par celle conduite par Joé Bédier<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:Date-, la Cour d'appel de Saint-Denis condamne Jean-Paul Virapoullé à Modèle:Nobr de prison avec sursis, Modèle:Unité d'amende et Modèle:Nobr d'inéligibilité pour prise illégale d'intérêts dans le cadre de la vente, en 2019, d'un terrain à Saint-André appartenant à un cousin éloigné<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Dans un arrêté publié le Modèle:Date-, le préfet de La Réunion le déclare démissionnaire d'office de ses mandats de conseiller municipal de Saint-André et de conseiller communautaire de la CIREST, qu'il occupait depuis 2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Conseiller régional

La liste qu’il conduit lors des élections régionales de 1998 obtient 15 % des suffrages exprimés et neuf élus au conseil régional de La Réunion<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Candidat à la présidence du conseil régional, il est battu par Modèle:Unité contre 24 pour Paul Vergès (PCR)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il démissionne l’année suivante afin de rester maire et vice-président du département.

Sur fond de division à droite, il se porte candidat aux élections régionales de 2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sa liste recueille 6,7 % des voix et ne parvient pas à se qualifier pour le second tour<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Réélu conseiller régional en 2015 sur la liste du président sortant Didier Robert, il devient Modèle:3e du conseil régional de La Réunion<ref>Modèle:Lien web.</ref>, délégué à l’expérimentation, aux affaires européennes et institutionnelles, et au nouveau modèle de développement économique de l’île. Il est démis de cette fonction en Modèle:Date-, en raison de son soutien à Cyrille Melchior pour l’élection du président du conseil départemental de La Réunion<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il est ensuite conseiller régional délégué à la réforme constitutionnelle, à la santé, au port de Bois-Rouge et à l’antenne des régions ultrapériphériques (RUP) jusqu’à la fin du mandat, en 2021<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Détail des mandats et fonctions

Au Sénat

À l’Assemblée nationale

Résultats de Jean-Paul Virapoullé dans la Modèle:5e de La Réunion de 1988 à 1997<ref name="élections 1997"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Année % Issue
Modèle:1er Modèle:2d
1988 39,2 53,5 Élu
1993 42,6 51,5 Élu
1997 46,7 46,6 Battu

Au niveau local

Autres

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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