Jean Boiteux
Modèle:Entête label Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Nageur
Jean Boiteux, né le Modèle:Date de naissance à Marseille et mort le Modèle:Date de décès à Bordeaux<ref>« Natation : décès de Jean Boiteux, premier champion olympique français », sur lemonde.fr, avec AFP, 12 avril 2010. Consulté le 15 avril 2010.</ref>, est un nageur et dirigeant sportif français spécialiste des épreuves de demi-fond en nage libre dans les années 1950. Il est le premier champion olympique français de l'histoire des courses de natation en bassin de Modèle:Unité grâce à sa victoire sur Modèle:Unité nage libre à Helsinki en 1952<ref>Modèle:Lien web</ref>, l'image de son père Gaston sautant tout habillé et coiffé d'un béret dans la piscine d'Helsinki après sa victoire a fait le tour du monde. Jean Boiteux demeure durant cinquante-deux années l'unique médaillé d'or français de la discipline, jusqu'au titre de Laure Manaudou en 2004 à Athènes. Il est par ailleurs le sportif français ayant remporté le plus de titres aux Jeux méditerranéens avec Franck Esposito.
Licencié tout jeune au sein du club des Dauphins du Toulouse OEC, il rejoint l'Algérie et plus particulièrement Oran après son titre olympique. Il y représente les clubs de la Glorieuse Marine oranaise et celui de la Joyeuse Union Sportive avant de revenir en métropole où il termine sa carrière avec les Girondins de Bordeaux. Il devient rapidement l'entraîneur de ce club et occupe diverses responsabilités fédérales en Aquitaine. Longtemps directeur technique de la FFN dans cette région, il reste président du club girondin jusqu'à son décès accidentel en 2010.
Biographie
Jeunesse
Né à Marseille le Modèle:Date, Jean Boiteux grandit dans une famille où la pratique de la natation sportive relève de la tradition. Son père, Gaston Boiteux, est un ancien spécialiste des courses de traversée mais s'illustre également en bassin lors des Championnats de France 1921 en remportant la médaille d'argent du Modèle:Unité nage libre pour le Stade toulousain<ref name="100 ans de natation française">Gilles Navarro et Sophie Kamoun, 100 ans de natation française, Anglet, Atlantica, 2003, page 42. Modèle:ISBN</ref>,<ref name="dossierffn">Modèle:Pdf Marc Planche, Modèle:Lien brisé, sur ffnatation.fr, 13 avril 2010. Consulté le 15 avril 2010.</ref>. Sa mère, Bibienne Pellegry, dite Bienna Pellegry, dispute deux fois les Jeux olympiques en 1924 à Paris et en 1928 à Amsterdam, terminant à chaque fois cinquième au titre du relais Modèle:Nobr nage libre féminin<ref name="100 ans de natation française"/>. Entre-temps, elle s'approprie le [[record de France de natation dames du 800 mètres nage libre|record de France du Modèle:Unité nage libre]]<ref name="dossierffn"/>. Le frère de Bibienne, Salvator Pellegry, participe également aux Jeux de 1924 en nageant les séries éliminatoires des Modèle:Unité et 1 500 mètres nage libre. À La Ciotat, dans la propriété agricole où la famille Boiteux élève quelque 800 porcs, un des trois bassins de rétention d'eau, de Modèle:Unité sur Modèle:Unité, a une double utilité<ref name="lemonde">Michel Dalloni, « Destin olympique - 1952 à Helsinki, Jean Boiteux entend un énorme « plouf ! » », Le Monde, 2 octobre 2000.</ref>. Jean — et ses frères et sœur Robert, Henri et Marie-Thérèse — y apprennent à nager avant de tous pratiquer ce sport en compétition<ref name="100 ans de natation française"/>,<ref name="dossierffn"/>,<ref name="lemonde"/>. Des quatre membres de la fratrie, Jean se révèle le plus doué<ref name="lemonde"/>. Durant la Deuxième Guerre mondiale, il passe deux années dans un internat au Puy<ref name="lequipe">Éric Lahmy, « À jamais le premier », L'Équipe, 13 avril 2010, page 11.</ref>.
Conscient des dispositions de son fils — Jean Boiteux est le prototype du nageur moderne avec une taille fine, de longs bras et de grands pieds<ref name="sudouest">Michel Fradet, « Jean Boiteux, militant nautique », sur sudouest.fr, 13 avril 2010. Consulté le 16 avril 2010.</ref> —, Gaston Boiteux contacte en 1946 Alban Minville, célèbre entraîneur d'Alex Jany<ref name="Oppenheim">François Oppenheim, Des nageurs et des records, histoire des courses de natation, Paris, La Table ronde, 1961, pages 148-150.</ref>. Une rencontre a lieu à Marseille en septembre à l'occasion de la « Semaine des Records » durant laquelle Jany bat le [[Record du monde de natation messieurs du 200 mètres nage libre|record du monde du Modèle:Unité]] sous les yeux d'un Jean Boiteux fasciné<ref>Jean-Louis Meyer, [[#Meyer|Dieux et déesses de la natation mondiale au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle]], Anglet, Atlantica, 2005, pages 67-68. Modèle:Isbn</ref>. Convaincu, Gaston prend alors la décision d'envoyer son fils âgé de quatorze ans étudier au lycée Saint-Joseph de Toulouse et de rejoindre l'effectif des Dauphins du TOEC, le meilleur club national dans lequel officie Minville qui prend donc l'adolescent sous son aile dès Modèle:Date-<ref name="100 ans de natation française"/>,<ref name="lemonde"/>. Ce dernier, décrit à la fois comme autoritaire et protecteur et dont les talents de formateur sont reconnus, a l'habitude de mener de jeunes nageurs au haut niveau<ref>Denis Baud, Alfred Nakache, le nageur d'Auschwitz, Portet-sur-Garonne, Loubatières, 2009, pages 46-47. Modèle:Isbn</ref>,<ref group="note">Une relation plus filiale entre Alfred Nakache et Alban Minville est décrite dans l'ouvrage Alfred Nakache, le nageur d'Auschwitz de Denis Baud.</ref>. L'un de ses autres élèves, Alfred Nakache, de dix-sept années l'aîné de Boiteux, joue un rôle similaire auprès de son cadet durant cette période<ref>Denis Baud, op. cit., page 118.</ref>. Deux ans après son arrivée dans la Haute-Garonne, Jean Boiteux remporte ses premières médailles aux Championnats de France 1949. Après s'être illustré en prenant la troisième place du Modèle:Unité nage libre cadets<ref name="lemonde"/>, il dispute avec succès des épreuves élites de relais. Effectuant le parcours de dos, il remporte son premier titre de champion de France lors du relais Modèle:Nobr trois nages (dos, brasse ou brasse papillon, et libre) avec ses partenaires de club Nakache et Alex Jany<ref name="100 ans de natation française"/>. Ce dernier, détenteur de records du monde et multiple médaillé en championnat international, est l'idole déclarée du jeune Jean Boiteux<ref name="100 ans de natation française"/>. Dans la piscine parisienne des Tourelles, il ajoute deux autres titres en relais. L'année suivante, il est victime d'un accident de ski qui l'empêche de s'entraîner normalement mais lui permet, ne pouvant se servir de ses jambes un moment, de muscler le haut de son corps et ainsi d'augmenter sa puissance, son point faible jusqu'alors<ref name="lequipe"/>. Quelque temps après, lors des Championnats de France disputés à Paris, il décroche deux premiers titres individuels sur 400 et Modèle:Unité<ref name="100 ans de natation française"/>, des performances lui permettant d'honorer une première sélection internationale pour un match France-Angleterre organisé à Exmouth<ref name="dossierffn"/>. Peu après, il participe aux Championnats d'Europe à Vienne en Autriche. Il y remporte trois médailles d'argent (Modèle:Unité, Modèle:Unité, relais Modèle:Nobr) prenant entre autres la deuxième place du Modèle:Unité nage libre derrière son compatriote Jany qu'il avait pourtant battu aux Championnats de France quelques semaines plus tôt<ref name="100 ans de natation française 2">Gilles Navarro et Sophie Kamoun, op. cit., page 43.</ref>,<ref name="Oppenheim6">François Oppenheim (1961), op. cit., page 146.</ref>.
En 1951, Jean Boiteux bat plusieurs records chronométriques. Le Modèle:Date, dans le petit bassin du Cercle des nageurs de Marseille, il réalise un temps de Modèle:Nobr sur Modèle:Unité nage libre signant ainsi les records de France et d'Europe<ref name="100 ans de natation française 2"/>. Moins d'un mois plus tard, le 2 août, toujours à Marseille, il fait partie du relais Modèle:Nobr — avec Joseph Bernardo, Willy Blioch et Alex Jany — qui s'approprie le record du monde en Modèle:Nobr contre Modèle:Nobr pour le précédent record établi quatre mois plus tôt au Brésil par le Tokyo Swimming Club des Japonais Hironoshin Furuhashi et Shiro Hashizume<ref name="100 ans de natation française 2"/>. Ôtant sept secondes et six dixièmes au temps de référence nippon, le relais français se montre constant sous les 2 minutes et 10 secondes par nageur, une moyenne record<ref name="Oppenheim5">François Oppenheim (1961), op.cit., page 145.</ref>. En octobre, se tiennent à Alexandrie en Égypte les premiers Jeux méditerranéens. Le Français y remporte trois médailles d'or en réalisant le doublé 400–Modèle:Unité nage libre<ref name="dossierffn"/>,<ref name="Oppenheim6"/>.
Titre olympique à Helsinki
Aux Jeux olympiques de 1952 organisés à Helsinki en Finlande, la délégation française se présente ambitieuse à la suite des nombreux records du monde battus par les nageurs tricolores durant l'olympiade<ref name="dossierffn"/>. Vingt ans après la décevante médaille d'argent de Jean Taris aux Jeux d'Amsterdam (deuxième à un dixième du vainqueur), Jean Boiteux représente l'espoir d'un premier titre olympique français dans l'histoire des courses de natation. Malgré la meilleure performance mondiale de l'année sur Modèle:Unité, son objectif se veut modeste, uniquement chronométrique révèle-t-il après coup<ref name="100 ans de natation française 3">Gilles Navarro et Sophie Kamoun, op. cit., page 44.</ref>. Quelque temps avant le rendez-vous, Jean Boiteux se distingue en battant six records de France et trois records d'Europe en l'espace d'un mois de début juin à début juillet, d'où un légitime statut de favori sur les épreuves individuelles<ref>« 1952, Helsinki : Jean Boiteux en héros », sur liveffn.com, 2000. Consulté le 17 avril 2010.</ref>.
Mais d'abord aligné au sein du relais Modèle:Nobr nage libre avec Aldo Eminente, Joseph Bernardo et Alex Jany, il décroche la médaille de bronze à plus de quatorze secondes du quatuor américain vainqueur de la médaille d'or. En lutte pour cette troisième place avec le relais suédois, Jean Boiteux est lancé au pied du podium par Jany avec six mètres de retard sur le Suédois Johansson<ref name="Oppenheim2">François Oppenheim (1961), op. cit., page 153.</ref>. Auteur d'un parcours lancé de Modèle:Nobr, le Français rattrape et dépasse son vis-à-vis<ref name="Oppenheim2"/>. Vient ensuite le Modèle:Unité nage libre<ref name="100 ans de natation française 3"/>. Aisément qualifié pour les demi-finales, le nageur reçoit le conseil de son entraîneur Alban Minville. Ce dernier demande à son élève de prendre l'avantage psychologique sur l'un de ses principaux adversaires, le Suédois Per-Olof Östrand, en le devançant lors de leur demi-finale commune<ref name="100 ans de natation française 3"/>. Celui-ci venait en effet de clamer son statut de favori après avoir réalisé le meilleur temps des séries, record olympique à la clé<ref name="Oppenheim-148-150">François Oppenheim (1961), op. cit., pages 148-150.</ref>. Jean Boiteux s'exécute en la remportant en Modèle:Nobr contre Modèle:Nobr pour le Suédois<ref name="100 ans de natation française 3"/>, améliorant de plus de cinq secondes le record olympique et approchant d'un dixième de seconde le meilleur temps mondial du Japonais Hironoshin Furuhashi sur la distance, datant de 1949<ref name="dossierffn"/>. La finale a lieu le Modèle:Date avec sept concurrents : le Suédois Östrand, les Américains Ford Konno, Wayne Moore, James McLane, le Japonais Furuhashi, le Sud-Africain Peter Duncan et le Britannique John Wardrop<ref name="100 ans de natation française 4">Gilles Navarro et Sophie Kamoun, op. cit., page 45.</ref>. Jean Boiteux est lui plus que jamais favori d'une finale stratégiquement préparée par Alban Minville<ref name="Oppenheim"/>.
Suivant les consignes de son entraîneur, le nageur français démarre l'épreuve tranquillement sur les 200 premiers mètres faisant course égale avec Konno, Östrand suivant un mètre derrière<ref name="100 ans de natation française 4"/>,<ref name="Oppenheim"/>. Passant en tête au virage, il accélère comme convenu durant les cinquième et sixième longueurs de bassin afin d'user l'Américain et de faire craquer le Suédois<ref name="Oppenheim"/>. Fameux pour ses retours en fin de course, l'Hawaïen Konno actionne son effort dans les 50 derniers mètres, insuffisant toutefois pour rattraper Boiteux qui remporte la course, tandis qu'Östrand termine épuisé à plus de quatre secondes du duo<ref name="Oppenheim"/>,<ref name="100 ans de natation française 4"/>. Avec un temps de Modèle:Nobr, Jean Boiteux réalise le nouveau record olympique de la distance<ref name="100 ans de natation française 4"/>, ainsi que la meilleure performance mondiale en grand bassin, non reconnue toutefois comme étant le nouveau record du monde<ref group="note">À l'époque, la FINA reconnaissait les records en petit bassin et l'Australien John Marshall avait réalisé un temps de Modèle:Nobr en petit bassin. L'Australien était donc considéré comme le détenteur du record du monde sur Modèle:Unité nage libre.</ref>. À peine la course finie, son père se jette à l'eau entièrement habillé et béret sur la tête pour l'embrasser et le féliciter alors que les autres nageurs terminent leur course<ref name="100 ans de natation française 3"/>. Son père avait en effet parié avec un photographe qu'il plongerait de la sorte dans la piscine en cas de victoire<ref name="100 ans de natation française 3"/>. Les clichés photographiques de cette scène sont parmi les plus mémorables de l'histoire de la natation et font la une de la plupart des quotidiens le lendemain<ref name="Oppenheim"/>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Héroes Olímpicos », 29 mai 1984, El Mundo Deportivo, page 44. Consultable en ligne</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Guillem Alsina, « Juegos Olímpicos. Helsinki 1952 », sur notinat.com.es, Modèle:1er juillet 2007. Consulté le 30 avril 2010.</ref>,<ref group="note">À titre d'exemple, le Modèle:Date, le quotidien sportif français L'Équipe fait de l'événement sa une avec le titre « Jean Boiteux, l'incomparable triomphe ».</ref> ; sponsor olympique, Coca-Cola demandera même à utiliser cette scène dans un spot publicitaire plus tard<ref name="sudouest2"/>. De même, en 2000, le Musée olympique présente un cliché de cette scène durant l'exposition « Cent photos pour un siècle de sport »<ref>Cécile Grace, « Cent ans de sport en cent images », Le Temps, 12 octobre 2000.</ref>. Dès le lendemain, Jean Boiteux dispute sans succès les séries éliminatoires du Modèle:Unité nage libre, une véritable déception avoue-t-il après car, plus que le Modèle:Unité, il avait avant tout préparé cette course<ref name="lemonde"/>. Ayant choisi de s'économiser mais aussi « déconcentré » par sa médaille d'or, il remporte sa série avec aisance mais ne réalise que le neuvième temps global et ne peut donc accéder à la finale que disputent les huit meilleurs temps<ref name="dossierffn"/>,<ref name="lemonde"/>,<ref name="lequipe"/>,<ref>François Oppenheim (1961), op. cit., page 150.</ref>. Après cette élimination, il refuse la proposition de son compatriote Bernardo, qualifié lui pour la finale, qui souhaite alors lui céder sa place<ref name="lequipe"/>. Ford Konno en profite donc pour remporter la course, sa troisième médaille et son premier titre individuel. Le titre olympique vaut à Jean Boiteux d'être invité à l'Élysée par le président de la République Vincent Auriol et d'être sacré à la fin de l'année Champions des champions français par le quotidien sportif L'Équipe<ref name="100 ans de natation française 2"/>.
Suite et fin de carrière
Durant l'année 1953, Jean Boiteux décide de prendre du recul avec le sport en prenant une année sabbatique<ref name="JLM1">Jean-Louis Meyer, op. cit., pages 71-73.</ref>. Avant son retour l'année suivante, il épouse une femme elle aussi nageuse mais se fâche avec son père<ref>Jose M. Soler, « La vitoriosa reaparición de Jean Boiteux », El Mundo Deportivo, 26 juillet 1954, page 4. Consultable en ligne.</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Jean Boiteux, sur spiegel.de, 25 août 1954. Consulté le 28 avril 2010.</ref>. En 1955, il quitte la métropole pour rejoindre l'Algérie, à Oran, y effectuer son service militaire tout en représentant le club de la Grand Marine oranaise à partir des « France » 1955<ref name="sudouest"/>,<ref name="JLM1"/>. Ces événements influencent grandement les performances du nageur et l'éloignent progressivement du niveau qu'était le sien en 1952<ref name="sudouest"/>. Ainsi, deux ans après son titre olympique, lors des Championnats d'Europe 1954 se tenant à Turin, il ne remporte qu'une seule médaille au titre du relais français Modèle:Nobr nage libre, battu par le quatuor hongrois. En individuel, loin de la forme qui lui avait permis de triompher en Finlande, il termine cinquième de la finale du Modèle:Unité nage libre à plus de deux secondes du podium et quatre de la victoire<ref name="Oppenheim3">François Oppenheim (1961), op. cit., page 161.</ref>. Il justifie alors son échec en arguant s'être disputé avec un juge avant la course<ref name="JLM1"/>. En Modèle:Date-, à Bellerive-sur-Allier, il est battu pour la première fois sur Modèle:Unité nage libre aux Championnats de France, par Guy Montserret, sociétaire de l'UNI Constantine<ref name="CHF1955">« Rétro : Bellerive 1955 : cure de Vichy », sur liveffn.com, 2001. Consulté le 16 avril 2010.</ref>. Il s'impose cependant sur la distance inférieure. Un mois plus tôt, il avait remporté trois médailles aux IIes Jeux méditerranéens disputés à Barcelone, gagnant le 400, le 1 500 et le relais Modèle:Nobr nage libre<ref name="dossierffn"/>,<ref name="Oppenheim3"/>.
Début Modèle:Date-, après qu'il a quitté le GM Oran pour le JUS Oran<ref name="JLM1"/>, les Championnats de France servent d'épreuves sélectives pour désigner les membres de la délégation française en partance pour les Jeux olympiques prévus en décembre à Melbourne en Australie<ref name="ffn2">« Rétro : 1956, Tourelles rénovées et rebaptisées », sur liveffn.com, 2001. Consulté le 16 avril 2010.</ref>. Théâtre de ces sélections olympiques, la piscine des Tourelles est rénovée est rebaptisée en l'honneur de Georges Vallerey, ancien équipier de Boiteux à Toulouse, décédé des suites d'une maladie deux ans plus tôt<ref name="ffn2"/>. Jean Boiteux y signe un probant triplé 200–400–Modèle:Unité nage libre, battant au passage le [[record de France de natation messieurs du 200 mètres nage libre|record de France du Modèle:Unité]] mais surtout le [[Record d'Europe de natation messieurs du 1500 mètres nage libre|record d'Europe du Modèle:Unité]]<ref name="dossierffn"/>. Une semaine après ces championnats, il améliore le [[Record d'Europe de natation messieurs du 400 mètres nage libre|record d'Europe du Modèle:Unité nage libre]] à Marseille<ref name="dossierffn"/>. Pour autant, et puisque le Modèle:Unité ne figure pas au programme olympique, le Français se présente en Australie avec de maigres espoirs de succès car la natation australienne se révèle au meilleur niveau de performances en cette année 1956<ref name="Oppenheim4">François Oppenheim (1961), op. cit., page 167.</ref>. Preuve en est son élimination prématurée en séries du Modèle:Unité nage libre olympique à Melbourne, et donc l'impossibilité de défendre son titre olympique. Auteur d'un temps de Modèle:Nobr, un chrono largement suffisant pour passer en finale en 1952, Boiteux ne se positionne qu'au neuvième rang global et ne participe donc pas à la finale<ref name="dossierffn"/>. Celle-ci est facilement remportée par l'Australien Murray Rose qui, en Modèle:Nobr, bat le record du monde officiel et subtilise le record olympique au nageur français, alors ancien record du monde officieux en grand bassin<ref name="Oppenheim4"/>,<ref>François Oppenheim (1961), op. cit., page 169.</ref>. Sur Modèle:Unité, Jean Boiteux est le seul Européen réussissant à atteindre la finale. Mais il ne termine que sixième de celle-ci dans un temps bien supérieur à son record d'Europe qui ne pouvait de toute façon pas rivaliser avec les temps des trois premiers de cette course, en tête desquels Murray Rose décroche un troisième titre olympique.
Doublement battu aux Championnats de France 1957 par Guy Montserret<ref name="dossierffn"/>,<ref>« Rétro : 1957, Renouvellement partiel des cadres », sur liveffn.com, 2001. Consulté le 16 avril 2010.</ref>, Jean Boiteux retrouve le succès au niveau national l'année suivante en réalisant pour la troisième fois de sa carrière le triplé 200–400–Modèle:Unité, bien loin cependant des meilleurs temps mondiaux. Il remporte à cette occasion les derniers titres de champion de France de sa carrière. Il monte pour la dernière fois sur un podium en 1961 en prenant la troisième place du Modèle:Unité papillon<ref name="dossierffn"/>. L'année précédente, en 1960, il participe pour la troisième fois aux Jeux olympiques à Rome. Seulement aligné au sein du relais Modèle:Nobr, il est éliminé en réalisant avec ses partenaires le douzième temps des séries. Il se retire des bassins en 1961 après une ultime médaille individuelle aux Championnats de France sur Modèle:Unité papillon<ref name="JLM1"/>.
Reconversion
À son retour d'Algérie et avant les Jeux olympiques de 1956, Jean Boiteux prépare sa reconversion en réclamant une activité professionnelle aux autorités fédérales<ref name="sudouest"/>. L'année suivante, il est nommé Conseiller technique régional (CTR) auprès de la Fédération française en région Aquitaine, poste qu'il occupe jusqu'à sa retraite<ref name="sudouest"/>. Dans les années 1980, il assure dix années durant des responsabilités syndicales en présidant le Syndicat national des activités physiques et sportives (SNAPS)<ref name="lequipe"/>,<ref name="sudouest2">Jacques Ripoche, « « Laure » de Jean Boiteux », sur sudouest.fr, 20 août 2004. Consulté le 16 avril 2010.</ref>. Actif au niveau fédéral, il se présente sans succès à la présidence de la FFN en 1995 afin d'empêcher la destruction de la Piscine du Grand-Parc où s'entraîne son club<ref name="sudouest2"/>. Parallèlement, il intervient régulièrement dans les colonnes du quotidien régional Sud Ouest en qualité de consultant mais aussi de pigiste<ref name="sudouest2"/>.
Pratiquant le water-polo dans les dernières années de sa carrière sportive, il fait quelques infidélités remarquées à sa retraite en nageant par exemple en 1987, à 54 ans, le relais Modèle:Nobr des Championnats de France à la suite du forfait de dernière minute d'un nageur de son club des Girondins de Bordeaux (il réalise alors Modèle:Nobr au Modèle:Unité lancé<ref name="100 ans de natation française 2"/>). De même, en 2006, à 73 ans, il participe à un relais Modèle:Nobr organisé par le club rival de la cité bordelaise, l'Union Saint-Bruno<ref name="sudouest3">Hervé Maturin, « Jean Boiteux incarnait la natation girondine », sur sudouest.fr, 13 avril 2010. Consulté le 16 avril 2010.</ref>. Longtemps entraîneur de la section natation des Girondins de Bordeaux, il en devient le président en 1998<ref name="100 ans de natation française 2"/>. Toujours dans la région bordelaise, il crée et organise le Grand Prix de Bordeaux dès 1973<ref>Michel Fradet, « Une belle vague bleue », Sud Ouest, 8 février 2008.</ref>,<ref>Historique du Grand Prix de Bordeaux, sur girondins-natation.info. Consulté le 16 avril 2010.</ref>, et demeure jusqu'à son décès éducateur et entraîneur dans les sections d'enfants au sein des Girondins qu'il préside également jusqu'à son décès<ref name="sudouest3"/>. Fait officier de la Légion d'honneur en 1996<ref>« Horizons, Légion d'honneur », Le Monde, 17 juillet 1996.</ref>, il est aussi désigné Champions des champions français par le quotidien L'Équipe en 1952 après son titre olympique. Il a également le titre de « Gloire du sport » attribué par la Fédération des internationaux du sport français<ref name="lequipe"/>. Enfin, en 1982, l'International Swimming Hall of Fame, l'intègre à son panthéon de la natation mondiale<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Fiche de Jean Boiteux, sur ishof.org. Consulté le 17 avril 2010.</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Promotion 1982 de l'International Swimming Hall of Fame, sur ishof.org. Consulté le 17 avril 2010.</ref>.
Le Modèle:Date, à deux jours du début des Championnats de France, il décède accidentellement en chutant d'une échelle dans le quartier de Caudéran à Bordeaux où il réside. Plusieurs hommages lui sont rendus durant les jours suivants<ref>« Disparition de Jean Boiteux, premier champion olympique français de natation », Associated Press, sur yahoo.com, 12 avril 2010. Consulté le 16 avril 2010.</ref>. Il avait 76 ans, était marié et père de deux enfants. Il est inhumé dans le caveau familial au cimetière Sainte-Croix de La Ciotat.
Palmarès
Jeux olympiques
En trois participations aux Jeux olympiques d'été, Jean Boiteux a remporté deux médailles dont une en or. Sacré en 1952 à Helsinki sur Modèle:Unité nage libre, il devient le premier champion olympique de l'histoire de la natation de course française. Il demeure jusqu'en 2004, et la victoire de Laure Manaudou sur Modèle:Unité nage libre à Athènes, l'unique champion olympique français dans cette discipline. Quatre ans plus tard, en 2008 à Pékin, il est rejoint au palmarès masculin par Alain Bernard titré sur Modèle:Unité nage libre.
Épreuve / Édition | [[Natation aux Jeux olympiques d'été de 1952|Modèle:Blanc]] | [[Natation aux Jeux olympiques d'été de 1956|Modèle:Blanc]] | [[Natation aux Jeux olympiques d'été de 1960|Modèle:Blanc]] |
400 m nage libre | Or 4 min 30 s 7 – RO |
Modèle:9e des séries 4 min 37 s 9 |
— |
1 500 m nage libre | Modèle:9e des séries 19 min 12 s 3 |
Modèle:6e 19 min 38 s 3 |
— |
4 × 200 m nage libre | Bronze 8 min 45 s 9 |
Modèle:9e des séries 8 min 56 s 5 |
Modèle:9e des séries 8 min 41 s 2 |
Championnats d'Europe et Jeux méditerranéens
En deux participations aux Championnats d'Europe, Jean Boiteux n'a pas remporté la moindre médaille d'or mais a décroché quatre médailles d'argent dont deux en épreuve individuelle. Ayant par ailleurs participé aux trois premières éditions des Jeux méditerranéens, il compte dans cette compétition huit médailles, six en or dont quatre en individuel.
Épreuve / Édition | [[Championnats d'Europe de natation|Modèle:Blanc]] | [[Natation aux Jeux méditerranéens|Modèle:Blanc]] | ||||
[[Championnats d'Europe de natation 1950|Modèle:Blanc]] | [[Championnats d'Europe de natation 1954|Modèle:Blanc]] | [[Natation aux Jeux méditerranéens de 1951|Modèle:Blanc]] | [[Natation aux Jeux méditerranéens de 1955|Modèle:Blanc]] | [[Natation aux Jeux méditerranéens de 1959|Modèle:Blanc]] | ||
100 m nage libre | — | — | Bronze 1 min |
— | — | |
400 m nage libre | Argent 4 min 50 s 1 |
Modèle:5e 4 min 43 s 2 |
Or 4 min 47 s 50 |
Or 4 min 42 s 2 |
Modèle:4e 4 min 49 s | |
1 500 m nage libre | Argent 19 min 48 s 5 |
— | Or 19 min 32 s 9 |
Or 19 min 14 s 1 |
— | |
4 × 200 m nage libre | Argent 9 min 10 s |
Argent 8 min 54 s 1 |
Or 9 min 5 s 2 |
Or 9 min 3 s 8 |
Bronze 9 min 9 s 7 |
Championnats de France
Jean Boiteux a été médaillé aux Championnats de France de natation en grand bassin à 37 reprises lors de douze différentes éditions entre 1949 et 1961. Il compte en tout et pour tout 21 titres dont 15 remportés dans des épreuves individuelles<ref name="dossierffn"/>,<ref>Gilles Navarro et Sophie Kamoun, op. cit, page 130.</ref>.
Édition / Épreuve | Modèle:Blanc | Modèle:Blanc | Modèle:Blanc | |||||
100 m | 200 m | 400 m | 1 500 m | 4 × 200 m | 10 × 100 m | 200 m | 3 × 100 m | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1949 Paris |
— | — | — | — | Or 9 min 33 s 2 |
Or 10 min 49 s 8 |
— | Or 3 min 29 s 3 |
1950 Paris |
— | Bronze | Or 4 min 49 s 8 |
Or 20 min 3 s 2 |
Or 9 min 27 s 8 |
Argent | — | Or 3 min 30 s |
1951 Bordeaux |
— | Or 2 min 10 s 5 |
Or 4 min 41 s 2 |
Or 19 min 47 s |
— | Argent | — | — |
1952 Paris |
Bronze | Or 2 min 10 s 8 |
Or 4 min 51 s 8 |
Argent | Or 9 min 31 s 4 |
Bronze | — | Argent |
1954 Paris |
— | Argent | Or 4 min 50 s 1 |
Argent | — | — | — | — |
1955 Bellerive-sur-Allier |
— | Or 2 min 11 s 2 |
Argent 4 min 42 s 6<ref name="CHF1955"/> |
— | — | — | — | — |
1956 Paris |
— | Or 2 min 8 s 3 – RF |
Or 4 min 41 s 7 |
Or 18 min 25 s 2 – RE |
— | — | — | — |
1957 Paris |
— | — | Argent | Argent | — | — | — | — |
1958 Paris |
— | Or 2 min 11 s |
Or 4 min 41 s 8 |
Or 19 min 10 s 7 |
— | — | — | — |
1959 Alger |
— | Argent | Argent | — | — | — | — | — |
1960 Paris |
— | Bronze | — | — | — | — | — | — |
1961 Paris |
— | — | — | — | — | — | Bronze | — |
Records
Record du monde
Jean Boiteux n'a battu qu'un record du monde reconnu par la Fédération internationale. Le Modèle:Date, dans le bassin d'eau de mer de Modèle:Unité du club du Cercle des nageurs de Marseille, il fait partie du relais Modèle:Nobr nage libre français qui bat le record du monde en Modèle:Nobr<ref name="dossierffn"/>,<ref name="100 ans de natation française 2"/>,<ref name="Oppenheim5"/>. Le quatuor, composé outre Boiteux de Joseph Bernardo, de Willy Blioch et Alex Jany, enlève sept secondes et six dixièmes au précédent record établi le Modèle:Date à Marília par les Japonais du Tokyo Swimming Club, également dans un bassin de Modèle:Unité<ref name="Oppenheim5"/>. Le temps français est battu le Modèle:Date par le relais de l'université Yale qui, dans son bassin de Modèle:Unité de New Haven, réalise un temps de Modèle:Nobr<ref name="Oppenheim5"/>.
Bien qu'étant le temps le plus rapide de l'histoire en bassin de 50 mètres, les Modèle:Nobr réalisées en finale du Modèle:Unité nage libre lors des Jeux olympiques de 1952 à Helsinki ne peuvent constituer un record du monde. En effet, il faut attendre 1957 pour que les performances en petit et en grand bassin soient considérées différemment pour établir les tableaux de records. Ainsi, à l'époque de la performance d'Helsinki, c'est l'Australien John Marshall qui détient le record du monde officiel en Modèle:Nobr, une performance réalisée le Modèle:Date dans un bassin de 25 yards<ref>François Oppenheim (1961), op. cit., page 143.</ref>. Record du monde officieux en grand bassin, le temps de Boiteux est lui qualifié de « meilleure performance mondiale en grand bassin »<ref name="100 ans de natation française 4"/>.
Records d'Europe
Considérant le record du monde du relais Modèle:Nobr nage libre comme étant également le temps de référence européen, Jean Boiteux a battu dix records d'Europe durant sa carrière dont neuf dans des épreuves individuelles<ref>Gilles Navarro et Sophie Kamoun, op. cit., pages 118-119.</ref>,<ref name="palmarès">Modèle:Pdf Palmarès de Jean Boiteux, sur girondins-natation.com. Consulté le 23 avril 2010.</ref>.
Épreuve | Temps | Information / Compétition | Lieu | Date |
400 m nage libre | 4 min 33 s 3 | Bassin de Modèle:Unité | Marseille, France | Modèle:Date |
4 min 32 s 6 | Bassin de Modèle:Unité | Toulouse, France | Modèle:Date | |
4 min 30 s 7 | Jeux olympiques de 1952 (bassin de 50 mètres) |
Helsinki, Finlande | Modèle:Date | |
4 min 29 s | Bassin de Modèle:Unité | Marseille, France | Modèle:Date | |
500 m nage libre | 5 min 46 s 10 | indicationDeLangue}} « Jean Boiteux ha batido el record de Europa de los 500 metros », El Mundo Deportivo, 27 septembre 1952, page 1 (lire en ligne).</ref> | Casablanca, Maroc | Modèle:Date |
800 m nage libre | 9 min 38 s 2 | Toulouse, France | Modèle:Date | |
[[Record d'Europe de natation messieurs du 1500 mètres nage libre|Modèle:Unité nage libre]] | 19 min 7 s 8 | Duel France-Yougoslavie | Paris, France | Modèle:Date |
18 min 40 s 8 | Toulouse, France | Modèle:Date | ||
18 min 25 s 2 | Championnats de France 1956 | Paris, France | Modèle:Date |
Records de France
Considérant les records du monde et d'Europe battus par Jean Boiteux comme étant également des temps de référence nationaux, le nageur français a battu au moins treize records de France listés ci-dessous<ref name="palmarès"/>.
Épreuve | Temps | Information / Compétition | Lieu | Date |
200 m nage libre | 2 min 8 s 3 | Championnats de France | Paris, France | Modèle:Date |
400 m nage libre | 4 min 33 s 3 | Bassin de Modèle:Unité | Marseille, France | Modèle:Date |
4 min 32 s 6 | Bassin de Modèle:Unité | Toulouse, France | Modèle:Date | |
4 min 30 s 7 | Jeux olympiques de 1952 (bassin de 50 mètres) | Helsinki, Finlande | Modèle:Date | |
4 min 29 s | Bassin de Modèle:Unité | Marseille, France | Modèle:Date | |
500 m nage libre | 5 min 52 s 20 | Marseille, France | Modèle:Date | |
5 min 46 s 10 | Piscine Georges Louis<ref name="RE500m"/> | Casablanca, Maroc | Modèle:Date | |
800 m nage libre | 10 min 5 s 9 | Duel France-Yougoslavie | Paris, France | Modèle:Date |
9 min 51 s 5 | Toulouse, France | Modèle:Date | ||
9 min 38 s 2 | Toulouse, France | Modèle:Date | ||
[[Record de France de natation messieurs du 1500 mètres nage libre|Modèle:Unité nage libre]] | 19 min 7 s 8 | Duel France-Yougoslavie | Paris, France | Modèle:Date |
18 min 40 s 8 | Toulouse, France | Modèle:Date | ||
18 min 25 s 2 | Championnats de France 1956 | Paris, France | Modèle:Date |
Hommages posthumes
Son nom a été donné à six piscines en France :
- piscine de Dammarie-lès-Lys
- piscine de Draguignan
- piscine de La Ciotat
- piscine de Toulouse
- piscine de Bordeaux (piscine judaïque)
- et en 2013, à une piscine parisienne dans le [[12e arrondissement de Paris|Modèle:12e]]<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Son nom a aussi été attribué à une rue de Champcevinel, et à une allée de Périgueux. Stade Jean Boiteux à Aubagne
Notes et références
Notes
Références
Annexes
Bibliographie
Cette bibliographie liste les ouvrages généraux utilisés pour la rédaction de l'article.